Papillon blanc
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Dans sa communauté, Eden a l'âge de se marier. Ses proches et amis lui organisent des rencontres avec des jeunes gens, mais Eden vit les choses de manière très intense. Chaque nouvelle histoire provoque en elle un tsunami, et génère en elle d'autres sentiments confus.
Pourtant, malgré le caractère solennel de ces rendez vous, elle attend avec fermeté l'âme sœur, et un signe du ciel...
Un nouveau genre, qui vous mènera dans une approche nouvelle, ancrée dans un fort contexte religieux et culturel, au cœur d'un Paris contemporain.
Pourtant, malgré le caractère solennel de ces rendez vous, elle attend avec fermeté l'âme sœur, et un signe du ciel...
Un nouveau genre, qui vous mènera dans une approche nouvelle, ancrée dans un fort contexte religieux et culturel, au cœur d'un Paris contemporain.
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Défi
L'intitulé de ce défi m'a rappelé ma "crise poétique" de mes treize ans, où j'ai écrit de manière compulsive des poèmes que je lisais à mes amies après l'école.
J'ai ressorti ainsi une pile de cahiers, pas si vieux ;)
J'ai redécouvert toutes les thématiques que j'avais abordées, mes petits rêves cachés, les délires et mes passions trop nombreuses de l'époque, et mon grand idéalisme adolescent.
J'ai aussi eu la tentation de retoucher certains écrits, mais je m'en suis empêchée, pour garder leur authenticité.
Bonne lecture, et n'hésitez pas à commenter!
J'ai ressorti ainsi une pile de cahiers, pas si vieux ;)
J'ai redécouvert toutes les thématiques que j'avais abordées, mes petits rêves cachés, les délires et mes passions trop nombreuses de l'époque, et mon grand idéalisme adolescent.
J'ai aussi eu la tentation de retoucher certains écrits, mais je m'en suis empêchée, pour garder leur authenticité.
Bonne lecture, et n'hésitez pas à commenter!
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L’Andalousie médiévale, cette belle et poétique Espagne mauresque tremblante sous la la férule des royaumes épars.
Rav Saadia Gaon, une étoile dans la littérature juive, dans la Babel de la fin du premier millénaire.
Samuel Iben Nagrella, le grand vizir juif et son fils Yossef Iben Nagrella.
Rachel, une jeune fille poétique et plein de rêves, qui grandit dans son village de Palma à l'ombre de ses palmiers et de son ciel limpide.
Un destin mystérieux qui va traverser cinq générations, unir des âmes et des familles, à travers l'exil, la captivité, l'amour et des rivages aux multiples couleurs.
Rav Saadia Gaon, une étoile dans la littérature juive, dans la Babel de la fin du premier millénaire.
Samuel Iben Nagrella, le grand vizir juif et son fils Yossef Iben Nagrella.
Rachel, une jeune fille poétique et plein de rêves, qui grandit dans son village de Palma à l'ombre de ses palmiers et de son ciel limpide.
Un destin mystérieux qui va traverser cinq générations, unir des âmes et des familles, à travers l'exil, la captivité, l'amour et des rivages aux multiples couleurs.
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Défi
Mes petits soirs bleus et parfumés
Vapeurs qui s'élèvent en volutes
Dans l'air par les roses embaumé
Doucement j'ai le coeur qui bute...
Les paravents bordeaux,
Les rires des convives, les blanches robes
La baie vitrée ouverte sur les buissons chauds
Qui guettent la fraicheur de l'aube
On aime la vie, on cache en soi
Des choses lourdes pour un coeur grand
On virevolte, on aime l'émoi
Cet envol d'un coeur adolescent...
On croise des regards multicolores
On hume ces effluves estivales
Le cliquetis des couverts, le soleil qui se dore
Qui me nimbe de sensations fatales...
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Défi
Sept mois que l'on s'est rencontré pour la première fois
Je lui lirai ce poème ce soir ...
Je lui lirai ce poème ce soir ...
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Seule dans ces rayons de soleil,
Dans ce vent de Paris, au milieu des silhouettes,
Dans ces lobbys d’hôtel, à l’heure vermeille,
A l’heure de la prière muette,
Seule encore, sur cette route étincelante,
Celle sur laquelle je marche à pas feutrés,
Vingt-deux années de joie éprouvante
Effaçant ces larmes à peine montrées
Je brûle les étapes, je gravis des échelons,
Le vent me fouette le visage, je cours,
J’attends immobile, sans arrêt, la sueur au front
Mais je rencontre sans cesse ces détours
Je me sens légère, je me sens belle,
J’aime la vie, j’aime m’émouvoir,
J’aime cette errance, cette solitude frêle
J’aime penser encore et encore, tous ces petits soirs
J’aime la vie quand elle est intense,
Je pense à lui, être encore inconnu, à sa route
Je prie pour lui, je me demande ce qu’il pense
Je calme sans cesse un cœur en déroute…
Je me ris de moi, de ma candeur,
Je regarde ma route, et je guette le carrefour
Je guette la rencontre des cœurs
Je guette et j’entends de mon cœur des battements sourds.
Je lève sans arrêt les yeux vers le ciel
Je Le prie avec mon cœur romantique
D’exaucer mon rêve de miel
D’apporter ce moment magique
Ils ont défilé devant mes yeux, tous ces visages du passé
Il s’est imposé à moi, le néant du présent
Elle s’est montrée à moi, une vision pressée,
Celle d’un avenir éblouissant
J’ai l’impression d’avoir voyagé,
D’avoir tant découvert dans mon cœur
La culpabilité, l’incertitude mitigée,
L’attente, la confiance, l’impatience, la candeur…
Mais certains rivages restent encore là-bas à l’horizon
Guettant à leur tour ma venue,
Pour m’offrir les plus belles des sensations
Ce qu’en rêve je n’ai jamais vu
Je tombe et me relève,
J’espère, désespère, et je repars
Vers de nouveaux espoirs, de nouveaux rêves
J’ai toujours peur de ce mot : « tard »…
Des nouvelles rencontres, des questions
Des moments peints en toutes les couleurs
Des visages, des âmes, des vies, des puits sans fond
Et puis sans cesse progresser sur cette toile de fleurs
Sur ma route, beaucoup de croisements,
Beaucoup de carrefours, d’arrêts sur image
D’autres routes qui vont venir passer la mienne le cœur battant,
Mais toujours pas le chemin totale fusion pour tous les ages…
Les berges du Rhône, les bords de Seine
Les cafés sous la pluie, sous la nuit
Toutes ces toiles de fond, le bois de Vincennes
Ces endroits sans nombre, ces lobbys…
Je suis encore un blanc papillon
Les soirées d’hiver sous les arcades arrondies
La lumière orange des lampadaires qui dardent leurs rayons
Qui sait ce que mon cœur me dit ?
Je réfléchis, j’essaie de voir clair,
Je me prends la tête, je me perds
Alors je me dis « arrête de faire la fière »
Sois heureuse, et parle à ton Père,
Je me dis "aime ces moments
Apprécie cette attente cette expectative
Cette fureur des sentiments
Cette impression de longer indéfiniment la rive
Respire la joie, et non pas le manque le creux
Chante la vie, ceux que tu as croisés,
Ils ont raccourci ta route, ton chemin tortueux
Ils t’ont rapprochée de ta seconde moitié…"
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Défi
Passionnée, amoureuse jusque dans la moelle, je te dis de poursuivre ta route
Je préfère ton bonheur au mien.
Adieu
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Défi
Des rires cristallins se répandent comme une rosée
Un amour profond se cache au creux des murs
La porte d'entrée en verre est toute irisée,
Et lance des perles de lumière sur la haie de mûres
Comme un prince, éblouissant de dignité
Il gravit les marches du perron, du haut de ses 70 ans
La batisse pleine d'une beauté enchantée
Semble au-dessus de l'espace et du temps
Ses enfants, ses petits enfants, sa belle progéniture
L'accueillent dans l'entrée somptueuse
Il pénètre la grande salle à manger ouverte sur la verdure
Sa petite fille en robe de mariée avec son expression doucereuse
Lorsque le regard et les sens s'aventurent dans l'escalier sculpté
Les chambres des proches projètent une douce allégresse
Au détour des couloirs, on sent l'odeur du bois, de la noce et de la fébrilité
Les membres de la famille descendent en liesse
Là dans le jardin entouré de rosiers vermillons,
L'aieul ressort et retraverse les marches d'un bruit sourd
Il bénit ses descendants face à la grande maison
Qui a tout des plus beaux palais d'amour...
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Dans nos petits soirs timides d’été
Ces petits moments bleus et parfumés
Pleins de magie et de gaité
Ceux que je sais qu’on a aimés
Près de l’opéra Garnier, près des escaliers
En sortant du métro, sous les arcades arrondies
Sous la pluie d’aout, au détours des sentiers,
Qui sait ce que ton cœur te dit ?
Dans ce beau parc à l’heure magique
De ce soleil qui se dore sur la verdure
Des mots qui se pressent en notes de musique
Enflammés ou dans un murmure
Tant de phrases dites et retenues
Liées et déliées, prononcées et inaudibles
Toute une cascade de notes émues,
Rieuses, mélodieuses et intangibles,
Tous ces mots-là, ces phrases, ces rires
Ceux que je dis avec mes lèvres ou avec mon coeur
J’aimerais s’il te plaît te les offrir
Comme un bouquet de fleurs
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Défi
Si le monde était parfait, il aurait été imparfait. Car il n'aurait pas été perfectible.
Ce en quoi nous êtres humains dépassons la perfection des anges.
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Défi
Une vague brume et puis cette supême dignité
La douleur plane dans l'air comme un puissant sceau
Qui signe la fin et le début...
La brique rouge et ses reflets noirs
l'arrondi et les pierres des pavés rouilles
Les cascades de branches nues, qui dévalent mélancoliquement
La brume qui se meurt
Dans la gravité de l'heure
La foule compacte se presse sur le trottoir
Immobile, anxieuse, parcourue d'un sourd mouvement
Une vague imperceptible,
Comme un frisson qui court
Dans un millier de corps,
En symbiose,
En larmes furtives.
Des silhouettes, ombres noires chapeautées,
Passent dans ce suprême silence
Des élèves à travers le temps,
Dizaines de visages au regard hagard
Sont sortis aux portes,
Ce vaste édifice les a recrachés,
En honneur à la défunte.
D'un coup
La rumeur se meurt.
Elle disparait dans la froideur de cette fin d'Octobre.
Des lumières vagues,
Un halo jaune pale et sale
Passe dans les nuages gris
Alors que le cortège s'engage
Dans la ruelle légendaire
La mort certes
Mais une perpétuité dans le temps
Qui brise les choses
Et s'enfonce dans l'intangible et l'ineffable.
Le convoi moteur éteint
Hommes et femmes inconnus
Et plus poignant que tout,
Le regard reconnait entre tous
La silhouette du directeur presque orphelin
Eblouissant de dignité dans sa douleur
O qu'il est beau ce respect
Cette déférence accordée à la disparue,
Qui fait de toute cette scène
L'accompagnement d'une féminité suprème
Vers sa dernière demeure
Au fin fond de l'Angleterre...
"La voix de mon Bien aimé a frappé,
Elle a voulu cueillir une rose, ma soeur..."
La voix se brise
Et son écho court se perdre dans les ruelles
Pour faire tressaillir les coeurs...
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