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Frédéric Leblog

Frédéric Leblog
Une histoire rocambolesque, totalement improbable. Et pourtant authentique, à la virgule près ! Je vous assure, tout ceci est une histoire...VRAIE ! Vous doutez ? Je m'en doutais...
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Frédéric Leblog
Une histoire pas encore finie.
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Frédéric Leblog


Jour 1


Premières heures du confinement national décidé par les dirigeants d'un pays qui n'a presque plus de repères. Cela ne fait que quelques heures, et pourtant on sent qu'une chose irréversible vient d'arriver. Notre petit monde bascule dans un univers inconnu à l'hostilité palpable malgré les mots qui se veulent rassurants de ceux qui tracent probablement les grandes lignes sombres de notre avenir proche.
Le pays s'arrête. La mécanique est lourde et les rouages continuent de grincer sous l'effort habituel d'une course endiablée, certes, mais le ralentissement est là. Et c'est la planète qui tourne moins vite. Les nations autour de nous observent, conscientes que la chose rôde et frappera bientôt dans les rangs des plus vulnérables. La peur s'approche et les plus sensibles frémissent à la perspective des ravages que promettent les médias, à grand renfort de messages apocalyptiques.
Assommé par les journalistes qui rivalisent de cynisme pour annoncer toujours pire, je me dis qu'il est grand temps d'aller fumer ma cigarette dans le jardin. Mais, là aussi, le confinement marque sa présence. Le silence...
Celui-ci est inhabituel à cette heure de l'après-midi. Je me concentre, yeux clos, pour entendre ce qui est le propre des hommes sur Terre : faire du bruit. Mais ils viennent de stopper leurs machines. J'ai beau rester à l'écoute, je n'entends pas les rumeurs des véhicules, des avions, pas même les hurlements lointains des trains qui passent à toute allure. Ce silence est presque menaçant, comme un préambule à de rudes tempêtes à venir. L'humanité vient de choisir le silence.
La Nature est là ; les hommes ne semblent plus y être.
Stupéfait, j'écoute le vent souffler paisiblement dans les branches encore nues des grands arbres. Et puis, partout, il y a les chants des oiseaux. Je distingue la sonorité particulière des plumes des pigeons quand ils passent juste au-dessus de moi. J'identifie aussi les cris caractéristiques des pies, les croassements rauques des corbeaux, et encore les courtes chansons d'autres petits volatiles dont je ne sais rien. Je ne connais rien de toutes ces bêtes, mais je réalise avec étonnement qu'elles sont nombreuses, omniprésentes. J'avais oublié ces vies malgré leur proximité.
Aujourd'hui, je me sens stoppé en plein vol, tombé dans un piège qui m'interdit le plus petit mouvement. J'ai remisé mon gros camion sur son parking, avec l'étrange assurance que je ne le reprendrai pas avant plusieurs semaines. C'est comme une mise au rebut.
Le monde vient de craquer sous les coups d'une maladie d'apparence anodine mais qui promet pourtant de faire des ravages immenses. La menace est devenue tangible en un instant après cinq ou six semaines de flou et de contestations idiotes. Il convient à présent de supporter avec patience et attention les discours cérémonieux et les conseils infantilisants d'une horde de spécialistes de tout poil, tout heureux de nous faire remarquer que nous vivons comme des irresponsables, des inconscients, des désinvoltes privés de neurones.
Voilà tous les maniaques de la sur-hygiène, les malades de l'ordre parfait, les gardiens de l'intelligence, seuls récipiendaires de la médaille ou de la couronne des rois borgnes logés parmis les aveugles imbéciles et imprévoyants que nous sommes. Et les cohortes, plus nombreuses encore, des hyènes du journalisme viennent renifler autour de nous pour débusquer les pécadilles dont ils feront leurs débats stériles pendant des jours, dans l'attente d'une nouvelle plus attractive.
J'ai donc posé mon camion. Et je me sens totalement inutile. C'est un avant-goût de mise à la retraite. Dans ce monde que je comprends de moins en moins à chaque année qui passe, j'ai l'étrange impression d'avoir fini mon temps et qu'on vient de me repousser dans une casse pour personnes obsolètes.

A suivre...
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Frédéric Leblog
Encore une histoire un peu...différente de la norme.
Avec une illustration dénichée par Nine Rouve !!
Hé...et si on en faisait une BD ? Wouaaah....
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Frédéric Leblog
Voici quelques articles qui ne figureront dans aucune encyclopédie.
Je me demande bien pourquoi !
C'est pourquoi j'ai décidé d'en faire une.
J'y placerai, sans m'imposer d'ordres précis, autre qu'alphabétique, de ces articles qui n'auront d'autre ambition que l'insolence, les sourires et les critiques !
Bonne lecture à vous, Lecteurs, si vous êtes prêts à subir toutes ces âneries !
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Frédéric Leblog
Simon, jeune homme sans grandes qualités, se lance à corps perdu dans l'écriture d'un roman improvisé pour tenter de remporter son concours NanoWrimo perso. De réflexions personnelles en situations comiques, suivez son parcours, égaré sur des chemins inattendus et variés. Découvrez les rebondissements surprenants et souriants d'un parcours non balisé, sauf par les impératifs d'un délai à respecter et d'une quantité de mots à aligner ! Découvrez Isabelle, la douce, mais aussi Simon, Patrick et Irène, le trio de choc. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas...
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Frédéric Leblog
Putain d'Adèle, comment qu'on brûle ici...
Je me réveille les cheveux en bataille et, surtout, avec les aisselles ruisselantes sous un cagnard à rendre jaloux Lucifer en personne !
Je mate tout autour de moi, mais j'ai beau me défoncer les rétines, je ne découvre qu'un décor idéal pour western spaghetti : immenses plaines arides, parsemées de quelques bosquets lointains ; un peu de verdure rachitique, sans oublier quelques empilements d'énormes rochers prêts à s'écrouler au premier courant d'air. Rien à faire, aussi loin que porte mon regard, et dans toutes les directions, il n'y a rien qui ressemble à ma ville natale. Mais comment j'ai encore fait pour arriver ici, bordel de merde ?
Je me gratte la tête. Ce que je regrette immédiatement : j'ai la peau tannée et ma maigre chevelure n'a pas su retenir les rayons ardents de ce satané soleil. Mon crâne doit être rouge comme les miches d'un nouveau-né. Un rapide coup d'oeil sur mes bras me confirme moult coups de soleil carabinés, d'ailleurs. Et puis j'ai l'impression de me frotter sur de la toile émeri à chaque geste. C'est à cause de cette poussière super fine, un peu rouge et beaucoup trop chaude pour moi et mon derme. Nous deux, mon derme et moi, on préfère la neige et les sapins de Noël, d'habitude. J'ai des grains de sable partout dans les oreilles, entre les doigts et je n'ose péter, de peur d'allumer un feu de joie sous ma ligne de flottaison... Je ne suis plus qu'une statue en terre presque cuite. Bon, je suis où, donc ?
Parce qu'il faut bien que j'admette que je suis intégralement perdu. Et j'admets sans problème ! Ceci n'arrange pas mes affaires, mais je tiens à rester en accord avec moi-même. Il serait dommage que je me fâche tout seul, égaré dans un quasi désert que je ne connais pas, me dis-je avec un brin de bon sens. J'ai dû abuser un peu de la téquila, hier...
Si mes souvenirs restent confus, je me vois pourtant bien faire le con dans l'église où mon meilleur pote se mariait pour la septième fois. J'avais une bouteille planquée sous ma veste... Et je me souviens aussi très bien de l'air épouvanté du cureton et des regards désapprobateurs des parents de la nouvelle Dulcinée quand j'ai prétendu brailler quelques couplets paillards sous les ogives de la nef chrétienne. Même que le beau-père de mon pote s'est vite chargé de me virer de l'église à coups de pompe dans le prose. Un ancien para, je crois. J'ai pas pu lutter...
De toute façon, je m'en foutais parce que j'avais eu le temps d'apercevoir mon pote qui riait à s'en fêler les molaires pendant que sa gonzesse, une aimable connasse selon moi, lui foutait ses tous premiers coups de coudes dans les côtes...
Ouais, ce fut une belle noce. Bon, je ne me souviens pas trop de la suite, pas plus du fameux vin d'honneur que du repas, ni même des tubes un peu ringards qu'on sert invariablement à ceux qui abandonnent volontairement leur liberté pour se charger de chaînes conjugales.
J'avais beaucoup, mais alors vraiment beaucoup picolé... "Chagrin d'amour à consoler", que je disais à une greluche que je tentais de convaincre de mon romantisme absolu et que je lui proposais de découvrir sans tarder dans les réserves de la cuisine, entre deux cartons de pâtes fraîches et des bidons argentés de bière sous pression.
Rêveur, je me passe la main sur la joue, juste pour savoir si je ressens encore la douleur de la gifle que la belette m'infligea et qui refusa tout net de passer à la gamelle dans la cuisine... Salope ! Non mais, que m'aurait-elle fait si je lui avais palpé la laiterie ou, pire, tripoté les meules !
Un sourire me vient, que je regrette aussitôt parce que je sens craquer la peau de mes lèvres en train de calciner... Je me rattrape avec un simple soupir qui calme un peu ma douleur. Je dois faire quoi, maintenant ?
Bonne question. Je tente encore de me peler les mirettes, mais y a rien d'humain à des horizons à la ronde.

A suivre...


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Frédéric Leblog
J'y pensais depuis longtemps. Cependant, parler de Raymond n'est pas facile. Finalement, c'est lui-même qui m'a convaincu de m'y mettre.
Alors, voilà : Raymond est un plus que centenaire qui conserve encore toute sa tête, son énergie et sa haine... Accrochez-vous, il a du sang d'Alien dans les veines. Il est tellement corrosif qu'il risquerait de vous mettre en pétard.
M'enfin, je vous dis ça... A vous de lire, hein ?
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Défi
Frédéric Leblog
Côte sud de l'Angleterre, au début du XXème siècle. Un dimanche comme tant d'autres. Quelques semaines à peine après le terrible naufrage du Titanic, une aventure est sur le point de se nouer dans la paisible et très bourgeoise ville d'Hastings. Un aristocrate se rend incognito dans un pub tenu par un vieil irlandais au passé sulfureux. L'équilibre du monde est en jeu...
Entre pitreries et redoutables épisodes, embarquez-vous pour une aventure pas piquée des vers...

En première réponse au Défi de Petit Prince !
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Frédéric Leblog
Tristan est un bel homme qui croit aux vertus de l'Amour. Il l'a croisé un soir... Pourtant, quand l'Aurore aux doigts de Fée pointe à l'horizon... il convient de méditer !!!
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Frédéric Leblog
Ce n'est pas un défi. Pourtant, j'espère que la reprise du début d'un précédent texte sera preuve de ma volonté de faire amende honorable auprès de ceux qui se seraient sentis quelque peu irrités...
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Frédéric Leblog



Un homme se réveille, accablé par la chaleur d'un soleil de plomb. Aucun souvenir des raisons de sa présence sur une terre inconnue...
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