Kailryn
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Dans un monde où le concept de bien et de mal est confus, les Templiers sont charger de servir leur Dieu mais également de pourchasser les créatures de l'ombres ayant briser la loi fondamental: les humains et les créatures de l'ombres ne doivent jamais s'attaquer. Pourtant, durant l'hiver 1900, plusieurs meurtres de nature étrange sont commis menaçant ainsi la paix entre les deux peuples. Pour éviter ça, les templiers et les créatures de l'ombres s'associent pour enquêter sur ces meurtres. Cependant ce qu'ils découvrent les laisse sans voix. Que vont-ils découvrir? Quel lourd secret se cache derrière ses meurtres?
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Il existe un monde quelque part: un monde caché de notre monde du nom d'Amarillia. Là-bas vivent des créatures nommées "Particuliers". Mais, que sont les particuliers? Ce sont toutes les créatures non-humaine que nous avons relégué au titre de créature imaginaire, tout comme les licorne, les mages plus connu sous le nom de sorcière, les loup-garous, les vampires, etc.
L'histoire que je vais vous conter est l'histoire d'un particulier, un loup-garou, déchiré entre nos deux mondes.
L'histoire que je vais vous conter est l'histoire d'un particulier, un loup-garou, déchiré entre nos deux mondes.
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Défi
Une jeune fille au long cheveux chatains et aux yeux verts rentrait chez elle, serrant contre elle un paquet de la taille d'un livre. Elle arborait un magnifique sourire que rien ne semblait pouvoir effacer, pas même la tempête qui menaçait de s'abattre sur la ville d'un instant à l'autre. Elle marchait d'un pas pressé et portait son paquet comme si ce petit objet était d'une grande valeur. Il commença à pleuvoir lorsqu'elle arriva devant ce qui devait être sa maison. Une fois arrivée devant sa porte, elle s'arrêta avec une expression d'hésitation sur le visage. Après quelques instants de réflexion, elle secoua légèrement la tête et ouvrit la porte.
Lorsqu'elle ferma l'entrée, telle fut accueillie par un énorme câlin. Un homme grand aux cheveux blonds et aux yeux verts serrait la jeune fille contre lui comme si sa vie en dépendait. Celle-ci laissa échapper un petit rire, le paquet toujours contre elle.
- Salut! On dirait que je t'ai manqué.
- Plus que tu ne pourrais l'imaginer...
L'homme lui adressa un sourire, cependant on pouvait lire dans ses yeux qu'il était on ne peut plus sérieux.
- Tu exagères! Je ne suis partie que quelques minutes.
- Mais tu sais bien que ce soir je risque d'avoir beaucoup de travail. C'est normal que je veuille profiter de mon temps libre avec toi...
Un moment de silence règna entre les deux individus, l'homme une expression partagée entre l'embarassement et le sérieux imprimée sur le visage tandis que la fille, elle, avait un sourire amusé sur les lèvres.
Les amis étaient maintenant assis l'un contre l'autre devant un feu dans ce qui semblait être leur salon. Ils discutaient paisiblement de tout et de rien lorsque les yeux de l'homme se posèrent sur l'étrange paquet. Il fit l'inventaire de tous les objets pouvant correspondre à la taille et à la forme de ce qu'il contenait dans son esprit, mais rien de ce qu'il trouva ne lui sembla crédible.
- Qu'est-ce que c'est? Demanda l'homme curieusement en faisant un geste de la tête vers le paquet.
- C'est une surprise que je voulais te faire.
La fille prit l'objet et le tendit à son amis. Elle semblait nerveuse et impatiente à la fois.
- Je travaille dessus depuis un moment. Je voulais te l'offrir ce soir mais vu que tu l'as déjà remarqué...
L'homme lui offrit un regard interrogatif avant de prendre le paquet. Son visage s'illumina lorsqu'il se retrouva avec un livre entre les mains. Ses yeux se baladèrent le long de la couverture. La couverture était décorée par quelques enluminures dorées. Le titre était écrit avec une cursive fine et élégante au centre. Cependant, aucun nom d'auteur n'était écrit.
- Un livre!? Je venais justement de terminer mon dernier livre. De quoi traite-t-il?
- Tu verras quand tu le liras.
L'homme adressa à nouveau un regard interrogatif à la jeune femme.
- Pourquoi tant de mystère?
La jeune femme rougit et chercha une excuse vainement. L'ami laissa échapper un petit rire amusé et ouvrit le livre. Il commença à lire:
" Il était une fois, une jeune fille du nom de Kayla. C'était une fille normale à une exception près: elle avait une histoire quelque peu atypique. Elle avait eu une enfance assez horrible. Son père était un homme atroce: il adorait ridiculiser sa femme et sa fille. Elle vécut une grande majorité de son enfance dans la crainte. Cependant, la petite voulait toujours rester forte comme le lui avait demandé sa mère.
Le jour de ses 14 ans fut une journée qui changea le cours de son destin à jamais. La mère de Kayla avait réussi, par miracle, à convaincre son père de les emmener dans un des endroits favoris de l'enfant: le théatre. Ils étaient silencieusement assis dans le fiacre quand les chevaux prirent peur et le fiacre se renversa. Son père mourut sur le coup. Quant à sa mère, elle était toujours vivante mais plus pour longtemps. Celle-ci avait utilisé son corps pour protéger son unique fille, lui permettant de survivre. La petite était sonnée et commençait à sombrer dans l'inconscience. Elle eut juste le temps d'apercevoir un homme s'approcher du reste de fiacre. Elle tenta de l'appeller à l'aide mais elle n'eut pas assez de force et tout sombra dans l'obscurité autour d'elle.
Quand Kayla se réveilla, elle n'était pas sur un lit d'hôpital mais sur une couche luxueuse. Pour être plus précise, elle se trouvait dans une chambre très luxueuse. Elle resta allongée pendant un moment sans bouger, rien qu'à observer les objets qui l'entouraient et qui contribuaient à décorer la pièce. Lorsqu'elle commença à s'ennuyer, elle voulut tenter de se lever mais sa tête en avait décidé autrement. Elle gardait les yeux fermés en attendant que sa tête cesse de faire danser le monde qui l'entourait. Elle entendit quelqu'un frapper à la porte de sa chambre et entrer dans la pièce. Elle ouvrit enfin les yeux pour observer son visiteur. Elle resta interdite en voyant un homme aux traits fins et à l'expression paisible s'approcher d'elle. Ses cheveux blonds entouraient parfaitement son visage et ses yeux verts étaient perçants, comme s'ils pouvaient voir à travers son âme.
- Comment vous sentez-vous?
Demanda l'homme avec un sourire rassurant.
- Comme quelqu'un qui s'est fait compresser par un fiacre...
Kayla était en train de se remémorer son accident et se demandait si sa mère avait survécu. Puis, elle repensa à son père et sentit une vague de soulagement et de honte. Oui, elle se sentait honteuse de se sentir apaisée par la mort de l'homme qui lui avait donnée vie. Le sauveur de la jeune fille dut sentir qu'elle ne se sentait pas bien parce que son sourire disparut. Il prit ses mains entre les siennes, ce qui fit réagir la jeune fille.
- Concernant votre mère... Je suis vraiment désolé, mais son heure était venue...
- Son heure était venue... ?
- Oui... Je ne peux rien vous dire de plus. Ou du moins je ne peux rien vous dire sans vous blesser...
- Me blesser... Comme si ça pouvait être pire que maintenant...
- Si, c'est possible... Et je souhaiterais l'éviter... Par égard pour vous. Quoi qu'il en soit, vous avez besoin de repos. Considérez mon manoir comme le vôtre pendant ce temps.
Après avoir dit cela, l'homme se leva et se dirigea vers la porte de la chambre.
- Attendez!
Kayla l'interpela inconsciemment.
- Oui?
- Je... Quel est votre nom?
Un éclair de prise de conscience apparut dans son regard. Le sourire qu'il avait en entrant dans la pièce revint.
- Mais où sont passées mes manières? Je m'appelle Aldaïr.
Il ouvrit la porte et fit un pas en dehors de la pièce avant de s'arrêter. Il arborait une expression sombre et restait le regard fixé sur le mur en face de lui.
- Une dernière chose Kayla, vous n'avez pas à vous sentir coupable... Pour votre père...
Kayla resta figée sur place, se demandant comment Aldaïr connaissait son nom et comment savait-il qu'elle se sentait coupable.
La jeune fille dut rester plusieurs mois dans le manoir de cet homme étrange et charismatique. Durant ce temps, elle apprit à connaître le jeune homme et se prit d'affection pour lui. Malheureusement, vint le jour où elle dut rentrer chez elle. Elle retourna donc dans la maison où elle avait vécu avec ses parents. Elle n'avait plus de proches et se retrouva seule. La solitude commença à la ronger de l'intérieur jusqu'au jour où elle ne put le supporter plus longtemps. Elle tenta de commettre l'irréparable. Cependant, elle ne savait pas que quelqu'un avait continué à veiller sur elle.
En effet, elle fut sauvée par le même homme qui l'avait hébergée par le passé. Lorsque Kayla se réveilla, elle fut à nouveau accueillie par le visage d'Aldaïr mais il n'était pas souriant. Il avait le regard froid comme celui d'un homme blessé ou en colère.
- Je peux savoir ce qui t'a pris? Demanda-t-il.
Sa voix était glacial et à peine perceptible. Kayla ne lui répondit pas, à la fois confuse et fatiguée. Elle se demandait pourquoi elle se trouvait là et pourquoi son ami avait l'air en colère.
- Je t'ai posé une question...
Aldaïr reprit la parole un peu plus fort. Kayla hésita avant d'ouvrir la bouche. Elle ressentit une vague de rage et de lassitude l'envahir.
- Parce que je ne veux plus vivre... Je n'ai vécu que dans la peur et la solitude... J'en ai marre, je veux arrêter de sentir. Je veux arrêter de souffrir!
Aldaïr regarda Kayla dans les yeux.
- Et tu ne t'es pas demandé ce que ça pourrait me faire si tu venais à mourir?
La jeune fille resta interdite à observer le jeune homme. Celui-ci laissa échapper un soupir de frustration et commença à marmonner sans s'en rendre compte.
- Bon sang... J'aurais dû l'écouter et ne pas m'attacher à une mortelle... ça m'aurait épargné cette situation... Je suis censé m'occuper des âmes humaines pas faire des sentiments avec une humaine, qu'est-ce qui m'a pris...
- De... De quoi tu parles... ?
Kayla avait les yeux écarquillés en entendant le discours que son ami venait de tenir. Le jeune homme leva la tête et se rendit compte qu'il avait parlé à voix haute. Il soupira une fois encore et croisa les mains. Il avait un air solennel.
- Tu as bien entendu... Tu ne te demandes pas comment il se fait que je te sauve par deux fois?
- Si...
- C'est parce que je sais qui doit mourir et quand... Tes parents devaient mourir ce jour-là... et toi aussi... Mais quand je t'ai vue, je n'ai pas eu le coeur de le faire. Donc je t'ai laissé une 2ème chance... Que tu as tenté de gâcher en voulant mourir...
- Je... Je ne comprends pas...
En réalité, Kayla avait peur d'avoir compris la révélation d'Aldaïr.
- Si, tu as compris. Je suis ce que les humains appellent la Mort. Et j'ai décidé de te laisser vivre.
Aldaïr se leva, le visage toujours aussi crispé par la frustration.
- Tu dois te reposer alors je vais te laisser. Je te demanderai... Plutôt, je t'ordonne de prendre soin de ta vie à l'avenir.
Une fois que le jeune homme fut sorti de la pièce, la fille se plongea dans une profonde réflexion.
Les jours qui suivirent, Aldaïr ne se montra pas une seule fois. Kayla prit conscience qu'elle l'avait vraiment blessé sans le vouloir et se sentit coupable. Elle décida donc de se faire pardonner et de tenir compagnie à son ami. Après tout, la mort devait aussi se sentir seule non?
Se faire pardonner ne fut pas chose facile mais la jeune fille était déterminée. Elle parvint à ses fins après 1 an à vivre sous le même toit. Année durant laquelle Aldaïr et Kayla se rapprochèrent. Année durant laquelle Kayla découvrit un sentiment qu'elle ne voudrait abandonner pour rien au monde: l'amour. "
Le jeune homme releva les yeux du livre, un peu perdu.
- Mais qu'est-ce que...
- Allons, tu n'as pas encore compris?
La jeune femme avait le visage empourpré et semblait vouloir éviter le regard de l'homme en face d'elle.
- Si... C'est notre histoire... En revanche, ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu as mis autant de temps à me le dire...
La jeune fille s'apprêtait à lui répondre quand elle sentit des lèvres presser les siennes. Une fois que le jeune homme s'écarta, ils sourirent l'un l'autre.
- Moi aussi je t'aime, Kayla!
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Défi
7 octobre
Chère Mun,
J'ai reçu une lettre ce matin. Une lettre bien étrange...
On m'invite à me présenter au tribunal demain matin, au lever du soleil. Je me demande bien pourquoi... Ne vous méprenez pas, je n'ai commis aucun crime. Je mets toujours un point d'honneur à toujours respecter la loi. Et je ne me souviens pas avoir côtoyer un quelconque criminel non plus... Enfin, je verrai ce qu'ils me veulent.
C'est quand même très étrange, ils ne m'ont rien précisé. Sur la lettre, il n'y avait que le logo du tribunal, la convocation, l'heure et le lieu où je dois me présenter. Et d'habitude, quand je dois me présenter là-bas, c'est père qui me contacte. Je dois t'avouer que ça ne me rassure pas... Mais je n'ai rien à ne me reprocher alors ça devrait bien se passer!
Non... ?
8 octobre
Chère Mun,
Je n'arrive pas à y croire! Un de mes frères a été tué, et père crois que l'un de nous a commis cette abomination... Je vais tout t'expliquer depuis le début.
Je me suis rendu au tribunal comme demandé mais je n'ai pas été accueilli par père. Là, il y avait des gardes partout... Ils m'ont menacé avec leurs armes et m'ont conduit dans une salle où tous mes frères étaient regroupés. Ils se sont tous levé quand ils m'ont vu entrer, et ils avaient l'air aussi perdu que moi. Nous avons patienté au moins une demi-heure dans cette maudite salle et personne ne voulait nous répondre.
Au bout de cette longue demi-heure, Nepuchun s’est énervé et a donné un violent coup dans la porte. Un garde est entré... Il avait l'air furieux et a traité mon frère de malade, ce qui a envenimé encore plus la situation. Ils ont failli en venir aux mains... Père est entré dans la pièce alors que Mokusei et moi tentions désespérément de retenir Nepuchun.
- Taiyo! T'as intérêt à nous expliquer ce que tout ça signifie! Lui a crié Nepuchun.
- Et toi, tu as tout intérêt à changer de ton quand tu t'adresses à ton père doublé de ton souverain... Père lui a simplement répondu sans même lui adresser un regard.
Je dois dire que ça m'a surpris de le voir comme ça... D'habitude il en rigole toujours...
Après nous avoir regardé l'un après l'autre, il nous a demandé de nous asseoir. C'est là qu'il nous a annoncé la mort de Meiosei... On s'est tous regardé les uns les autres avec un air horrifié. J'ai senti une vague de tristesse et de confusion s'emparer de moi. Quant à père, il avait toujours le regard glacial en nous regardant.
- Comment ça Meiosei est mort !? Sandatsu lui a demandé, les larmes aux yeux.
- Oui... Il a été assassiné...
Nous sommes tous devenus silencieux, trop choqués que pour dire quoi que ce soit...
- Par ailleurs, il a laissé un indice quant à son assassin...
- Lequel est... ? Suigin lui a demandé silencieusement.
- Le mot "frère"... Père lui répondit un peu plus doucement.
Nous étions non seulement choqués mais nous nous sommes également dévisagés les uns les autres.
- Une minute! Vous ne sous-entendez tout de même pas que l'un de nous a commis cette abomination! Dosei avait vraiment l'air offusqué quand il a demandé ça à père.
- Qu'est-ce que ça signifierait d'autre?
- Il y a d'autres explications père... Vinasu a répondu d'une voix étouffée.
- Oui! Il voulait peut-être nous mettre en garde! A renchérit Tennosei.
Père est resté silencieux avant de se tourner vers moi.
- Et toi, Daichi? Je ne t'ai pas entendu prononcer un mot depuis le début.
Je me suis soudainement sentit paniqué en voyant tous les regards se tourner vers moi. Tu sais à quel point je déteste qu'on me place au centre de l'attention... Et pourtant, le moment était venu pour moi de prendre la parole. Rien que d'y repenser, j'en ai des frissons...
- Euh... Je ne pense pas... Que l'un de nous ait fait ça...
Père s'est mis à rire... Mais il n'avait pas ce rire si chaleureux que nous aimons tant. Celui-là était terrifiant.
- Et vous croyez que je vais vous croire? L'un de vous a tué mon fils et le paiera de sa vie!
Après nous avoir dit ça, il a tourné les talons et a quitté la pièce. Les gardes nous ont prévenus qu'à partir de demain, nous serions placés sous haute surveillance et nous resterons confinés dans nos domaines. Non mais tu y crois, toi? Je me demande si un de mes frères a vraiment assassiné Meiosei...
8 mars
Ma très chère Mun,
Tant de choses se sont passées depuis ma dernière lettre... Tant de choses...
Tout d'abord, comme je te l'avais déjà dit, père nous a tous confiné dans nos domaines en espérant faire avouer l'un de nous. Mais personne n'a avoué quoi que ce soit... Sans doute parce qu'aucun de mes frères n'avaient tué Meiosei... Nous sommes restés un mois entier sans pouvoir avoir de nouvelle de qui que ce soit. Père est venu nous voir un par un pour nous questionner sur nos faits et gestes mais il n'a rien découvert.
Le mois suivant, père nous a de nouveau convoqué au tribunal. Il n'avait plus son air terrifiant de quand il croyait encore que l'un de ses fils était un criminel. Non... Il avait l'air fatigué... Vidé de ses forces... Il nous a appris qu'il avait reçu la visite de quelqu'un. C'était le rescapé d'un autre système... Cette personne lui a conté son vécu: elle aussi était issue d'une longue fratrie. Mais, un jour, l'un de ses frères a été tué, ou du moins c'est ce qu'elle croyait. Ils ont cru qu'une personne de sa famille était le coupable jusqu'à ce qu'un second frère meurt. Ils avaient tous été arrêtés, comme nous, alors leur culpabilité a été remise en cause. La personne nous a expliqué qu'un individu c'était manifesté auprès d'eux. Elle nous a dit que ce même individu c'était attaqué à ses frères les uns après les autres... Apparemment, le type qui avait attaqué notre rescapé avait pompé l'énergie vitale de chacun de ses frères. Elle a appris plus tard que ses frères n'étaient pas totalement morts. Mais ils ne sont plus tout à fait vivants non plus. A vrai dire, ils se sont transformés en une énorme sphère sans vie que leur agresseur a surnommé "planète"... Quel drôle de nom...
Une fois ce long discours terminé, père nous a supplié de le pardonner... Nepuchun a refusé et est parti sur le champ. Personne ne l'a retenu... Nous aurions dû... Après ces évènements, nous avons été placés non plus sous haute surveillance mais sous haute sécurité. Père voulait nous protéger, mais je crois que ce qui est arrivé à Meiosei aurait dû nous faire comprendre que c'était fini pour nous dès le départ...
Bref, dans les mois qui ont suivis, mes frères sont tombés les uns après les autres. Et à chaque fois, l'agresseur nous envoyait une lettre pour nous narguer. Dans ces torchons, il nous donnait le nouveau noms dont il avait affublé les restes de mes pauvres frères.
Meiosei est devenu Pluton...
Nepuchun, Neptune...
Tennosei, Uranus...
Dosei, Saturne...
Mokusei, Jupiter...
Sandatsu, Mars...
Et... Daichi... Terre...
Mun... Je crois qu'il va s'en prendre à moi bientôt... Et... Si je tombe... Enfin... Tu sais... Je t'en supplie, fuis loin... Je ne veux pas qu'il te fasse du mal...
Adieu...
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Ici, Vous trouverez un recueil de nouvelles que j'ai écrite au fil du temps.
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Vous êtes arrivé à la fin