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Bientôt vingt-quatre heures que j'étais seul, coupé du monde réel ou plutôt virtuel dans lequel on m'insultait puis me laissait à l'écart et ce de façon récurrente. J'avais décidé de ne plus me battre, de me laisser faire et de ne plus regarder ces messages de haine.
C'est dans ma maison à Rouen que je m'étais renfermé sur moi même. Mes parents étaient partis en vacances, m'abandonnant dans cette immense maison vide, seul façe à mes agresseurs. Ce sentiment d'être une personne différente, toujours égoïste aux yeux des autres, je le ressentais depuis longtemps au plus profond de moi tandis que de multiples questions surgissaient, résultant d'une longue réflexion avec moi-même...
Combien de temps cela prendrait-il pour qu'une personne dans ce monde si vaste, soit amenée à se soucier de moi et à vérifier que j'allais bien là où j'étais ?
Après de nombreuses heures assis sur mon lit, j'avais tout d'abord pu affirmer que personne ne se soucierait jamais de moi, et qu'en plus, je n'en valais peut être pas la peine.
Des amis, je n'en avais jamais eu. Des parents, j'en avais mais n'avais jamais pu parler de ma détresse et de ce que je vivais ou ressentais. Cette question était donc inutile, je ne devais pas attendre l'aide de qui que ce soit. Personne ne viendrait, de sorte que je pourrais mourir seul sans que quelqu'un ne m'en empêche.
Mes sentiments étaient décuplés ce soir-là. Je discernais en moi un désir d'arrêter toute opposition ; simplement de mettre fin à toutes mes souffrances, à ma douleur incessante, à ma tristesse constante et aux insultes que l'on m'adressait chaque jour.
Ce monde je n'en voulais plus. Ces êtres aussi mortels que moi, je n'en voulais plus. La violence qui animait les êtres humains m'écoeurait et leur volonté de briller sur cette scène qu'est le lycée me laissait perplexe. Je ne comprenais pas le monde dans lequel j'existais. J'étais différent.
Alors les larmes coulèrent lentement sur mes joues. J'avais peur. Mon angoisse résidait dans le simple fait qu'il était possible que l'on ne retrouve jamais mon corps. J'étais affolé par l'acte terribles que j'allais exécuter, car oui je l'avais décidé, j'allais mourir.
Pourquoi personne ne voulait m'en empêcher, personne pour venir vérifier que j'allais bien. Je devais être en cours aujourd'hui, je n'y étais pas allé et aucun camarade de classe ne m'avait contacté pour me demander si j'allais bien. Pourquoi ?
Questions après questions, je devenais de plus en plus anxieux. Ma famille se fichait également de mon sort, ma mère devait avoir reçu un message du lycée comme quoi j'étais absent ; pourtant, personne ne m'appelait. Sur les réseaux sociaux, aucun message. Aucun appel. Aucun message.
Mon coeur battait de plus en plus vite, je devenais fou. Le sang coulait de mes avants bras, un ciseaux posé à côté de moi. Cela faisait alors plus de vingt-quatre heures que l'on m'avait abandonné, je sombrais dans le chaos, dans un harcélement profond, celui qui m'avait mené à ma perte sans que personne ne s'en inquiète. J'étais déjà mort, n'existais plus réellement aux yeux des autres.
La vie continuait tandis que mon agonie commençait. Personne n'était venu.
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Courte nouvelle caractérisant le "fil des émotions" d'un individu, d'une adolescente, prête à faire le grand saut dans la nuit …
La valeur de la vie ne peut se mesurer que par le nombre de fois où l'on a éprouvé une passion ou une émotion profonde. De ce fait, je souhaite ici vous procurer ces émotions, rien qu'une fois afin de pouvoir vous dire : ça y'est j'ai vécu car j'ai lu !
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Rien qu'une larme, une seule qui perle le long de ma joue ; une seule due à l'évaporation d'un amour démesuré, l'abandon d'une femme, qui vous regarde par sa fenêtre et vous juge, jetant sur ma pauvre personne, sa cruelle damnation ; je courrais et ne m'arrêtais pas, essayant d'oublier ce mal que l'on m'avait fait, évitant l'amour toxique qui régnait encore au creux de mon tendre cerveau ; que diable, je n'en peux plus d'aimer, pourquoi le faire si c'est pour souffrir, je ne peux m'en remettre, de ce drame amoureux, malheureux, et miséreux je suis dans cet amour qui ne sera jamais fini ; évidemment que je l'ai voulue cette passion éternelle, alors je m'y accroche, je récupère un à un les fragments d'un coeur en miette, le mien ; pourtant rien ne va plus, cette fille qui m'a semble-t-il aimé, puisse-t-elle m'aimer encore nom de Diantre... je ne peux exister, rien qu'une seconde car amoureux je suis, demain peut être d'une autre fille, à jamais l'homme ne pourra cesser d'aimer et ainsi d'exister, son destin amoureux, cet homme le retrouvera dans d'autres bras, celui d'une douce Joséphine, d'un saint vous tendant ses mains, vous prenant au creux de ses seins et vous aimant sans vous lâcher en chemin; ainsi l'homme ne sera jamais seul, car amour il retrouvera et son deuil il fera.
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Je m'envolais vers mon patelin nommé Beauvais, l'idée m'apparut alors de faire appel au bon vieux Blablacar afin de m'y amener. Ainsi, l'annonce de Patrick m'apparut comme idyllique...
Le conducteur avait de bonnes notes, de bons avis, alors en tant qu'adolescents encore inexpérimenté avec le coviturage, je pris la décision de faire le trajet en la compagnie de ce cher ami, j'ai nommé Patrick !
Première anecdote, il était 16h et il pleuvait des cordes incessantes sur la belle ville normande de Rouen. Je m'en souviens encore de ce premier contact avec ce cher bon vieux breton, quel souvenir si doux ... ou plutôt venteux et pluvieux !
Je montais dans sa voiture, une musique bretonne à mes oreilles, un son à l'apparence chaleureuse mais devenant vite insupportable. Une joie pour moi qui aime la musique me disais-je au départ, mais cette joie se transforma très vite, je dirais au cours des dix premiers kilomètres, en cauchemar de la route...
Nous nous regardions la voyageuse et moi, nous demandant quand allait cesser cette si belle musique certes chaleureuse, mais aux tonalités identiques, même lorsque les chansons changeaient.
Alors, courageux nous ne disions rien. Patrick nous parlait de ses aventures de matelot car oui, ce bon vieux Monsieur était matelot en bretagne et travaillait également au Parc Astérix, il fût relativement difficile pour moi d'imaginer le rapport entre les deux métiers.
Peu importe me diriez-vous et vous avez raison. Cependant, ce n'était pas tout. En plus de la musique, une belle odeur se répandit dans la voiture. Celle de la campagne normande, et ses mille et une vache... un parfum de lisier de vache, quel douceur pour le nez, je peux vous le garantir mes amis.
Après tant de périples n'ayant pas destabilisé le conducteur Patrick, roi du volant et de la Bretagne, nous arrivâmes enfin près de Beauvais ; malheureusement, les aventures étaient encore loin d'être finies.
Il commençait à faire nuit, la musique résonnant toujours dans la voiture et Patrick je ne sais pourquoi, accélérait un peu plus, la peur d'être en retard qui sait ?
Mais ce cher breton ne savait pas qu'un radar s'apprétaient à le prendre en flagrant délit. Chose faîte, chose due. Patrick continua la fin de la route, abattu par cette belle amende qui nous confirma que les avis sur Blablacar à l'encontre de la conduite de Patrick, n'étaient pas fondés, voire faux.

Le temps passait à deux à l'heure, et mes yeux se fermaient lentement, la belle musique bretonne m'avait achevé. Puis, alors que nous étions dans les derniers virages de campagne, mes yeux ou la réalité, je n'arrive pas à savoir... décidèrent de me jouer un tour. Un sanglier tranquille, sans aucune panique trottait au bord de la route départemental. Je ne sais ce qui se passait, la peur m'envahit, alors d'un air honteux, je pris la décision de demander à ce bon conducteur qu'est Patrick, s'il avait vu la même chose que moi. Celui-ci ne m'écoutait pas, et il ne me répondit jamais.
La route la plus longue, la plus bizzare et l'expérience la plus originale et la plus extravaguante de ma vie. Ce sont avec ces aventures, que l'on se rend compte que Blablacar, c'est bien plus qu'un simple trajet avec de simples personnes....
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Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer ...
Je m'en souviens comme si c'était hier, de ces feuilles d'automne tombant sur ces vastes campagnes et de ce jeune garçon émerveillé devant la beauté des arbres dénudés. Nous allions nous promener ma grand-mère et moi dans ces champs couverts de moissons, que l'on commençait à récolter.
Mon enfance c'était cela. La découverte de lieux insolites, la prise de risques et l'inconscience dans de nombreux domaines, guidant souvent mes pas dans la mauvaise direction.
Mon enfance c'était cela. Les mercredis après-midi il n'y avait pas école. Le jeune écolier que j'étais pouvait vagabonder partout dans la grande ville. Je découvrais les joies de manger une petite viennoiserie en compagnie de mon inséparable mère-grand ; celle-ci était bien trop gentille avec le petit freluquet que j'étais. Nous allions souvent nous promener au Jardin des Plantes, ce lieu imaginaire dans ma tête d'enfant où le temps s'arrêtait. La seule chose qui m'importait alors, ce n'était pas tant de rester afin d'observer les fleurs, mais plutôt de courir pour aller au parc de jeu.
Mon enfance c'était cela. Des tours de manège, des films au cinéma ou l'odeur des gâteaux aux pommes à l'heure du goûter, que je devais uniquement à ma grand-mère.
Il y a donc des personnes et des lieux qui ont marqué et rythmé mon enfance.
Les vacances au ski, la bronzette de l'été à la mer, les cris et les pleurs de jalousie, sans oublier l'amour d'une famille qui m'entourait. L'enfance c'était cela. Nous étions protégés par les adultes, nous ne pouvions nous rendre compte du monde réel, celui des "grandes personnes".
Mais cela ne nous tracassait pas. Notre seul désir d'enfant était de jouer et nous amuser.
Mon enfance c'était cela. La cour de récréation qui m'a fait vivre pleinement cette enfance passée. Que ce soient les tournois de bille avec les copains, comme les matchs endiablés de football ou encore les innombrables cache-cache, nous avions nos occupations de jeunes bambins.
Mon enfance c'était cela. La joie des soirs d'été et le bonheur des flocons de neige en janvier, où l'inconscience d'un monde rêvé me faisait voyager.
A mon enfance et à tous ces lieux visités...
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Un pays, un Etat c'est avant tout un peuple. La démocratie y règne à mes yeux, car dictature il ne peut y'avoir dans un pays qui m'inspire, et me donne l'envie de voyager. La Finlande fait partie de ces pays démocrates. Un havre de paix où le temps s'arrête et où il est possible de profiter de l'air pur et frais caractérisant les pays Scandinaves.
Si vous recherchez un coin paradisiaque, avec une température élevée et des fruits exotiques, alors je vous déconseille ce pays. En effet, je me dois d'être sincère sur un point avec vous : il fait particulièrement froid sur ces terres et il vous faut être couvert pour vous y rendre.
Néanmoins, quelle joie pour moi de vous décrire ces belles étendues de neige blanche, ces lacs gelés où il est possible de patiner toute l'année. Un pays où le silence est votre plus grand ami ...
Oui je vous le dis, la Finlande est un pays formidable, un lieu qu'on ne peut détester. Il est important de rappeler que c'est le meilleur endroit afin d'observer les aurores boréales. Si je devais finalement poser un mot sur ce que l'on ressent, ce que l'on vit là-bas, alors je chosirais le terme "magique".
Il est nécessaire d'ajouter en même temps, qu'au fur et à mesure de mon séjour, je me suis rendu compte que les étendues d'eau, les nombreuses forêts et la nature mystérieuse permettant de nous promener au gré du vent, pouvait qualifier cet endroit de "paradis libre".
La liberté, l'égalité entre tous, l'entraide que j'ai pu aperçevoir entre les habitants ainsi que le bonheur qui se lisait sur tous les visages, me permet aujourd'hui, d'affirmer ce que je vous expose.
La gastronomie est fascinante, la cuisine finlandaise est vivante, les échanges autour de la table à chaque repas sont joyeux, chaleureux et la seule émotion qui vous parcoure à cet instant : le bonheur. Celui de vivre à l'état pur et de pouvoir vivre comme bon nous semble.
Malgré la courte semaine que j'ai passée, j'ai également pu skier sur ces terres si vastes et il m'est possible de vous avouer quelque chose: le ski là-bas est incomparable à celui que l'on pratique en France. Des centaines de kilomètres en Laponie vous permettent de vous évader, de vous retrouver, de réfléchir car oui, la Finlande m'a véritablement inspiré d'un point de vue général mais surtout littéraire.
L'endroit où l'on se sent en sécurité c'est bien dans cette région du monde, où le nombre de saunas dépasse selon moi, la population finlandaise. Quelle ironie me diriez-vous mais tout ce que je décris est vrai. La Finlande est tout simplement enrichissant, et une atmosphère vivante se dégage de cet Etat où l'on peut admirer de beaux films sous le merveilleux soleil de minuit.
Enfin, l'architecture et le design sont une preuve de la créativité dont font preuve les Finlandais. J'admire l'ensemble de ce pays, j'aimerais sûrement y vivre plus tard, mais ce paysage dépaysant me ferait perdre toute notion du temps, et ma vie qui passe à deux à l'heure en France, ne serait que poussière en Finlande; mais finalement ....
Ne serait-il pas préférable de vivre heureux dans un pays qui nous fais rêver et voyager à longueur de temps ? Encore une fois, et c'est ainsi que je vais conclure, la Finlande et ses proverbes multiples assurent qu'il n'y a pas besoin de lois quand on vit dans la paix. C'est cette paix et ce bonheur qui me fait donc choisir la FINLANDE
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Aux pieds des montagnes, à l'extrémité de la plaine, d'épaisses forêts entourent les terres arables et habitées. Chênes, châtaigniers, sapins, ifs, noisetiers, tous ces arbres se côtoient dans un foisonnement inextricable de verdure, entourant des grottes et des ruisseaux, ainsi que de somptueuses clairières. Une route traverse cette forêt, aux frondaisons si épaisses que parfois le soleil y entre peu.
Vous ne tremblez pas ? Attendez que tombe la nuit. La magie du jour s'éloigne, et ce ne sont plus des silhouettes d'elfes que votre imagination vous montre, mais d'autres êtres.

La nuit vient et les passants se perdent dans cette végétation devenue soudainement silencieuse. Le gazouillement des oiseaux a disparu, laissant bientôt place aux hurlements des loups. L’obscurité s’intensifie, l’air devient plus coupant et le silence plus dense. Comme derrière le rideau qui vient de tomber sur une scène, tout s’anime : les arbres s’étirent et changent de forme, les animaux sortent de leur cachette, le chevreuil ose une échappée dans la clairière, les sangliers labourent la terre à la recherche de nourriture tandis que je m'enfonce un peu plus dans ces terres sauvages.
Dans l’obscurité qui s’est refermée derrière moi et qui me protège, guidée par la lune, je finis par voir clair comme en plein jour. Alors, seule au milieu de l’univers, je m’abandonne. Chaque parcelle de mon être entre en résonnance avec une parcelle de la forêt en de subtiles correspondances : l’étoile scintille dans ma tête, la feuille frémit dans mon dos, l’insecte tambourine dans ma cage thoracique, l’herbe sèche se froisse dans ma nuque, les fleurs ne font qu'un dans mon coeur...

Cette douce forêt résonne en moi comme seule compagnie, l'amour que je lui porte dépasse toute cérémonie ; c'est ainsi que j'en ai fait une poésie, afin de décrire ces paysages typiques d'Amazonie...

Ô Forêt, toi qui vis passer bien des amants
Le long de tes sentiers, Dieu sait que je t'ai aimée,
Confidente de tout, des cris et des serments,
Nature à qui l'on pouvait tout confier.

Ô Forêt, souviens-toi de ceux qui sont venus
Un jour d'été fouler tes mousses et paysages colorés,
Couleur de feuilles, couleur d'écorces, couleur feuillue,
Ils t'ont vénérée, ô toi ma sainteté !

Ô Forêt, tu fus bonne, en laissant le désir
Fleurir, ardente fleur, au sein de ta verdure.
L'ombre devint plus fraîche : un frisson de plaisir
Enchanta les deux cœurs et toute la nature.

Ô Forêt, souviens-toi de ceux qui sont venus
Un jour d'été fouler tes herbes solitaires
Et contempler, distraits, tes arbres ingénus,
Et le pâle océan de tes vertes fougères

A nos forêt que j'ai aimées, simple légéreté dans cette merveilleuse vie que j'ai menée...



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Au coeur d'une campagne paisible, une jeune adolescente se réveille , sa journée débute ...

Tous les matins c'est la même chose ... le coq chante, mon chien aboie et mon sommeil se voit être perturbé par ce que j'appellerai "des nuisances sonores". Une nouvelle journée débute sous un soleil inexistant, et mon petit-déjeuner est immonde. La première question de la journée : pourquoi un bol de soupe posé devant moi sur la table de la cuisine ? Quelle idée de mettre ce genre de boisson à cette heure si matinale me demandais-je ?
Pourtant, rien ne m'aurait laissé imaginer que cette situation jusque-là désagréable et extravagante allait encore s'aggraver et devenir épouvantable. En effet, je n'étais pas au bout de mes surprises...
Au sein de ma chambre, un véritable capharnaüm. Sur mon bureau, des livres en pagaille et du côté de mon armoire s'étalent des sous-vêtements un peu partout par terre. Mais c'est sans oublier mon merveilleux miroir, en mille morceaux après le passage de mon adorable chien. A cet instant précis, je peux affirmer que la seule pensée qui vous parcourt est "vivement ce soir, hâte de me coucher".
C'est alors que je pris une rare décision. Celle de trouver mon maquillage que m'avait offert ma mère à Noël et penser à autre chose ; seulement je me mis à réfléchir à un léger détail. Je ne savais absolument pas me maquiller, d'ailleurs on ne m'avait jamais appris. Toute ma vie, j'avais essayé de répondre aux attentes de ma chère et tendre mère, devenir une vraie femme.
Mais il est nécessaire de faire ce constat...
Je n'étais ni belle, ni séduisante et ne répondait en aucun cas aux critères pouvant caractériser un individu comme étant du sexe "féminin".
Alors c'est d'un faux sourire que je pris mon fond de teint et de cette façon, que je commençais le massacre ! Mes joues blanches comme la neige et mon visage déjà affreux à mes yeux, prirent une toute autre dimension...
Le constat que je dus à nouveau faire était simple. Je ressemblais à une sorcière pailletée !
Le teint doré de mes paumettes ne m'avantageait en aucun cas, et mes cheveux que j'avais tenté de lisser étaient comparables à ceux des Jackson Five, le fameux groupe d'enfance de Michael Jackson. En somme, je pense que cette journée prenait l'allure d'un véritable désastre et je n'étais pas encore sorti de chez moi, une autre surprise m'attendait à nouveau ...
Dans mon jardin, la guerre avait eu lieu. J'avais sous mes yeux, un véritable champ de bataille. La nuit n'avait certes pas été facile, j'avais dû me réveiller à plusieurs reprise à cause de la soif incessante qui rythmait mes nuits ; néanmoins, la journée allait être bien pire, je le savais.
Pour revenir à la situation au coeur de mon jardin, il était intéressant de souligner que tout était détruit ! Les parterres de fleurs saccagées, le nain de jardin était retourné et les vitres de la voiture de mes parents brisées. Je ne savais pas qui était le responsable mais une chose était sûre : la malchance avait sonné à ma porte ce matin-là...
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Les jours avaient passés et les évenements de cette affreuse matinée se répétait. C'était donc un cauchemar, j'étais entré dans une boucle terrible ...
Un rituel matinal aux allures de film d'horreur [ ... ]
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Enfin quelle délivrance ! Je sortais enfin de ma cage de confiné ! Après des semaines, des mois à ne plus voir la lumière du monde extérieur, c'était enfin l'heure !
Oh oui, les rumeurs qui courent dans les rues ainsi que les promotions des boutiques m'avaient manqués. Enfin, je respirais, j'étais comme ressuscité et parcouru d'un bonheur qui m'avait souvent délaissé pendant ces nombreux jours, seul à me désoler dans ma chambre de dix mètres carrés.
Pourtant, l'heure de la sieste pendant toute l'après-midi, les séries Netflix pendant des heures sur le canapé et les heures passées à écrire sur Scribay c'était terminé. Désormais, le retour à la vie normale et sociale avait sonné. Mais c'est détendu et heureux que j'y retournais. Il faut dire que le confinement avait eu sur moi, un effet plus que bénéfique. Il m'avait permis de moins stresser à cause d'un éventuel exposé d'histoire, ou alors de ne pas oublier une fois de plus, ma carte de cantine afin d'aller au self. J'étais devenu pendant ces quelques mois, un être libre. Je faisais ce qui me plaisais, pouvait faire semblant de participer au Zoom organisé par les professeurs et avait la chance de pouvoir bénéficier des bons petits plats que ma mère préparaient.

Ainsi, le confinement, c'était avant tout revenir aux choses simples. C'était pouvoir être soi-même sans le regard des autres constamment braqué sur vous. Notre entourage devenait également plus important pour nous, nous devenions sensibles à pas mal de choses et pouvions même nous engager dans de nouveaux domaines. Pour ceux qui avaient la chance de jouir d'un espace extérieur, il était possible de respirer l'air frais et pur du printemps 2020.
Partager des moments en famille, regarder un film tranquillement le soir sans se soucier de l'heure du réveil le lendemain, c'était ça le confinement ... prendre du temps pour soi et ses proches.
Le confinement pourtant m'avait changé, il avait modifié la personnalité de la plupart d'entre nous. Me concernant, j'étais devenu plus calme, j'avais pris en maturité et avait pris confiance en moi. Mais une peur s'installait ...
Celle de ne plus rentrer dans les clous de la jeunesse, celle de ne plus intéresser mes amis après autant de temps. La solitude faisait bien sûr partie des méfaits du confinement. Je me sentais inlassablement seul ; malheureusement ce n'était pas la seule chose qui pesait sur chacun de nous...

***

[...] Par la suite, mon attitude envers les autres était soudainement modifié, je n'étais plus le même.
Pourtant, tout le monde restait soudé, les gens dans la rue semblaient heureux, je n'avais jamais vus autant de personnes me saluer sans pour autant me connaître. Le monde était en paix. La maladie avait emporté de nombreux proches, le drame avait donc cédé à la délivrance. Les morts étaient pour certains devenus fantômes. Le monde recommençait, et pour certains, la Covid n'existait plus.
Nous étions donc différents, mais nous étions plus unis. Le peuple se responsabilisait davantage. Je prenais plus d'initiatives, tant caritatives, qu'en cours ou à la maison.
Le confinement, c'était chiant, mais il faut bien l'avouer, cela nous avait permis de profiter des choses essentielles et simples de la vie.
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Je revenais une fois de plus du lycée. Une interminable journée bien difficile à supporter. Encore la sensation que tout le monde me regardait, me détestait, me jugeait et souhaitait par dessus tout ma mort. J'étais depuis toujours l'être mal-aimé, et je ne pouvais compter que sur moi-même. Il fallait que tout cela cesse. La peur m'envahissait, il fallait agir façe à cette surveillance constante de la société à mon égard.
Ce jour-là, l'envie d'en finir avec cette misérable vie ne me prenait pas. Il était juste nécessaire que je ne reste pas sans rien faire. Je voulais le contrôle et désirait donner une bonne leçon à ces mauvaises personnes qui osaient me regarder. Alors je pris mon scalpel et le posa contre mon avant-bras. Une goutte de sueur perlait de mon front et le stress montait en moi, mais j'en avais envie, je dirais même besoin de ce sang, de cette violence dont mon corps jouissait quotidiennement...
Alors que le sang continuait à couler abondamment sur le sol, je me dirigeais soudainement vers le mur de ma chambre. Celui-ci m'appelait mais je ne voulais pas lui répondre. Il s'emparait de moi, me poursuivais, alors je n'eu d'autres choix que de crier, de taper ma tête contre cet affreux mur qui me torturait l'esprit ; décidèment je ne pouvais compter que sur moi-même dans ce monde de barbares. Puis je m'arrêtais. C'était finis. Le bruit était partit me laissant enfin en paix.

J'écoutais de la musique, dessinais et chantais même par moment ! La vie était si belle maintenant et le soleil rayonnait à travers les rideaux de ma chambre. J'aimais ce monde dans lequel je vivais. Les oiseaux chanteaient en choeur et c'est de ce bonheur sans fin que je pris la décision d'aller me maquiller. Alors que je m'apprêtais à mettre mon mascara, je me rendis compte que je n'avais plus de vernis violet. C'est alors qu'un accés de rage me prit soudainement à la gorge...

Je crachais des mots tranchants à l'encontre de mon maquillage, je frappais violemment dans mon miroir et ne pouvais m'arrêter de me ronger l'esprit. J'étais incontrôlable. Les chants mélodieux des volatiles étaient devenus à mes oreilles des bruits assourdissants. Je ne voulais plus entendre ce gibier de potence, alors j'avais décidé de prendre un couteau de la cuisine bien tranchant ; et m'amputa moi-même les deux oreilles. Le sang fusait, il n'arrêtait plus. Ma chambre était devenu ce bain de sang des films d'horreur, mais la situation encore imparfaite à mes yeux, prit davantage d'ampleur. Je n'entendais plus, et c'était un sentiment si agréable. J'étais apaisé, plus rien ne venait perturbait mon ouïe mais je n'étais toujours pas satisfaite...

[...] Je pris la décision de fumer une cigarette afin de m'apaiser. Je volais, j'étais loin et le monde cessait d'exister pour moi. Ma mère venait de rentrer, elle était horrifiée. Celle-ci courait partout, elle posait des bandages sur mes plaies, et appelait les secours. Je ne voulais pas. Je n'en pouvais plus.
Etre prise pour une folle, me retrouver en hôpital psychiatrique alors que j'allais bien, et que c'était le monde qui ne tournait pas rond, c'était injuste. C'est donc rapidement que je partis de chez moi, sans que ma mère puisse le constater. J'enlevais ses bandages inutiles de mon bras, le sang se mettait alors de nouveau à couler. Ma peau blanche comme la neige d'habitude était devenue rouge. Mes cheveux bruns collaient et puaient la violence. J'étais sale, hideuse et n'arrêtait toujours pas ma course dans les rues de la ville. Les passants me regardaient étonnés. Il y'avait sans doute parmi eux des personnes mal intentionnées, des pédophiles en quête d'une jeune proie telle que moi. Alors encore une fois, je pris la décision de me protéger, je ne voulais pas faire partie de ces jeunes femmes violées par ces hommes sombres et méchants. J'avais toujours le couteau de la cuisine dans ma poche. Je profitais de sa présence, de mon seul ami, pour passer à l'action et procèder à l'ablation de mes parties intimes. La douleur se faisait sentir, les larmes coulèrent de mes yeux, et autour de moi, personne n'arrivait à se rendre compte ou à comprendre mes actions.

J'étais différente, je m'autodétruisais et me sentais bien en faisant cela.
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