Dans ce recueil de poésies (présenté ici en extraits et en version provisoire) il est certes beaucoup question d'amour, mais le thème dominant est la mélancolie, cette espèce de « sentiment d'une tristesse vague et douce » que l'on porte (ou pas) en soi depuis toujours et va s'assombrissant généralement au fil du temps. Elle est l'ombre portée de la quête amoureuse obstinée d'un parcours de vie, de son aube à son crépuscule, avec ses hauts et ses bas : le mien ? peut-être ! Le vôtre ? qui sait !...

Pour contacter l'auteur : charlentoine@sfr.fr

Le recueil complet (environ 90 poèmes) est disponible à la vente sur le site "coolLibri" à la rubrique "bibliothèque" puis "Poésies" au prix de 10 €.

De quoi est-il question dans ces textes satiriques ? Avant de répondre peut-être est-il utile de rappeler ce qu’est une satire. Pour Auguste BARBIER, poète protestataire du XIXe siècle : « Ce sont des esquisses de mœurs, des croquis de quelques folies et même de quelques vices du temps, avec le rire de la muse comique ». Mes textes, avec une ambition littéraire et intellectuelle raisonnable s'efforcent de creuser dans cette même veine, de barboter gentiment, au gré de mon humeur, dans la mare de nos petits travers ordinaires en proposant des petites histoires ou saynètes loufoques qui sont généralement dans « l’exagération de la pensée et la disproportion des modèles ». Chacune de mes satires, conformément à la règle du genre, est donc un mélange d’amusement et d’interpellation (cette dernière à dose modérée) mais il est bien clair que je n’entends proposer aucune solution sérieuse à quoi que ce soit, ni délivrer aucune vérité ; disons que je me contente d'observer et de ricaner, sans craindre l'autodérision.
Pour donner une dimension un tant soit peu lyrique à l’ensemble, j’ai pris le parti d’écrire en alexandrins ; personnellement je trouve que cela pose un texte et lui donne une musicalité de bon aloi. En l’occurrence, j’ai suivi la maxime du regretté Jean POIRET (qu’il réservait au mariage) : « Tant qu’à faire une connerie, autant la faire en musique ! » Un dernier point enfin : il me faut ici présenter des excuses aux puristes qui ne manqueront pas de trouver que mes vers prennent certaines libertés et que MALHERBE trouverait à redire relativement aux règles de la versification française ; c'est possible, mais ce n'est pas parce qu'on aime jouer du tambour qu’on souhaite forcément entrer dans la fanfare de la Garde Républicaine !
En résumé, cet ouvrage s'adresse (mais pas exclusivement) à un public amateur de belles-lettres et de gaudriole, lequel j'en conviens ne constitue pour l'heure qu'un public de niche.
Je précise enfin que les textes qui suivent ne sont pas définitifs et font encore l'objet de corrections avant publication.
Ceci étant dit, il me reste à vous souhaiter une agréable lecture.
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