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Matrix

Sur la terre ou dans les airs, là où me portent mes rêves.
Matrix
Une ville endormie sous la paresse.
Une fille qui se sent différente chaque matin.
Un danger imminent, une menace de mort.
Et eux, là-bas, au pays de la flemme.
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Matrix
Des poèmes légers comme un souffle de vent,
Sifflant, chantant,
Pour raconter des histoires, des souhaits
À lire sans hésiter !
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Défi
Matrix

Il s’énervait pour rien,
Il criait tout le temps,
Je sais qu’il n’allait pas bien,
On était tous ignorants.

Il était capricieux,
Rusé mais arrogant,
Il était envieux,
Sans aucun sentiment apparent.

On n’avait vu que ses défauts,
Mais il ne laissait jamais tomber.
On le regardait de haut,
Aujourd’hui il nous a quitté.

On le trouvait colérique,
Je n’ai compris que trop tard,
Qu’il était simplement lui-même,
Père, je t’aime.
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Défi
Matrix


Je la regardais souvent, depuis la fenêtre de ma serre, dans le jardin.
C’était une grande serre, qui couvrait la moitié du terrain cultivable, mais dans laquelle il ne poussait quasiment rien. On y trouvait trois malheureuses tomates encore épargnées du mildiou, et quelques carottes de la taille de mon index.
Le plus souvent, je n’allais pas dans la serre pour entretenir les cultures, mais juste pour la regarder, elle, la fille du moulin.
Mystérieuse, elle vivait seule, isolée dans son moulin à eau, qu’elle entretenait tant bien que mal. Le fleuve était à sec depuis quelques années déjà, et le flanc Nord du moulin tombait en ruines, mais elle avait tenu à y rester.
Je la voyais, tous les matins, caché dans ma serre, qui partait au travail pour rénover tant bien que mal le vieux bâtiment.
J’avais mille fois envisagé de lui parler, d’aller la voir, de faire connaissance, mais la peur et l’angoisse me clouaient sur place, dans ma serre, face au moulin à eau.
Un soir de tempête, alors qu’il y avait beaucoup de vent, des bourrasques violentes qui balayaient les arbres, couchant les fleurs et les buisson sur son passage, une lumière s’alluma dans le moulin.
Je suis sortie dans l’obscurité, attiré par cette belle lueur flamboyante, quand j’ai compris que c’était un incendie. Un simple feu, attisé par la tempête, qui léchait avidement les abords du moulin.
Alors je suis sorti de chez moi et je me suis mis à courir, bravant le vent et la chaleur, jusqu’au moilin en face de chez moi.
J’ai crié, longtemps, j’ai cherché, j’ai soulevé, j’ai pleuré jusqu’à ce que les secours arrivent.
Quand je me suis reveillé sur un lit d’hopital, les images des flammes dansant sur le batiment me sont revenues à l’esprit. J’ai crié à nouveau, et un soignant est venu :
- Allons, allons ! Calmez vous. Vous êtes en sécurité.
Je lui ai demandé où était la fille, et il a répondu :
- Jeune homme, vous étiez seul dans ce moulin.

Je me suis laissé tomber sur le lit, peinant à respirer.
J’avais inventé la fille du moulin. Elle n’avait jamais existé. Fils unique, ayant perdu ma mère il y a sept ans, vivant seul dans une cabane avec mon père, je souffrais cruellement de solitude. Je m’étais inventé une amie.
Les semaines suivantes, j’ai entrepris de restaurer le moulin à eau, et depuis la fenêtre près du fleuve à sec, je regardais ma serre en riant.
Quoiqu’on puisse en dire, la fille du moulin était avec moi, à mes cotés pour toujours.
Puis j’ai ris, et je suis parti vers le champ en lui tendant la main.
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Défi
Matrix

Il était doux et rêveur,
Cultivant un champ immense de fleurs.
Il y tenait beaucoup,
Pour lui elles étaient tout.
Amaryllis, clochettes, oeillets,
Tout son argent y passait.

Le paysan était amoureux d’une fille,
Belle et douce comme une jonquille.
Pour lui c’était une princesse,
Il la regardait sans cesse.

Un jour que le paysan était malade,
Il voyait la mort, il était fade,
Il fit livrer toutes les fleurs de son jardin
À la douce fille au parfum de jasmin.

Le jardin du paysan se retrouva vierge,
Nu de roses rouges et de perce-neiges,
Et le paysan mourut sans regret,
Sachant ses fleurs en sécurité.

La jeune fille en fut si touchée,
Qu’elle passa une journée à pleurer.
Elle savait à quel point le paysan y tenait,
Aussi elle eut une idée.

Sur la tombe du paysan,
La jeune fille prit le temps,
De faire pousser des jolies fleurs,
Elle y mit vraiment tout son coeur.

Des arums, des acanthes, des alpinias,
Camomille, capucine et bégonia,
La tombe se transforma en jardin enchanté,
Faisant oublier la mort, là-haut, au paysan comblé.
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Défi
Matrix
Les petits poissons nagent sous les bateaux,
Et puis un jour, au fond de l’eau,
L’un disparaît,
Et encore un autre le jour d’après...
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Défi
Matrix
Dans ma tête, face à un sujet de philo.....
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Défi
Matrix
Impossible de résumer cette œuvre....
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Défi
Matrix

Les corbeaux sont porteurs de malheurs.
Je le sais parce qu‘il y a très longtemps, dans mon petit village de Wild Town, une vieille sorcière du nom de Karine prétendait savoir lire les signes du ciel. Selon elle, lorsque les corbaux arrivent en foule et décrivent des cercles frététiquement, c’est qu’il va y avoir un mort. Et lorsqu’ils passent très vite au dessus des maisons en criant, c’est que quelqu’un va naître.
Évidemment les gens n’y croyaient pas. Jusqu’au jour où, dans l’eau profonde du marais de Wild Town, quelqu’un s’est noyé. Les corbeaux avaient décrits des cercles dans le ciel. Cette personne, c’était ma mère.
J’ignore ce qui est arrivé ce jour là, mais ça s’est reproduit de nombreuses fois, comme une malédiction. Nous avons alors érigé une muraille tout autour du marais, un peu comme une forteresse, où des gens surveillaient depuis une tour l’eau noire de Wild Town.
Mais au fur et à mesure que les jours passaient, on voyait de nombreaux corbeaux se percher sur les murs de la forteresse, croasser depuis le toit de la tourelle, et survoler en cercle la zone maudite.
De plus en plus de gens se noyèrent, parce qu’ils n’avaient pas compris que les corbeaux étaient les rois du destin.
Finalement, tout le village de Wild Town mourut. Sauf moi.
Parce que je suis Karine, la vieille sorcière....
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Matrix
Un petit défi pour moi même : toutes les phrases se terminent pas le son « o »
Un petit coin de paradis symbolique est décrit dans ce texte, et j’ai besoin de votre avis en commentaires !
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Défi
Matrix

Cher Jack,

Je t'écris parce que je voulais que quelqu'un le sache, sentant ma mort approcher. J'ai pris la plume, les mains ensanglantées, à l'ombre de cette prison où tu m'as enfermée.
Tu avais tout représenté pour moi : espoir, courage, réussite. Tu m'avais montré le chemin pour vivre une vie heureuse, à la lumière, entourée des personnes que l'on aime.
Je t'aimais, moi, Jack. J'ai fais tout ce que tu m'as demandé, ces milles défis où tu me demandais de voler, frapper, tuer. Ces défis que tu m'imposais, que je relevais, pour me hisser à ta hauteur, pour me rapprocher de toi.
J'ai compris trop tard que ce n'était qu'un jeu, pour toi, Jack.

Alors je t'écris à l'encre de mon sang, pour que tu saches, Jack, que je t'aimais.
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Matrix
Les cinq sens illustrés, à travers un tour en forêt...
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