- Vous voulez de l’aventure ? Alors quoi d’mieux comme aventuriers qu’des pirates ?!
- Un explorateur !
- Un cosmonaute !
- Une princesse !
- Oui, protégée par des chevaliers !
- Ou par des soldats, avec des gros fusils !
- Non, plutôt une amazone sur son cheval !
- Ou pourquoi pas une histoire d’amour avec une reine folle amoureuse de son roi !
- Ou une histoire fantastique avec des dragons ?
- Taisez vous les mioches ! Vous voulez de l’aventure et ce s’ra l’histoire du Capitaine Borgne ! Un capitaine pirate plongé dans un monde extraordinaire avec un brin de magie et d’imaginaire. Par contre, j’vous préviens tout d’suite, je n’suis pas votre maman chérie, je n’suis pas là pour vous conter une histoire toute mignonne pour vous endormir. Alors si mes propos vous déplaisent, tant pis, ce n’est pas mon problème, vous êtes prévenus. J’essayerai quand même de ne pas être vulgaire et de ne pas trop vous choquer. J’essayerai...

Une nouvelle normalement courte, sans prétention, qui se créera au fil de mon imagination... je ne sais pas encore trop où tout cela va bien pouvoir mener.

Petite nouvelle d'apparence insensée.

– Sont-ils ici ?
– … Moui.
– J’ai peur.
– De ces tueurs ?
– Oui !
– Ils sont... ici.
– Que va-t-on faire ?
– Prendre l’air !
– Si seulement.
– Si, intérieurement !
– Alors on abdique ?
– Non, on leur fait la nique !
– Est-ce donc là notre fin ?
– Hum… je le pense bien.
– Alors, on va…
– N’y pense pas.
…
– Grand frère ?
– Jennifer ?
– D’Jennie !
– Génie ?
– Aussi, si tu le souhaites.
– Non, je ne suis pas si bête.
– On ne va pas s’en sortir.
– D’Jennie, on va s’enfuir !
– Non, ils vont nous trouver.
– Oui, je le sais.
– Alors, comment ?
– Là dedans !
– Ne sois pas si bête.
– Si, si, dans nos têtes.
– Y crois-tu vraiment ?
– Absolument !
…
– Je ne veux pas mourir.
– On va s’en sortir !
– C’est infaisable.
– C’est imaginable.
– Tu es trop optimiste.
– Réaliste !
– Nous ne sommes pas immortels.
– Mais nous sommes éternels.
– Ton souhait...
– Mon projet !
– … est utopique.
– Mystique.
– Tu me fais rire.
– Juste sourire.
– Désolée, je ne peux pas plus.
– C’est déjà bien, minus.
…
– Et papa, et maman ?
– Papa… maman…
– Je voudrais…
– Leur parler ?
– Une dernière fois.
– Cette fois…
– Tu n’as pas d’idées ?
– Hum… appelle-les !
– Oui, bien sûr !
– Je t’assure.
– Plus rien ne fonctionne !
– Si, prends le téléphone !
– Idiot !
– Allô ?
– Pauvre cloche !
– Décroche !
…
– Maman, je lui aurais dit…
– Vas-y !
– Merci… je t’aime.
– Idem !
– Je suis... heureuse.
– Merveilleuse !
– Ne t’en fais pas, je suis bien.
– Oui, elle est avec son frangin !
– Qui n’arrête pas de la ramener !
– Laisse-moi en profiter.
– On est… tous les deux.
– Seuls, face à eux !
– Et on va… s’envoler ?
– S’élever !
– Je suis en paix.
– Soulagée ?
…
– Papa…
– … fait du chocolat.
– Arrête, c’est toi qui voulait !
– Ok, ok, je suis désolé.
– Papa, je… c’est débile !
– C’est utile !
– Je les aime.
– Idem !
– Papa, je… on est bien.
– Elle est avec son frangin !
– Lourdaud !
– C’était beau.
– Trop abrégé.
– Y’avait peu de forfait.
– Tu me fais rire !
– À en mourir.
…
– Ça y est ?
– On y est.
– Merci.
– Je n’en ai pas fini.
– Donne-moi ta main.
– Tiens la bien.
– Sont-ce nos adieux ?
– Ferme tes yeux.
– Tout est noir.
– Non ! Vois l’espoir !
– Je vois…
– Vois !
– J’ai peur.
– Oui, ce sont des tueurs !
– Je veux, je vais... m’évanouir.
– Songe et… respire.
…
– Le ciel, des nuages…
– Sans ambages.
– Ça brille.
– Tu pars en vrille.
– Laisse-moi…. m’évaporer.
– Hey, je suis à tes côtés.
– On va vers le soleil ?
– Au pays des merveilles ?
– C’est trop brûlant.
– Partons vers l’océan.
– Voyageons vers l’infini.
– Nous ne sommes plus que des esprits.
– Oui, je parcours le monde !
– Telles des ondes…
– … nous rayonnons !
– À l’unissons !
…
– Envolons-nous.
– Comme des fous !
– Je t’aime
– Requiem.
– Adieu.
– Vers Dieu.
– À jamais.
– On renaît.
– Dans l’au delà ?
– De part tout ça.
– On s’évade ?
– Sérénade.
– Ta solution ?
– Ma conclusion !
– Tu arrives toujours à me faire sourire.
– Même mieux, à te faire rire !
…
...
– Croyaient-ils nous échapper ?
– Là ? Comme ils étaient cachés ?
– Crétins !
– Enfantins !
– Ils n’ont même pas cherché à fuir.
– Ni même à discourir.
– Étaient t-ils résignés ?
– Ils semblaient apaisés.
– Ce serait de l’insolence !
– Bien trop de grandiloquence !
– Hey... regarde la gamine.
– Ouais, on dirait qu’elle a bonne mine.
– Comme si elle s’apprêtait à rire !
– Et lui, regarde-moi ce sourire...
...

J’ai trop bu,
J’n’en peux plus,
Tout est trouble
Et j’vois double.
Plus d’whisky ?
J’suis fini !

M’en faut encore,
Et du bien fort,
Qu’ça m’déchire,
Faut pas qu’j’m’en tire.
Si j’suis fou ?
Z’êtes relous !

J’commence tôt,
Pars au trot,
Et ça s’enchaîne,
J’me déchaîne,
J’suis un gouffre,
Oh... j’en souffre.

Un vrai déchet,
Tout est à j’ter,
V’là c’que j’suis,
Au fond du puits,
Et un sans fond,
Un sale con.

Je suis saoul,
J’suis à bout,
Et encore un,
Ça n’fait rien.
Quel connard,
J’en ai marre.

Je suis plein,
C’est malsain,
Qu’est-ce que j’suis laid,
V’là qu’j’me déplais.
Et j’en bave, je suis mal...
Animal... anormal...

J’ai trop picolé,
Ça fait chier.
Est-ce que j’arrête ?
Non. Pas qu’ça m’embête,
Je continue,
Et qu’est-ce-que j’pue !

J’empeste,
J’me déteste !
Je suis joueur,
C’est mon heure !
Je m'défonce,
Et j'm'enfonce.


J’ai trop bu,
Ça m’a plu.
J’ai aimé,
M’enivrer.
À refaire ?
Et non, à parfaire.

La maison ne va pas brûler ?
Non.
La porte est bien fermée ?
Oui.

Est-ce que je mangerai demain ?
Oui.
Je ne vais pas mourir de faim ?
Non.

Si j’ai mal quelque part ça passera ?
Oui.
Mon cœur ne s’arrêtera pas ?
Non.

Je serai encore là demain matin ?
Oui.
D’autres questions mon lapin ?
Oui.

Est-ce que je mangerai demain ?
Oui.
Je ne vais pas mourir de faim ?
Non.

Si j’ai mal quelque part ça passera ?
De quoi en être perturbé,
Quand est-ce que cela cessera ?
La maison ne va pas brûler ?

Je serai encore là demain matin ?
Oui.
D’autres questions mon lapin ?
Oui.

Non. Non.
Mon appareil ne va pas se détacher ?
Pas les dents… Non.
Je ne vais pas l’avaler ?

Si j’ai mal quelque part ça passera ?
De quoi en être perturbé,
Quand est-ce que cela cessera ?
La maison ne va pas brûler ?

Tant d’interrogations c’est sans fin,
Toutes aussi anarchiques,
Je ne vais pas mourir de faim ?!
En écho à des toc à des tics.

Non. Non.
Mon appareil ne va pas se détacher ?
Pas les dents… Non.
Je ne vais pas l’avaler ?

Aucune autre réponse à lui fournir,
Réponds-moi, ne t’en va pas.
Tout cela pourrait être pire…
Mon cœur ne s’arrêtera pas ?

Tant d’interrogations c’est sans fin,
Toutes aussi anarchiques,
Je ne vais pas mourir de faim ?!
En écho à des tocs à des tics.

Non.
Je ne vais pas être malade ?
Stop, arrête, fini les questions,
Arrête, ce ne sont que salades !

Aucune autre réponse à lui fournir,
Réponds-moi, ne t’en va pas.
Tout cela pourrait être pire…
Mon cœur ne s’arrêtera pas ?

Je ne peux pas avoir l’appendicite ?
Perdureront-elles à jamais ?
Ne suis-je pas assez explicite ?
Le plafond ne peut pas s’effondrer ?

Non.
Je ne vais pas être malade ?
Stop, arrête, fini les questions,
Arrête, ce ne sont que salades !

La folie la guette,
Tant de questions répétitives,
Tout ça c’est dans ma tête ?
Tant de questions maladives.

Je ne peux pas avoir l’appendicite ?
Perdureront-elles à jamais ?
Ne suis-je pas assez explicite ?
Le plafond ne peut pas s’effondrer ?

Sois rassurée ma grande fille,
Tout ceci n’est qu’un mauvais jeu,
Que ta vie, de mille feux, brille !
La maison ne peut pas prendre feu ?

La folie la guette,
Tant de questions répétitives,
Tout ça c’est dans ma tête ?
Tant de questions maladives.

Elle ne laisse aucune trêve.
Tant et tant de patience,
Alors pour ce soir fais de beaux rêves,
Car demain tout recommence :

Sois rassurée ma grande fille,
Tout ceci n’est qu’un mauvais jeu,
Que ta vie, de mille feux, brille !
La maison ne peut pas prendre feu ?

La maison ne va pas brûler ?
Non.
La porte est bien fermée ?
Oui.

En réponse au texte de Oreleï que je viens de découvrir :
https://www.scribay.com/text/618487080/samedi-matin/chapter/239107

L'héroïne de son poème méritait bien que quelqu'un lui apporte une explication ;)

Peu-être que d'autres encore pourront l'aiguiller...

Autobiographie alambiquée et certainement trop personnelle, sur le thème de l'oubli en version poème propre à moi-même.

En réponse à un ancien défi de @Dldler@, sur la violence, sur fond de bonhomme de neige dézingué, que je m'étais toujours promis de relever, aujourd'hui il en sort ça...