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chimère nocturne
Niels est un personnage éthéré. Doux. Calme. Rempli de finesse. Laissant la vie glisser autour de lui sans sembler s'y fixer.
Lui si fiable, si attachant, si bienveillant ... qui soupçonnerait l'ampleur de ses doutes et de ses failles?

Cette histoire est celle de Niels, et de la rencontre après laquelle il ne fut plus jamais le même.

* * *

Aucun animal n'a été blessé pendant la mise en place de l'intrigue, les boites de chewing-gum mâchonnés ont été mises au recyclage, et mes nuits d'écriture sont éclairées par des LED basse consommation.

Blague à part: WARNING

Pour public MAJEUR, AVERTI.
Contient uniquement des scènes de relations parfaitement consenties, respectant totalement la charte de déontologie.
Veuillez changer de lecture si les critères mentionnés ne vous correspondent pas.
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chimère nocturne
Une parenthèse
le temps d'un mois de Juin
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Défi
chimère nocturne
C'est un petit texte sans prétention, histoire de ne pas rouiller.

bises

Chim.
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chimère nocturne
Si on vous dit Werther, vous pensez à quoi? Au héros de Goethe? À l'Opéra? Non, personne ne pense à l'opéra. Parce que personne ne le connaît. Moi non plus d'ailleurs. Enfin maintenant si. On pense plutôt aux caramels anglais, les trucs qui collent et que franchement, seul le chien diabétique de votre grand père accepte parce qu'il n'y a pas le droit. Moi, c'est juste un pseudo. Celui qui a germé je ne sais comment de mon esprit pour aller se coller en tout petit dans les cases d’inscription du forum où je poste mon histoire. Des fois votre subconscient fait des trucs tout seul, sans vous rendre compte, et des fois c'est juste aussi bien. Sauf qu'il y a toujours un lien avec votre réalité. Et c'est là que ça commence à moins aller.
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chimère nocturne
Une histoire enfouie.

Mais jamais oubliée...
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chimère nocturne
une petite tranche de vie pour les Nostalgiques
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chimère nocturne
Petite histoire toute simple réunissant ce que j'aime:

un peu de nuit, un mec perdu, et une histoire d'amour

enjoy :)
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Défi
chimère nocturne


- Qu’est ce que tu fais tout seul assis à ton bureau ? Attends, j’arrive.
- Le chat, dégage.
- Je vais plutôt me mettre dans ce sens-là, je vois bien au travers de la fenêtre. Tu as une belle vue d’ici, humain.
- Le chat, pousse-toi, je ne vois plus mon écran.
- C’est quoi cette drôle de bête avec un fil qui dépasse, là ?
- C’est ma souris, maintenant décale tes nobles fesses de devant mon ordi, que je puisse travailler un peu.
- Ok, je te concède 20 centimètres d’espace vital, mais n’oublie pas que ton bureau est aussi le mien. Hum, hum… le nez au vent c’est comme ça que je suis bien. Ça ne sent pas un peu la croquette en provenance du salon ? Faudrait que je bouge pour le savoir. Mais je suis bien, là, sur ce rebord de table.
- Ah voilà, je peux enfin travailler, tu es trop bon mon seigneur.
La maître peut enfin continuer sa formation tranquillement. Poudoum poudoum poudoum… à peine quelques minutes de répit plus tard, le chat repasse dans le champ de vision et vient marcher sur le clavier.
- Je m’ennuie… intéresse-toi à moi…
- Ah non ! mais tu vas tout m’effacer… pousse-toi !
- Non. Ma maison, mes règles.
Attrapage du chat, dépose du chat par terre, reprise de la formation en ligne.
Œil mauvais du chat. Cogitation en phase avec l’œillade. Le parfait bon maître ne se doute pas du danger en embuscade, ou du moins fait-il semblant pour avoir la paix.
Erreur stratégique sans doute.
- Aie !!! retire tes griffes de ma cuisse ! soit tu montes sur mes genoux, soit tu restes par terre, mais ne reste pas coincé entre les deux !
- Je fais ça moi ?
- Allez, monte.
- C’était bien mon intention.
- Bon, tu te tiens sagement maintenant, il faut que j’avance.
- Ok, je vais faire un peu de toilette alors.
- …
- …
- Le chat, arrête de te laver en faisant pleins de bruits pénibles, ça m’énerve.
- C’est toi qui l’as voulu. Je n’y peux rien si tu es faible.
Arrêt de la formation en ligne. Lever du maître avec le chat dans les bras. Ouverture de la porte du bureau. Dépose du chat par terre. Fermeture de la porte du bureau.
Le chat miaule. Fort. Et longtemps.
Le maître s’arrache les cheveux. Prend son ordi et s’installe dans le canapé du salon.
Le chat monte sur le canapé à côté du maître. Puis sur le maître.
Et tout est à refaire, jusqu’à un prochain déménagement.
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chimère nocturne
j'ai décidé de compiler ici toutes mes petites nouvelles, parfois d'une seule page à peine, pour éviter d'étaler tout cela. certains sont d'anciens textes ressortis des cartons.
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Défi
chimère nocturne


A l’heure où les gens rentrent chez eux pour préparer le repas, ou pour sortir le chien qui quémande derrière la porte depuis trois heures, ce type là avait une autre idée en tête.
Je finissais de vider ma corvée de courses dans ma vielle mini lorsque je le vis.
Une grosse vingtaine d’années, les lunettes sur la tête en train de se balancer et l’air concentré de celui qui redémontre la théorie de la relativité. Sauf que planté devant une machine à glaçons, en train de s’escrimer à faire rentrer des pièces dans la fente à carte bleue, ça m’a surtout donné envie de rire.
Lui ne départit pas de son calme. Sagement, appliqué, il rentra ses pièces plus bas. Le premier sac tomba plus vite que prévu, et sans prévenir, finit éparpillé sur ses orteils.
Je le vis sursauter hors de ses tongs, et j’éclatai de rire pour de bon. Comme fait exprès, j’échappai à mon tour mon pack de lait. Une bouteille anarchique en profita pour se lancer le défi personnel de dévaler l’allée plus vite que son ombre.
Je réprimai un juron. J’avais mieux à faire un samedi soir que de le passer à quatre pattes le nez dans les pots d’échappement.
Elle arriva à proximité du type, la coquine.
Ça commençait à ressembler à un coup monté, cette affaire.
Nous étions là, tous les deux, moi avec une bouteille de lait dégoulinante au bout des doigts, et lui avec des glaçons gelés entre les doigts de pied. Difficile de dire lequel de nous deux avait le plus envie d’être ailleurs, à ce stade.
- Belle soirée, ironisa-t-il en récupérant un deuxième sac, intact celui-ci.
- Je ne l’aurais pas rêvée plus parfaite, répondis-je en rentrant dans son jeu.
Tandis que je cherchais un mouchoir dans mes poches pour éponger mes dégâts, je le vis transbahuter son énorme sac dans son coffre. Puis un autre. Suivi d’un autre. La vache ! Mais qu’allait-il pouvoir bien faire avec toute cette flotte en cubes ?
Comme je ne bougeais pas, hypnotisé par son ballet incompréhensible et son air sérieux, je me mis à commenter. Vu que j’étais là, planté à côté de lui, et que je ne le gênais apparemment pas, autant en profiter !
- Grosse fête en perspective ? tentai-je nonchalamment, le sourire aux lèvres à l’idée de la quantité de mojito qu’il allait bien pouvoir concocter.
- Pas tout à fait… ça vous dérangerait de m’ouvrir la portière, tout ne rentrera pas dans le coffre ?
Je m’exécutai de bonne grâce, l’observant pas très discrètement. Il était plutôt marrant dans sa galère.
- Vous avez prévu de renflouer la banquise ? spéculai-je à nouveau.
Il me jeta enfin un coup d’œil en biais, soupesant le sérieux de ma question et l’intérêt de me répondre. Puis, visiblement embarrassé, il se frotta la joue et avoua :
- Juste un pari idiot… Vous pensez qu’il m’en faut encore beaucoup si je veux pouvoir sculpter la tour de Pise dans mon appartement ?
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Défi
chimère nocturne
Et le battement d'une nappe à carreaux avait le pouvoir d'un ouragan?

Et pourquoi pas?
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Défi
chimère nocturne
Je me suis souvent demandé comment aurait été mes années lycée si je les avais vécues aujourd’hui. Souvent, je me dis que les choses auraient été plus faciles. Plus rapides. Mais, sans doute, cette époque là était parfaite pour les timides comme moi. Parce qu’il fallait aller à l’école pour voir. Pour entendre. Pour frôler et découvrir le rire du mec qui vous plaisait. J’ai des souvenirs d’après-midi, chez moi, roulée en boule dans ma couette à écouter Scorpions, à me rappeler un sourire, une conversation. En m’imaginant qu’il faisait de même, et qu’il pensait à moi. C’était l’époque des regards en coin et des cœurs qui palpitent. Où obtenir un numéro de téléphone ne servait pas à grand-chose, car il n’y avait pas de portable, et des parents dans les cuisines. Il faisait bon imaginer des histoires, des moments volés, fantasmés. Puisque la réalité nécessitait du courage, d’oser l’aborder si on voulait se rapprocher. Et le voir encore un peu plus. J’ai volé un négatif de photo une fois, et je l’ai fait retirer, en souvenir d’un voyage scolaire et de celui d’un beau danois. Je l’ai gardé longtemps, pour ne pas oublier. J’ai la sensation d’un temps ralenti, en suspens, entre conscience
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