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Le saviez-vous ? Il existe dans notre monde une dose létale pour toutes choses que dieu a, dans son infinie bonté, précautionneusement placé là lui-même, comme l'acétone par exemple ou bien le cyanure, le monoxyde de carbone, la radioactivité, les rejets massifs de co2, j'en passe et des plus connus.
Ce qui est peu admis en revanche c'est que dans « toutes choses », il y en a aussi de bien moins menaçantes et meurtrières aux premiers abords. Cependant portées à des doses insoupçonnables elles deviennent tout aussi mortelles que le plus piquant des venins sud-américain. Quid donc, de la dose létale de beurre salé ? Hm ? Celle de l'eau plate ? Du sang qui coule dans vos propres veines ? Des ondes wifi qui nous transpercent silencieusement au quotidien ? Ou encore de la colle UHU « spéciale pour enfant débiles qui mange tout » que vous avaliez tous fièrement pour être le plus insoumis de la classe de CE1 ? À défaut d'être le plus grand.
Néanmoins et n'importe quel autre organe facial en plus pour compenser, même si toutes ces questions éveillent en vous une étrange curiosité morbide, comme celle de savoir combien de coup de genoux dans l'entre-jambe d'une femme serait nécessaire pour arrêter son cœur ET celui de l'enfant qu'elle porte. Nous allons tout de même rester centrés sur le sujet si vous le permettez. C'est une formule de politesse ne vous demandez pas si vos avis sont réellement pris en compte, soyez lucide, c'est non.
Le sujet du jour étant donc qu'avec ces données en tête l'humain un peu moins mal-constitué que la moyenne au niveau cérébral en viendra forcément à cette question ontologique (dérivé de « ontologie » avec le suffixe -ique, admirable non ?) :
Quelle serait alors la dose létale de répartie pour un être humain ?
Il se dit que redouter l’ironie, c'est craindre la raison, mais cette mortifère et lugubre dose létale qui dirige le monde dicte de manière tout à fait totalitariste que fatalement, tout doit être fatal à l'Homme à un certain point y compris lui-même. SURTOUT lui-même et elle dicte donc aussi la dose à ne pas dépasser dans nos coutumes linguistiques et nos diverses joutes humoristiques afin d'éviter de cadavérer communautairement. Synonymes les moins convenus qu'internet a pu me fournir pour « mourir socialement ».
En effet parce que comprenez bien que d'un point de vue dramaturgique, l'impact d'une dose létale de répartie se fait forcément moins lourd que celui du traditionnel poison intra-couplos ou encore de la bombe thermonucléaire, donc je vous saurais gré, faute de quoi cela se fera contre le vôtre, d'observer attentivement.
M.Toquet, d'origine hongroise et de prénom Pàl, est dans sa banque locale dans la bourgade sereine et prospère de Pernitieux-Les-Rotules-Sur-Jambière, il se promène tranquillement à l’accueil. Soudainement, un banquier d'origine arabisante surgit du comptoir et tente de pactiser l’acquisition d'un énième compte épargne à un taux d’intérêts excessivement attractif. Notre bon Pàl a-t-il bien fait de rétorquer qu'il ne négocie jamais avec les terroristes ?
De l'autre côté du pays, à Modane, Jean d'origine française se prélasse dans la cour de récréation avec ses amis. Inopinément, un de ses camarades doté par le divin d'un pif à peine moins ibérique que péninsulaire, arrive vers eux d'un pas acnéique et précaire. Il meugla, il meugla comme seuls savent meugler les adolescents retardés, avec toute sa naïveté et en tachant surtout de conserver plus de salive à l'extérieur qu'à l'intérieur :
« Hé ! J'le mé ou mon sac ??!! » - Gabriel, d'un air nasal.
Notre Jean, aussi bon soit-il, même sans couenne, ne put résister à l'envie de lui répondre de songer à la possibilité de se l'engouffrer dans les insondables cavités occultant son visage. Une réponse qui eut tôt fait de provoquer l'hilarité générale de ses camarades, Jean connut alors l'allégrèsse de la gloire temporaire et au passage, la colère des dieux de l'olympe et de la pique furent appaisées.
Deux exemples, deux marins perdus par le chant des sirènes de la répartie, car dans notre société assujettie aux lois de l’inflexible dose létale, rire du terrorisme avec une personne ayant une typologie... De banquier, n'est pas toléré. Tout comme se moquer d'un camarade nasalement improbable pourra être bien vu sur le fait, lorsque les autres rirons de méchanceté de cœur, seulement, à long terme les anoraks de l'hypocrisie s'inverseront et les doigts crochus et maigrelets de la justice sociale pointerons tous vers Jean et sa soi-disant cruauté. Choisir entre la bienséance découlant d'une bien-pensance elle-même dégoûtante et l'amour de l'ironie, ou choisir entre l'amitié factice et la tendance pour le sarcasme... Tous ces choix mèneront immanquablement à une vie rangée et correcte, ou au contraire, au dépassement de la dose létale de la répartie et projetteront alors l'infamie sociale sur ceux ayant osé l'utiliser.
Pàl passera ses vieux jours dans un pénitencier de haute sécurité, partageant sa cellule et sa haine de la frigidité du monde extérieur avec le jeune Jean. Tous deux persuadés que le monde entier n'est que colère et envie face à la puissance et la justesse de leurs humours acerbe, surtout la fois où, à deux, ils ont réussi à faire brûler une caserne de pompiers et ses 22 occupants alors tous en tenues ignifugées, prouvant bien au passage qu'on peut dire ce qu'on veut, mais redouter l’ironie, c'est craindre la raison... Et le feu dans une moindre mesure.
En définitif on peut dire de la répartie en société qu'il faut seulement s'y risquer lorsque de public aux environs il n'y a que les WC, point, fermez les rimes.
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Défi
Au fil de ses lignes le Professeur B-T vous gratifie de moult digressions et divers idiotismes en ayant toujours, dans un souci de respect envers votre personne, la décence de rendre la lecture la moins longue possible. C'est aussi un peu pour correspondre au thème du défi, mais vraiment pas beaucoup.
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Cette réponse à « Le Défi », vous est présenté par « Le », le mot le plus prononcé de le langue français.
Le Dose Létale.
Le Dose Létale.
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Défi
Décrire ce jour en des termes précis me paraissait étonnement insipide. Le soleil rasant se laissait engloutir par l'horizon de manière presque paresseuse, rare fussent les fois où un crépuscule m'eusse-t'ul été semblé si ordinaire. L'absence de brume ou de vent laissait planer mollement une ambiance quelconque sur cette étendu jaunâtre, quant à l'absence habituel de personne dans ce lieu aride, elle ne m'inspirait que quiétude et routine.
Au loin, ne donnant pas particulièrement plus de cachet à ce lieu déjà pétri de clichés ordinaires, des arbres secs jonchais des dunes sèches, ces dunes sèches jonchant l'étendu de grain de sable sec, fin et mou que l'on appel « désert », moi j'l'aurais appelé polenta.
C'est à ce moment précis, alors pris dans une intense réflexion sur l'agréabilitée du coulis sableux de température modéré entre mon hallux et mon secundus, que je décidais soudainement de jeter un œil inquiété au fond de ma gourde, elle était encore pleine, étais-ce dû à l'arrêt que j'avais effectué dans ce puits il y a de cela quelques secondes ? Je n'eusse-pu le dire... Je jetais un œil curieux au fond de ma gourde, toujours pleine...
- «Hm.» Lancais-je d'un air mystérieux en continuant de m'enfoncer mollement dans le sable chaud avant de relever brusquement la tête.
Un homme.
- « Un homme.» Lançais-je pour paraphrasé ma didascalie.
- « Oui »
Oui me répondit-il. Que faisait-il ici, en plein milieu de ce désert pourtant pétri d’inintérêt.
- « Qui va là l'homme ? Où plutôt pourquoi va là ?»
- «Oui ». rétorqua t-il astucieusement.
- « Tes géniteurs ne t'auraient-ils point appris que le désert est pavé d'ennui ? Quel chemin sinueux le destin t'as tu donc t-il forcé à emprunté.» Bafouillais-je peu sûr de la validité grammatical de ma phrase.
- «La vie est ainsi faite, pourquoi, comment, qu'est-ce que plaît il de foutraque. » Se contanta t-il de répondre.
- « Que veux-tu dire par-là mystérieux étranger pétri d'intentions forte peu visible à cette distante ? »
- «Tu suis une route vierge de tout appât mais tu cours comme si le malin lui-même tenais la canne à pêche. À quoi bon ? Quelle différence trouve tu si attrayante entre la vie et la mort pour continuer ce périple insensé dans un lieu qui ne demande que ta fin ? »
- « Et bien... »
- « Tourne toi ! »
Je m'exécute soudainement sans raison, comme possédé par l'esprit d'un moulinet.
- « Contemple la vacuité fondatrice des espoir de ta vie, l'essence de l'âme se trouve dans le sol de ces terres arides et pourtant le soleil perpétue son cycle comme si la lune n'étais que son propre reflet. Il exécute ses rondes funestes en riant des acariens qui gesticulent sur ce plan en priant pour une rédemption salvatrice qu'eux-même ne saurais percevoir lucidement».
Un silence s'installit..Lat ! Long lent et froid, je comprend à ce moment précis que le mystérieux étranger dis sûrement vrai, même si je n'ai su percevoir le sens à travers ses mots, je décide de dédier ma vie à leurs traduction dorénavant.
Les nuits s’effondrent, les jours se relèvent, inlassablement, comme une inéluctabilité faisant froid dans le dos, l’existence est t-elle vraiment ce que l'ont en dit ? Je continu d'entendre raisonner les mots de l'étranger dans ma tête, je ne parviens toujours à en tirer le moindre sens, mais inexplicablement, plus le temps passe et plus j'ai un sombre pressentiment sur ce qui a pu advenir de lui.
Je m'interroge perpétuellement au fil des rafales de vent, étrangement je n'ai de cesse de me demander si il va bien, ses paroles si profondes ont imprégné mon esprit pour toujours et je me sens comme lié à lui, ainsi je ne saurais expliqué pourquoi j'ai se sentiment de fin approchante, comme si il était venu de lui-même livré son chant du cygne. Mais pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Les questions se font de plus en plus pressante, nombreuses, étouffantes, j'hésite, le vent chaud caresse mes cils divinement courbés par nature, je prend mon courage à deux mains et je sais qu'il faut m'en assurer, je dois savoir ce qu'il est advenu de cet homme.
Je me retourne alors. Il est toujours là à quelques mètres, il va bien.
- « Argh » Arghumenta t-il tout d'un coup.
Nonobstant toute logique, l'homme mystérieux s’effondre d'une mort funeste, je m'empresse, gesticulant mollement avec le peu de forces qu'il me reste, je titube, m'enfonçant dans le sol bouillonnant, je m'extirpe et atteint de nouveau ce puits maudit.
- « Si seulement je m'étais rappelé plus tôt du chemin jusqu'à son emplacement ! » Que j'me dis.
- « j'aurais pu... »
Je m'arrêta brutalement, ma gourde est toujours pleine, je dois divaguer à cause de la chaleur c'est forcément ça ou alors... Ce n'est pas de l'eau ? Sont-ce des vipères ? Les ondulations frénétiques du liquide sous les pulsions de mes mains tremblantes semble prendre corps et se fondre en diverse formes inimaginables et torturées qui m'enjoignent à sombrer...
Je cède à la démence, je sent en moi les répulsions frénétiques d'une enfances inavoué.. Maman ! Qu'est-ce que tu fais là ?! Oui c'était moi dans les toilettes je... Ah la salope ! J'ai oublié l'homme en noir quel con.
J'ai perdu de vu sa carcasse à cause de cette satanée gourde ! Saisi de colère je m'en vais la saisir avec colère et lui faire visiter les entrailles ce puits lui aussi possédé par le malin. Rien n'est logique ni explicable, je ne jette pas la gourde, mais c'est l'inverse, mon corps entier est avaler par l'obscurité de cette prison circulaire, je m'enfonce et la gourde reste, je chute et je jure l'entendre rire, tout est noir et rouge, sombre et clair, les formes cessent d'exister et se réinvente dans des danses géométriques infernales à perte de vue.
Je ne sais plus ou je suis, qui je suis, je me sens tomber depuis des années maintenant, si les années n'étaient pas des décennies, qu'en sais-je ? Le temps se dilate alors que je chute dans ce qu'on pourrait appeler les chiottes du diable depuis deux siècles... Trois siècles ? Que puis-je en savoir ? Mais c'est alors que soudainement :
- « Une gourde ! » M'écriais-je
Non, MA gourde me dis-je en contemplant l'objet qui suspendait sa chute à mes côtés plus attentivement.
- « Non, MA gourde ! » Répétais-je en répétant ma didascalie tout en contemplant l'objet qui suspendait sa chute à mes côtés plus attentivement.
- « Cesse donc de me contempler attentivement, moi objet qui suspend ma chute à tes côtés » Répéta t-il en répétant ma didascalie.
- « De quoi ?! »
- « Laisse tomber ..»
- « Ne fait-on pas cela depuis quelques siècles maintenant ? Sainte Gourde ? »
- « Je ne suis pas saint, en revanche tu peux m'appeler... »
La gourde maléfique aux rouages incompris, marquis-une pause.
- «Taillefine »
- « Ne pense tu donc pas que cette chute à durée assez longtemps maintenant ? Et qu'est-il advenu de l'homme qui s'était effondré d'une mort funeste ? Ou plutôt Pourquoi est-il advenu ? » lançais-je jusqu'à l'oreille de la gourde.
- « Écoute... » Répondit-elle d'un air sérieux.
...
- « Je... n-n’ouïs rien..»
- « ...Ton cœur, aventurier, tu dois écouter ton cœur. Seul lui connais la véritable raison de ta présence dans ce désert, la véritable fonction de ce gouffre rotatif satanique et la nature de cet homme qui t'obsède depuis tant d'années... Interroge ton cœur.»
Cette gourde a raison. Malgré toutes ces pérégrinations, bien loin de ma maison. Je me retrouve las, sans but ni mission. Je suis seul et pourtant, j'ai tant de questions. Qui était ce funeste inconnu, un homme-goujon ? Pourquoi me retrouve-je z'ici, dans ce drôle de canton ? D'où viens-je à l'origine, si ce n'est d'un con ?
- « 95 bpm ! » m'écriais-je dans un cri après avoir passé quelques heure à palper mon poignet en quête de la pulsation salvatrice.
- « Impossible ! Il arrive déjà à ce stade de compréhension de son cœur après une si vague indication et cela sans même avoir recours à un stéthoscope ?... Ce garçon à un potentiel bien supérieur à toutes mes attentes... » Pensa la gourde à voix haute alors que je continuais à me demander quel organe elle pouvait bien utiliser pour communiquer ainsi.
- « Tu as pu écouter ton cœur, ne trouve tu pas son rythme étrange pour un homme en pleine chute libre ? »
- « Suis-je trop.. Calme ? » Demandis-je
- « Pense-tu vraiment que tu chute ? » Demandelle
- « Je ne sais pas Sainte-Évian, chute-je ? »
- « Je crois qu'il est temps te réveiller aventurier. Vois plus bas, cette brique délogée de son ciment qui approche à toute vitesse, attrape cette brique qui arrive, si tu en es capable la vérité sera enfin à ta porté ». m'assoma t-elle d'une phrase bien trop longue.
Je suis assaillit par une terreur insondable, tous mes choix, toutes mes décisions, toute ma mémoire, ma vie, est-ce que tout me menait à cet instant ? A cette brique ? Mon esprit vagabonde apeuré piégé à l'intérieur d'une foret dense de doute et noire d'un ciel sans lune ni nuages, je disparaît dans un marécage de sang difforme, dévoré par les bêtes immondes des affres et de l'effroie, isolé sans personne pour m'entendre.Le temps est distordu, si lent, alors que je chute vers cette brique à toute vitesse, je ne sais si tout va trop vite ou trop lentement, l'ai-je déjà dépasser ? Est-ce une image fantôme qui arrive à ma portée ? Non. Elle arrive, elle est bien réelle. J'ai peur, la crainte me paralyse, si je tend le bras à cette vitesse et que je stop ma chute si brusquement je vais...
- « Tu vois ? » fit la gourde.
Je flotte... La peur n'est plus là, je ne comprend plus, à l'instant ou mon doigt est entré en contact avec la surface poreuse de la roche, tout s'est stoppé, j'aurais juré apercevoir un flash bref, pourpre, puis rien, la quiétude, aucun choc, aucune fracture, un flottement rassurant, je flotte.
- « Tu vois cette brique est la clé, n'ai pas l'air étonné, comment aurait-ce pu en être autrement, après tout c'est dans sa nature, elle n'aurait pas pu te faire de mal. »
- « Sa... Nature ? » Intérroga-je
- « Tu ne le vois pas ? Regarde, vraiment, approche toi et contemple ce que tu frôle du bout des doigts, admire sa vrai composition. »
Je ne comprends pas vraiment pourquoi ses paroles me paraissent aussi sensées, à tel point que je les écoute sans me poser de question, je suis dévoré par l'envie de savoir, je veux comprendre ce que je manque, je m'approche pour mieux dessiner la réalité qui compose cette brique, avec mon cœur, avec mon âme et mon être, je sens que la vérité commence à se former devant mes yeux, la véritable nature des choses commence à se révéler, maintenant je sais qu'en regardant, je vais voir.
...
- « Maman ?! »
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