- Acceptez-vous que cette interview soit enregistrée ? - Bien entendu si cela vous permet d’effectuer correctement votre travail, mais en contrepartie, vous devrez me signer un contrat qui stipule que si vous modifiez ou coupez certains passages avant de la rendre publique votre âme et votre vie m’appartiendrons. Simple formalité de base, vous comprenez, il ne faudrait pas que les êtres mortels interprètent mal mes paroles. - D'accord, on voit que vous avez l'habitude de ce genre de procédure ! - A vrai dire absolument pas, vous êtes la première est la dernière personne à qui j’autoriserais cela. - Ce sera donc un honneur pour moi. - Je vous en prie. Lancement de l'enregistrement. - Quel est votre véritable nom ? - Je n'en ai pas vraiment, du moins pas dans cette vie, mais vous pouvez m'appeler la faucheuse, la mort, l'avaleuse d’âme peu m'importe. - Qu'entendez-vous par " pas dans cette vie « ? Étiez-vous un être mortel ? - Et bien, voyez-vous avant d’être ce que je suis j'étais une simple mortel comme vous autres ici-bas. - Si je puis me permettre comment un être humain peut-il devenir « la mort » ? - Cela varie d'une personne à l'autre mais généralement il faut ne rien avoir qui

Tout à commencé lorsque j'ai duûdéménager chez mon père. Nouvelle ville, nouveau logement, nouvelle école. J'avais auparavant toujours vécu dans la même ville et grandi avec les mêmes amis, autant vous dire que le changement à été radical pour moi! Il faut savoir que je vivais un double harcèlement, à la maison et à l'école, ma belle-mère n'était pas vraiment une femme prête à s'occuper d'enfants ni à aimer ceux de son compagnon même si elle le cachait très bien devant ce dernier et à l'extérieur! A l'école j’étais la nouvelle avec ma sœur, il faut savoir que les nièces de ma belle-mère fréquentaient la même que nous, la plus jeune était une vrai petite peste qui s’amusait raconter tout et n'importe quoi sur ma mère malgrè qu'elle ne l'ait jamais vu ni connu. Alors très vite la situation est devenu compliqué, je prenais toujours la défense de ma mère et finissais par l'insulter. Il y avait dans cet école une classe dite " ULISSE" pour les enfants en situation d’handicape, ma mère m'avait toujours appris à les respecter et à être gentille avec eux, mais dans cet école ils étaient tous sauf respecter. Il avait parfois des horaires de récréation différente de nous, et les élèves les r

Il y a quatre ans, j'étais loin de me douter que je ferais la plus belle des rencontres de ma vie. Ce tout petit être qui vivait en moi était déjà spécial sans que je le sache. Cet être extraordinaire et née le onze octobre deux mille dix-huit, à la maternité d'Albi. Au début personne ne s'était rendu compte que tu étais spéciale, mais vers deux ans, j'ai commencé à comprendre que tu l'étais, on pouvait me dire que je dramatisais, mais moi, je savais, je le sentais cette particularité qui t'était propre. Courageux comme tu es, tu as attendu que tout le monde s'en rende compte sans jamais perdre ton sourire, acceptant que des étrangers te fassent passer des examens, des prises de sangs, mais voila maintenant tout le monde est au courant. Cet être exceptionnel, c'est mon fils, il s’appelle ayron et à quatre ans. Il est atteint de la maladie du spectre de l'autisme. Ayron à du mal apprendre, à sociabiliser comme les autres enfants, si vous le croiser il ne vous regardera probablement pas dans les yeux, mais vous sourira quand même. Ayron n'a pas conscience du danger qui l'entour ce qui parfois le rend vulnérable, si vous le recevez chez vous ne vous indignez pas s'il ne daigne pas man