"Les fées n'existent pas!tu devrais le comprendre une bonne fois pour toutes!"Elle fit volte-face et s'éloigna lentement, laissant échapper des soupirs.Je savais qu'elle aurait préféré que mes pensées soient plus terre-à-terre,sans ces idées fantaisistes.
Mais pour moi ,le monde perdrait de sa magie sans ces créatures "soit disant" imaginaires.Lovée dans ma couette, je m'endormis en rêvant que je croisais un elfe ou de me retrouver face à un Loup-garou.Ma mère fermit la porte, en la claquant légèrement histoire de me faire comprendre que je l'avais une nouvelle fois excédée.
Malgrés les discours des professeurs ou de mes parents, je persistais dans mes croyances. Selon moi, les légendes ou mythes avaient forcément un fond de vérité. Comme le dit l'adage:"Il n'y a pas de fumée sans feu." .Garder les pieds sur terre, c'est important, oui bien sûr;mais voler sur un cumulo nimbus, c'est tellement plus excitant!
Par moments, je fantasmais sur la révélation soudaine de mes pouvoirs, de mes canines qui s'allongeaient, de ma capacité à sauter un mur en un seul saut! J'avais cette intime conviction d'être differente, que quelque chose se cachait en moi et allait un jour (mais quand?) se révéler au monde.
Tout "psy-machin/chose" vous dirait que cela provient probablement d'un manque de confiance en soi, d'une incapacité à affronter le monde , d'un besoin d'exclusivité etc...
Il n'aurait pas tout à fait tord,au-delà de cette vie difficile à encaisser, persistait en moi l'idée qu'un jour cela finirait par se produire.
Le sommeil fit son boulot, et mon écran mental ferma boutique pour me laisser gagner le monde onirique.

Ces pensées qui me transpercent et jonchent les draps . Tachypsychie aux éclats d'obsidienne qui érodent la blancheur de ma peau .
Sage, le peintre esquisse mes supplices en un geste rapide et juste.
"Terminé !" Rien ne se fige dans la velocité de nos émois...

Aimer c'est aussi laisser partir,
Laisser l'autre faire ses affaires
Lui permettre de changer d'air
Et de sa liberté, se réjouir.

Alors, Va Lise, fais tes valises et Barre toi
De chez moi!

:D

Vite, vite , il est déjà 10h10
Le café noir trisse
Jamais assez vite
10h18!
Allez, dépêche toi ,
Le temps n'attends pas!
10h26 , une esquisse
10h32, fais un voeux
10h40, une idée fulgurante!
10h57, j'enfile ma chemisette
Tic-tac , tic-tac
Marre de ce micmac
Ce chrono j'vais m'le faire
J'deviens fou dans cette chronosphère.
Esclave du temps , sprinteur en costard
Un jour, je l'sais: il s'ra trop tard...

poésie métaphorique , quelque peu érotique selon l'univers d'où l'on vient :)

Et si on oubliait de mourir , mourions nous quand même ?
Comme le disait si bien le Grand Chêne : "Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir."
Charles de Gaulle

poésie recueil "amours carnivores" .

poésie du recueil " amours carnivores"

C'était à prévoir , c'était même certain
Avec sa peau dure, ses ourlets sans fil ,
Elle a eu beau rendre son sac à main
Il a crié à sa bête: "Croqu'Odile!".