Jeune idéaliste de vingt ans, Francis vit à Paris en 1939 avec sa mère, ukrainienne immigrée, rescapée des pogroms de son pays, et sa fiancée Helena. Il venge son meilleur ami juif, Moshe, vieil ethnologue spécialiste de l’orientalisme, assassiné par les Allemands en juin 1940.

Avant sa mort, Moshe a confié à Francis un talisman mystérieux. Francis s’engage dans les Forces françaises libres et se retrouve en Afrique équatoriale dans la colonne Leclerc. Sa traversée du désert pour la reconquête de l’honneur de la France est une route initiatique qui lui révèle, au-delà de son rôle de soldat, sa véritable mission et son identité oubliée. Son amour pour Helena s’en retrouve exalté et ses aventures lui donnent un nouveau sens à la vie.

La victoire historique de Koufra en mars 1941 est un aboutissement qui célèbre la victoire du courage sur le défaitisme et apporte un regard inédit sur le destin des civilisations. Le mystère du talisman est dévoilé, il s’avère concerner la survie de l’humanité tout entière.

Marre des factures ! Encore une qui vient d’arriver ! Ça n’en finira jamais… Mon demi-frère a toujours été irresponsable. J’ai de la sympathie pour lui, mais aujourd’hui, je lui règlerais bien son compte une fois pour toutes. Dommage que la lobotomie ne soit plus pratiquée de nos jours. D’accord, ça laisse des empreintes sur l’individu… Mais quoi d’autre pour le faire rentrer dans le rang ? Un duel ? Il serait capable de plier bagage avant d'y être contraint !

Rapport de police municipale 28.1.2023 Luzigny-lès-Champs-de-Blé RAPPORT DE CONSTATATION Infraction prévue par l’article L 632-3 du Code de la route, de deux semaines d’emprisonnement au moins. Nous, Brigadier-Chef, Albert Gallinasse, matricule OEUF 325, du commissariat de la commune citée plus haut, avons l’honneur de porter à votre connaissance les faits suivants. A 11 h 10 du matin, alors que nous roulions sur la Départementale 35, à la hauteur du carrefour de la route de Luzigny, près de la ferme du père Deschamps, une poule traversa la route devant nous en dehors de toute matérialisation prévue à cet effet alors que le temps était à l’orage. La vitesse de déplacement de l’animal se situait entre 6 et 10 km/h. Estimation non corroborée, ne disposant pas de chronomètre ni de véhicule de contrôle de vitesse. Le susdit déplacement, par son caractère manifestement intempestif, provoqua l’embardée d’un camion arrivant en sens inverse. Le véhicule professionnel dut faire usage de tous ses moyens embarqués prévus par le constructeur pour freiner afin d’éviter la collision avec l’animal plumitif. Le réflexe imprévu du chauffeur ne prévoyant pas l’enchaînement des conséquences inévitabl

« Dans la langue indienne, le mot montagne est un verbe » m’a-t-on dit récemment. Le hic, c’est que je ne sais pas vraiment ce qu’est la langue indienne. Il existe tant de dialectes et de parlers, au nombre peut-être de 2000, sans compter la vingtaine de langues dites officielles, en Inde. L’hindoustani ? Le hindi ? Le perse ?… Je m’arrête là. Une langue, c’est comme un cassoulet dans le sud de la France. Il existe une cinquantaine de façons de le préparer, selon le pays dans lequel on le déguste, Montauban, Toulouse, etc. Donc, si la montagne est un verbe en Inde, ce que je peux concevoir, je vais être encore un peu plus tatillon. Un verbe de quel groupe ? de quel mode ? L’infinitif ? L’impératif ? L’indicatif ? Verbe d’état, d’action ? Ah oui, mais ça dépend de la langue… Et on tourne en rond. Il faudrait demander alors à la montagne… Oui, mais laquelle ? L’Himalaya ? Ce n’est pas une montagne, c’est une chaîne de montagnes… Donc, devant ce qui semble devenir un délire sans fin, il faudrait que j’interroge sur place les habitants, les lettrés, les bonzes, les gourous, les singes et même les éléphants, les torrents, les précipices, les chemins escarpés, les rizières sauvages pour