L'Omne. Vaste continent entouré de l'Orbia : l'anneau aux milliers d'îles.
C'était la fin d'une époque, celle de la chute des hommes dieux. Les royaumes finissaient à peine de panser les plaies de la Grande Guerre que déjà, partout, les convoitises étaient attisées par la perspective d'un empire à créer. Mais les ambitieux oubliaient, qu'au-delà du berceau de la civilisation rayonnante, le génie humain s'estompait.
Apparu à l'ouest de l'Omne, le progrès déclinait à mesure que l'on s'éloignait du continent. L'être éclairé laissait graduellement sa place aux primitifs jusqu'à disparaître face à une nature encore puissante et parfois sortie du fond des âges.
Ménéryl, un jeune homme ne connaissant pas ses origines, grandit au milieu de l'hostilité d'insulaires qui finirent par l'abandonner sur une île déserte. Prisonnier depuis trois ans de cette terre morte, il ne doit la vie qu'à ce qui semble être une incroyable bonne fortune. Sans aucune possibilité, il devra néanmoins partir s'il veut survivre.
Mais ne connaissant rien à ce monde, ne va-t-il pas quitter un enfer pour en rejoindre un autre ?

À l’aube d’une nouvelle ère, la mécanique en marche sur le Monde d’Omne annonce les prémices du changement.

Les armées du Thésan affluent vers Cubéria répondant à l’appel de Caribéris. L’invasion du Grandval se prépare, mais toute guerre bien menée doit commencer par une fête. Avant de pouvoir étancher leur soif de sang, les redoutables seigneurs de l’Omne devront affronter les affres du “Viandier”.

Ménéryl, Chunsène et Izba arrivent dans la ville de Syrduck, capitale de l’empire insulaire de Sargad. Une région inquiétante au climat étouffant et sur laquelle règne un fou mégalomane.

Sur l’archipel des Élémause, Shaska, patriarche de l’île de l’Ouest voit ses certitudes bouleversées. Ce qu’il considérait comme une réalité n’était qu’une illusion, un mensonge invariablement répété par tout un peuple durant trois ans. L’enfant n’est pas mort !