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Ben Pleeks

Ben Pleeks
                I. IN PRINCIPIO ERAT VERBUM               « Au commencement était la Parole. » Il était une fois au paradis, une prison ... Une prison oui et pas n'importe laquelle ! d’une extrêmement haute sécurité ! Dans celle-ci étaient entreposée une dizaine de pots, ressemblant à des vases canopes finement ouvragés. Contenant les âmes de ceux qu’ils renfermaient, ils avaient en guise de couvercle une sculpture représentant des « visages ». « Gueules » serait un terme plus approprié à en juger par leurs ignobles expressions. En même temps, il ne s’agissait pas là de n'importe quelles âmes. C’était celles de « renégats » : des anges malfaisants dont on ne mentionne qu'à peine le nom dans la Bible. Oui, il y en a et pas qu'un peu ! Des âmes perdues, victimes de leur chemin sur la voie du vice. D’effroyables démons assoiffés de vengeance contre Dieu car ils n’acceptent pas le jugement qui leur a été rendu. Chaque vase était sécurisé par un dôme protecteur afin que nul ne puisse les toucher hormis le gardien ou encore Dieu lui-même. Ils étaient au nombre de seize exactement et dans la cellule close qui les abritait, le silence régnait en maître. Cette prison avait pour gardien un s
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Ben Pleeks
Bonjour, bonsoir, Je vous invite, si ce n'est déjà fait, à lire les trois premiers chapitres du livre Le Paris Des Anges. Si vous en voulez un peu plus, je peux ajouter les trois chapitres suivants. Je vous invite également à partager votre avis sur ce début d'oeuvre. Il s'agit du commencement d'un livre dont l'écriture touche à sa fin et est destiné à l'édition. Je profite donc de Scribay pour vous en partager le début et avoir des retours concrets et bienveillants (même si vous n'avez pas plus accroché que cela...) Merci de votre attention, de votre temps de lecture et de vos retours! A bientôt! Ben Pleeks!
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Ben Pleeks
                II . A CAPITE AD CALCEM             « De la tête au talon ; de haut en bas. » Pendant ce temps, au-dessus de la terre, évoluait, à vive allure, une gigantesque étoile filante à la teinte bleu-argent. C’était le séraphin qui tombait, toujours inconscient. Dans l’immensité stellaire, pas de bruit, pas même un souffle. Derrière lui, des milliards d’étoiles étincelaient, des astres se croisaient, se frôlaient, se percutaient. Des galaxies tourbillonnaient sur elles-mêmes telles des toupies aux couleurs fabuleuses. Tout cela dans le silence le plus parfait et dans l’ignorance la plus totale du monde vers lequel l’envoyé se dirigeait. Face à lui, la Terre. De plus en plus grande et toute bleue. Passé la thermosphère, les ailes qui étaient accrochées à sa tête s’enflammèrent et laissèrent apparaître son visage. Malgré le millénaire passé en geôle, il n’avait pas une ride, il avait grandi car il n’était qu’un enfant à son arrivée mais très lentement. Une fois entré dans la stratosphère, le frottement de l’air s’accrut davantage. Les ailes placées au niveau de ses chevilles se mirent à brûler à leur tour. La chute était longue. Dorénavant d’apparence plus « humaine », le sér
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Ben Pleeks
                  III. MATER DOLOROSA                  « Notre-Dame de douleur » Le temps semblait s’être arrêté sur la place Jean-Paul II. Les principales rues étaient désertes, les abords des monuments aussi. Pas un seul bruit, aucune voix, pas même un klaxon ne venait perturber le calme qui s’était installé. Dans l’enceinte de Notre-Dame, le fameux silence monacal propre à tous les lieux de culte régnait en maître. Dans l’une des tours, un prêtre s’affairait à ranger de vieux documents. Le poids des années semblait plus lourd à supporter que la charge de papier. Seuls quelques filets de lumière du soleil couchant venaient l’éclairer. Le vieil homme posa un tas de parchemins poussiéreux sur une petite tablette. Il releva une manche de sa soutane afin de s’essuyer le front et souffla de fatigue. La journée avait déjà été bien longue pour lui et n’était pas encore tout à fait terminée. Un bruit résonna dans la tour. Il leva la tête un instant, ne remarqua rien et reprit son activité. Presque aussitôt, un rire angoissant retentit dans l’ensemble de la tour. On aurait dit celui d’un fou. Le prêtre sursauta et laissa tomber la pile de documents. Apeuré, il se cacha entre le mur et une
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