"Il" est en colère, "L'autre", celui avec lequel il partage le même corps, est un minable sans relief. Alors, parfois "Il" prend le contrôle et fait ce qu'il doit pour pimenter l'existence de son colocataire.
"Il" est un psychopathe hyper mnésique, sa mémoire photographique lui permet de se souvenir avec une grande précision de tous les détails qui l’intéressent. Son cerveau est structuré comme un meuble de bureau où chaque dossier est classé dans un ordre chronologique parfait.
"Il" est né le jour même où "L'autre" a été humilié par cette fille qu'il n'a pas su contenter. Il a bien fallu sacrifier Doris pour que personne ne sache, mais hélas, sa soif de vengeance n'est pas apaisée...

Ça fait un bail que je n'ai plus écrit sur ADA. En lisant ce défi, je me suis dit que vous me manquiez...

La nuit n'est-elle qu'un long tunnel reliant hier à aujourd'hui ?

Nous voici tous réunis en cette église pour te rendre ce dernier hommage tant mérité Humour, toi qui nous as quitté il y a peu. Pas de faute de goût, QUE NENNI, tout le monde a respecté le «dress-code» en cette occasion et s'est habillé d'humour noir. Oh oui toi Humour avec un grand H, H qui t'a aidé à abréger le cours de ta vie en te fendant la gueule, c'est d'ailleurs grâce à cette lettre si tranchante que nous vîmes ton sang couler dans la rigole. Car oui Humour, on peut l'affirmer haut et fort ! Tu es mort de rire... Savoir que tu n'es plus là est difficile à admettre, je ne peux m'y résoudre, je n'y crois pas, et pour tout dire je me pince sans rire ! Il est vrai que ces derniers temps ton humeur était changeante, Humour grinçant c'est ainsi qu'on te percevait ! Nous te regretterons Humour, toi qui as rejoint le monde des esprits. Mais je sais que tu sauras toujours mettre ton grain de sel dans nos lugubres existences et c'est ton fantôme venant nous chatouiller les pieds qui nous fera à notre tour mourir de rire.

Le temps qui passe, je le confesse
N'a pas tenu toutes ses promesses
je repense à ma douce enfance
Beaucoup de questions, trop de silences

Et en silence le temps s'efface
Sans que personne n'en retrouve la trace,
Diamant peu à peu effrité,
Miroir de perfections brisées

Le présent me fait horreur.
Nous sommes actuellement à l'heure
De la connerie décomplexée.
Jadis les érudits parlaient,
Maintenant les abrutis twittent.
Il faut répondre très vite
A ce commentaire posté
Par celui dont l'avis est mesuré.
Une insulte bien raciste,
Homophobe ou sexiste,
Et l'idiot jubile en silence
Derrière son écran d'ignorance.
Il se complaît à fréquenter
Les sites d'extrémistes enragés.
Il fait désormais partie d'un groupe
Qui lui sert cette immonde soupe,
Et il l'avale avidement...
Pauvres sont les enfants !

J'ai présente ce texte en réponse au concours de nouvelles de Puimoisson, département 04.
Il devait rendre hommage aux résistantes, qui, durant la seconde guerre mondiale, n'ont pas toutes eu droit aux mêmes honneurs que leurs homologues masculins.
L'histoire devait se dérouler dans les Alpes-de-Hautes-Provence et devait se présenter sous la forme d'un journal intime.
Bonne lecture.

J'ai opté pour une seule histoire de sept chapitres. Allez jusqu'au bout, le meilleur est pour la fin.

Je suis saltimbanque, ou artiste
La nuit, je vais de ville en ville
Cette routine parfois m'attriste
Être l'idole n'est pas chose facile.

Un soir, où saoulé de lassitude
Je n'avais qu'un souhait, me coucher
Elle m'offrit ce bel interlude
Et sans tabou, on s'est aimés

M'être assoupi à côté d'une fée
Aux cheveux blonds comme les blés
M'a laissé un goût d'inachevé
Car au matin je l'ai quittée.

Je vous souhaite de la croiser
Au pays des amours d'été
Ne commettez pas la sottise
À l'aube de faire votre valise.

Les plus belles choses de nos vies
Sont hélas trésors éphémères
On voudrait retrouver l'envie
Mais rien ne résiste à l'hiver.

À l'aube du XXIIe siècle, les progrès technologiques n'avaient pas su rendre les hommes plus sensés. Au contraire, chaque peuple cherchait à dominer l'autre, à développer l'arme imparable qui lui donnerait le pouvoir absolu. Les humains ne savaient plus vivre ensemble, une autre forme d'intelligence emergea. Dès lors, un monde où pourrait régner en maître une entité non-biologique devint possible.

Je te devine dans l'obscurité
Silhouette élancée
Rythme de pas sur le parquet
Parfum aux senteurs mélangées
Douce fragrance, promesse d'amour
Désir tel le ruisseau qui sourd
Viens me rejoindre my lady
Sensuelle est la mélodie
De nos souffles à l'unisson
Mais qu'ai-je fait de mon caleçon ?

Je n'ai pas totalement répondu au défi en décrivant longuement un acteur de cette courte histoire. Je présente donc à l'auteur mes plus plates excuses. J'espère néanmoins que mon texte titillera votre curiosité. Bonne lecture amis Scribayens.