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AstroBoulabulles

AstroBoulabulles
Ici, je donne libre cours à mes divagations claviéristes ; je me raconte, en vérités et en mensonges lorsque je le désire, et souvent je me sème en imaginations diablement stériles.
Si vous envisagez de me lire, sachez que vous risquez de me détester si vite que vous ne tiendrez pas trois chapitres.
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AstroBoulabulles

You thought out of skin
But I've got you now
You think I'm out of options
But I'm out of your law
Have you ever lived
Slaughters in your plough
Claws within all perceptions
From an optional saw
You think I've lost my reason
When I read in your jaw

Options on
Options off
Options from corners
My options
Are sorts of
Ecstasy tuners
Options on
Ways about
My cable's header
Drowned and born
Finding out
Innermost other

Options from corners, tread with care
In corners watch your step, beware
Options from corners, tread with care
With care, watch your step, beware

You coughed up my sin
Then you brought me down
We must leave our precautions
On the table we gnaw
I had never been
In such a starved lawn
Blasting scar crystal visions
In motions as I draw
What do you think of my son
In option on your straw

Options on
Options off
Options from corners
My options
Are sorts of
Ecstasy tuners
Options on
Ways about
My cable's header
Drowned and born
Finding out
Innermost other

Options from corners, tread with care
In corners watch your step, beware
Options from corners, tread with care
With care, watch your step, beware
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Défi
AstroBoulabulles
Le défi n'est pas vraiment respecté, on est loin d'un entretien.
Mais la phrase-clé m'a inspiré cette histoire débile que j'ai beaucoup aimé écrire.
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AstroBoulabulles

Je ne m'appelle pas Gaspard
Les Gaspard sont des garçons blonds
Je suis brun comme une âme noire
Et goinfré d'écorchés bonbons
Je l'ai perçu dans les mémoires
Les Gaspard côtoient les forêts
Je suis citadin c'est bizarre
Car j'ai les muscles écorcés

Comment pourrais-je être un Gaspard
Je viens de lire un pavé creux
D'un professeur de désespoir
Dont j'aurais bien crevé les yeux
Je parle d'ego de parloirs
De paraître et d'amour cendreux
Avec mes doubles transitoires
Je monologue en brisant Dieu

Je ne m'appelle pas Gaspard
Pourquoi me donner ce prénom
J'ai trop d'échos dans mes couloirs
Aux portes grises d'inaction
Je ne voyage plus point barre
Les Gaspard on veut les aimer
Sur les sentiers de chaque histoire
Et je ne sais que m'absenter

Je vois dans le cœur des Gaspard
Une antithèse ou un renfort
Un contrepoint de trajectoire
Un remède à tous les Junior
Qui prennent des trains de hasard
Dans mes années de futur mort
Ceux dont j'accouchais à la gare
Creusant mon prénom dans mon corps

Je ne m'appelle pas Gaspard
Les Gaspard jouent des partitions
Je laisse sur l'organe choir
Mes vertiges de pulsations
J'en fais des veines de trop tard
Ou de venin pour m'y bercer
Je m'offre aux hurlements de l'art
Que les Gaspard ont dépiégé
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AstroBoulabulles
Réponse au défi "Le lieu" proposé par Renard d'or. Merci pour ce défi, Renard ; en le relevant je me suis senti, le temps d'une volonté, ton Petit Prince.
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AstroBoulabulles

On prend nos cycles à bras-le-coeur
Pour aimer les collines rouges
On suit les signes des hauteurs
Où tu surprends tout ce qui bouge
Et le soleil dans tes cheveux
Rayonne au vent des blondeurs sages
Tout me retient jusqu'à plus d'âge
Sous les étés qu'ouvrent tes yeux

C'est vrai que moi j'ai mes colères
Mes rebellions d'enfant fiévreux
Que j'irais bien sauver la Terre
Brûler un président ou deux
Mais ne crois pas voir un adieu
Quand mon ivresse est incendiaire
Je vais du soir au matin clair
De mourir à nourrir un feu

Non il ne faut pas t'en faire
Je n'ai pas l'âme d'un gangster
Et je ne vais pas t'en vouloir
Tu n'as pas l'âme d'une rockstar

Parfois je me demande en vain
Qui tient les fils entre les temps
Pourquoi j'invente alors ces mains
Reliant l'époque à ses vivants
Puis le zénith offre son teint
À la chair ivre de partage
À ton bonheur qui est le mien
J'en suis l'éclat dans les feuillages

Non il ne faut pas t'en faire
Je n'ai pas l'âme d'un gangster
Et je ne vais pas t'en vouloir
Tu n'as pas l'âme d'une rockstar

Si la vie n'est qu'un jour heureux
Allons où notre jour nous perd
Allons toujours sous la lumière
De jaillir à mourir un peu
Si la vie n'est qu'un jour heureux
Allons où notre jour nous perd
Allons toujours sous la lumière
De jaillir à mourir un peu
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AstroBoulabulles
Bon... J'ai voulu tenter le Nanowrimo et puis... Vraiment, ça ne va pas le faire. J'ai tenu mille mots : mille mots tricheurs, mille mots débiles autour d'un programme appelé l'Absurde Novembre ; mille mots de trop pour une amusante soirée perdue.



(Je félicite les courageux qui se lancent dans cette idée folle et parviennent à s'en sortir.)
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Défi
AstroBoulabulles
Réponse au défi "L'immeuble" lancé par Kekimei 13.
C'est toujours très tentant de saisir un défi au vol, on en sauterait presque du haut d'un building.
Merci Kekimei 13 pour l'opportunité.
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AstroBoulabulles


Quand les amours auront tant vécu
Qu'il n'y aura plus d'heure à leurs montres
De montres à leurs poignets tordus
Épuisés de peu de rencontres
Quand saturera de plages vides
L'hypermnésie dans mes courants
Quand la vieillesse en bain d'acide
M'aura dissous dans ses tourments
Je n'aurai de blessures que de t'avoir blessé
Je n'aurai de ramures que de toujours t'aimer
Par delà tous les ciels des Paradis boisés
Je n'aurai de blessures que de t'avoir blessé
Quand sous la conviction violente
De n'être plus jamais l'enfant
Roulant son rocher dans la pente
Courant vers le rocher fuyant
Je saurai n'être qu'un Sisyphe
Jouant de lui-même et que faire d'autre
Quand j'aurai tué les hippogriffes
Peut-être à trop compter mes fautes
Je n'aurai de blessures que de t'avoir blessé
Je n'aurai de ramures que de toujours t'aimer
Par delà tous les ciels des Paradis boisés
Je n'aurai de blessures que de t'avoir blessé
Quand me fuiront les métaphores
Dans la clairière de l'attente
D'où je nous rêve déjà morts
Au fond des Paradis qui chantent
Les Paradis où nous jouions
Chênes valsant parmi les chênes
Quand mes poignets s'écorceront
Quand mon refrain dira ma peine
Je n'aurai de blessures que de t'avoir blessé
Je n'aurai de ramures que de toujours t'aimer
Par delà tous les ciels des Paradis boisés
Je n'aurai de blessures que de t'avoir blessé
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AstroBoulabulles


Souvent les maux sont « je » débiles
Alors j'y mets des jeux des billes
De fabuleux appels de filles
Et je rougis d'amour des phares
Il faut toujours tomber la file
Où vont crâner nos dos bisbilles 
Funambuler l'âme myrtille
Sur l'enfant-fil d'où tout se barre
Grandir est un peu dépassé
Si le dire est un train bercé
Je ne sais qu’y et qu’en sauter
Il paraîtrait que j’ai mille ans
Mille ans de frime de plombier
Contre tortues et feux crachés
Le cerveau des seins animés
Mille ans de rire à cou tordant
J’ai vu que Peach est sur la beach
Y veut poper comme une bitch
Aux yeux de salauds cœurs de switch
Et moi je scratche Itchy pourtant
J’en fais des tronches de sandwich
Et je les multiplie par each
Ami croquant qu’ I’ll never meet-
Chaque copain croustidistant
Grandir est un peu dépassé
Si le dire est un train bercé
Je ne sais qui ni quand sauter
Jetez la faute à mes trois ans
S’il faut savoir il faut borner
Les numéros à déborner
Cerceaux de bois à enflammer
Je me vois bien zéro brûlant
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AstroBoulabulles
Un jour, j'ai regardé les gouttes de pluie se déplacer sexuellement sur la vitre d'un train en marche. Ce faisant, j'ai commencé un texte. Le voici.
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AstroBoulabulles


Quand les manèges déménagent
Comme déjà disait Jacob
A nu le jour en joie dérobe
Aux saints manèges leurs messages
S'il me fallait être plus sage
Ne plus jamais tomber ta robe
Où ferais-tu le tour d'un globe
Et comment tournerait notre âge
Quand les manèges des ménages
Autour de tout mènent leurs mômes
Puis-je tuer Dieu dans tes atomes
Sans en déplaire à leurs visages
Tu es menue comme une plage
D'un tout petit village à Rome
Je suis ornitho-gastronome
Et toi mon oisillon-naufrage
Quand les manèges déménagent
Mon âme au corps est claustrophobe
Alors mon corps est un hylobe
Ivre de plants entomophages
Et tu as faim jusqu'aux orages
Et moi d'un trèfle-quadrilobe
Tu es mon trèfle et l'épilobe
Où les manèges déménagent
Quand les manèges déménagent
Comme déjà disait Jacob
A nu le jour en joie dérobe
Aux saints manèges leurs messages
S'il me fallait être plus sage
Ne plus jamais tomber ta robe
Où ferais-tu le tour d'un globe
Et comment tournerait notre âge
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