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Livia Cottaz

Grenoble.
Livia Cottaz
Le 19/11/2024 Cher journal, Il est 21 heures de soir J..Je ne les supporte plus... Elles ont gagné, elles ont gagné et tout ce que je peux faire c'est chialer dans ma chambre parce qu'elles ne veulent pas foutre la paix. Je voudrais tellement que tout ça s'arrête, je voudrais tellement qu'on me laisse tranquille. Il n'y a qu'un seul moyen pour ça... Je ne sais pas si c'est paranormal ou si c'est ma putain de conscience, mais je ne le supporte plus. Je me vois déjà la corde au cou, mes jambes se balançant dans le vide, rien qu'à cette pensée, ces ombres étirent leur horrible sourire, je n'ai plus qu'une chose à faire... C'est bien ce à quoi vous pensez...
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Livia Cottaz
23/11/2024 Cher journal, Il est 20 heures du soir, Je crois que je n'ai jamais eu autant envie de vomir en pensant à une affaire de suicide. Mon collègue venait de me contacter par talkie-walkie alors que j'étais en patrouille dans un quartier voisin. Un résident aurait été dérangé par une odeur nauséabonde provenant d'un appartement proche du sien qui était censé être inhabité. Après plusieurs tocs à la porte pour savoir si tout allait bien, il prit le risque de baisser la poignée et la vue qu'il lui avait été offerte le fit vomir instantanément. Le corps d'une femme, écroulé au sol, un tabouret loin d'elle et une poignée de rats qui fuyaient le cadavre en décomposition dans leur couinement aigu. Une fois face au corps, j'ai moi-même dû retenir la remontée que je sentais arriver dans ma gorge. Avec mes collègues, nous avons tout inspecté et j'avancerai sur ce dossier demain. J'essaierai de découvrir qui était cette personne.
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