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Le Scribe de l'Obscur

Plume passionnée et explorateur des contrées sombres de l’imaginaire, j'écris des récits où se mêlent fantasy urbaine, glamour et épopées cosmiques. Dans mes histoires, les personnages ne sont pas de simples spectateurs : ils façonnent l'intrigue par leurs actions, leurs choix et leurs luttes.

Guidé par le principe du show, don't tell, je m'attache à immerger le lecteur dans un univers où chaque mot est pensé pour éveiller des émotions, provoquer des réflexions et laisser une empreinte durable. Mes récits ne se contentent pas de dévoiler des intrigues ; ils explorent des thèmes intemporels comme le pouvoir, le sacrifice, la rébellion et la quête de sens.

Avec un style dense et évocateur, j'aime sublimer le cadre de mes histoires, qu’il s’agisse d’une cité énigmatique, d’un artefact mystique ou d’une magie oubliée. Mon ambition ? Offrir une expérience de lecture mémorable, un mélange d'évasion et de profondeur, où chaque page invite à se perdre un peu plus dans un monde façonné par l'ombre et la lumière.

Bienvenue dans mon univers, où la plume trace les contours d'histoires à la fois intimes et épiques.

P.S. : Ce compte est mon second, créé suite au piratage de ma boîte email, qui m'a fait perdre l'accès à mon précédent compte. Merci pour votre compréhension.

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œuvres
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Œuvres

Défi
Le Scribe de l'Obscur


Il existe une beauté tragique dans le silence que l’on porte en soi, une résignation non pas comme un abandon, mais comme une forme étrange de paix. Dans l’ombre d’une vie marquée par la toxicité s'est formé un être lucide. Lucide sur tout : sur ses blessures, sur son isolement, sur son quotidien rythmé par une solitude pesante.
Depuis plus trois décennie, l’existence s’écoule sans surprise ni illusion. Il y a les faits : seul, sans amis, enfermé dans un quotidien immuable, avec des échos de réactions conditionnées par la peur ou le devoir — vestiges d’une enfance sous le joug de l’humiliation et de la violence parentale. Les mouvements du monde extérieur importent peu. Si la mort venait demain, ce serait bienvenu, non par désir, mais par acceptation.
L’amour semble hors d’atteinte, non pas par manque de volonté, mais par une étrange conviction : un sourire fracturé n’attire pas, une âme en paix avec l’échec n’éveille pas le désir. Et pourtant, il n’y a ni amertume ni haine envers cette réalité. Simplement une forme de constance dans le constat.
« Je suis brisé, comme tant d’autres ».
Cette phrase résume tout. Elle ne contient ni plainte ni recherche de solution. Il ne s'agit pas de se débattre ou de crier au secours, mais de vivre avec. D’exister dans un état d’acceptation stoïque où les jours passent sans que rien change, sans qu’il soit nécessaire que quelque chose change.
Et néanmoins, même dans cette immobilité apparente, il y a une force. Celle de ne pas sombrer. Celle de continuer, à sa manière. Il y a aussi cette étrange ironie : tout en n’attendant rien, on se demande si, dans quelques années, le monde ou soi-même auront bougé.
Peut-être que ce bilan sera redécouvert un jour, comme un éclat de miroir du passé, et qu’alors, il permettra de mesurer le chemin parcouru, ou au contraire de constater que la constance a été fidèle.
Pour l’instant, la vie continue, dans sa beauté brisée, dans son étrange équilibre entre lucidité et paix forcée. C’est un tableau sombre, mais pas sans dignité. Et si rien n’a bougé quand ce texte refera surface, cela ne signifiera pas un échec. Cela ne signifiera rien de plus qu’un état d’être, simplement.
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Le Scribe de l'Obscur
Ah, cher lecteur,

Toi, ici ? Vraiment ? Quelle audace… ou quel hasard soigneusement orchestré. Mais ne t’en fais pas, je ne te juge pas. Pas encore. Car vois-tu, tu es déjà lié à moi. Oui, toi, l’intrépide ou l’innocent qui pensait juste feuilleter quelques pages. Désolé, mais tes mains viennent de signer un pacte. Ne cherche pas la clause de rétractation, il n’y en a pas.

Alors, que vas-tu trouver ici ? Une révélation divine, une vérité qui illuminera ta vie ? Allons, un peu de sérieux. Ce n’est pas un conte de fées. Enfin, pas tout à fait. Ce que je te propose, c’est une aventure où les palais d’un Orient fabuleux dissimulent des labyrinthes de trahisons, où chaque coup porté dans l’ombre déclenche des vagues de chaos. Les antagonistes ? Ils ne sont peut-être pas aussi méchants qu’on le croit. Les héros ? Laisse-moi te dire qu’ils sont souvent bien plus retors que tu ne l’imagines.

Ah, mais je m’égare. Parlons plutôt de toi. Oui, toi, pauvre lecteur pris au piège. As-tu remarqué que tu ne peux déjà plus détourner les yeux ? Fascinant, non ? Mais il te faudra bien plus que ta curiosité pour survivre à ce récit. Ton courage sera ta seule monnaie d’échange – et ton cynisme, ton bouclier. Après tout, si tu viens t’émerveiller des merveilles d’un univers où chaque détail scintille d’un éclat sombre, prépare-toi à découvrir qu’il n’y a rien de gratuit.

Et puis, il y a Khalarie, cette cité dissimulée dans les sables du Sahara, berceau des sorciers et de secrets plus anciens que tes mythes. Une forteresse où le moindre murmure peut briser des empires. Un monde où les alliances se nouent et se dénouent plus vite qu’une étoffe de soie arrachée par le vent du désert.

Mais toi, dans tout ça ? Tu es là pour m’écouter, pour tenter (souvent en vain) de comprendre, et pour t’émerveiller. Avance, avance… Mais ne te laisse pas trop distraire par les pièges d’une narration parfois capricieuse – la mienne, bien sûr. Car si tu crois avoir une chance de changer l’ordre des choses, laisse-moi te dire une vérité essentielle : je suis ici pour écrire, pas pour te ménager.

Ah, cher compagnon de lecture, sache que la boucle devra être bouclée. Oui, un joli paradoxe pour toi qui espères encore une issue heureuse. Peut-être y en aura-t-il une. Peut-être pas. Mais l’important, c’est l’histoire, celle que nous allons tisser ensemble, que tu le veuilles ou non.

Ton Narrateur loyal,
Le Scribe de l’Obscur

Post-scriptum :
Si jamais tu croises un scientifique vantant les mérites du Big Bang, demande-lui de t’imiter le son de l’explosion originelle. Avec un peu de chance, il renversera son café et se mettra à marmonner des idioties sur l’entropie. Une scène fascinante à observer, mais qui, soyons honnêtes, ne fera pas avancer ta quête. Ce n’est pas grave, tu étais déjà perdu bien avant d’arriver ici.
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