
lbx_secrett
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Texte expérimental
Il y avait cette fille du samedi soir. Jeune, apeurée, sensible et pourtant robuste. Son verre de vin rouge à la main, elle écrivait. Elle voulait écrire sur tout et sur rien. Sur elle, sur ses angoisses et désirs, ses peurs grandissantes mais aussi son désir. Son désir d’être touchée, caressée d’une main rassurante. Son désir de ressentir le plaisir avec autrui.
Il y avait cette fille du samedi soir. Jeune, apeurée, sensible et pourtant robuste. Son verre de vin rouge à la main, elle écrivait. Elle voulait écrire sur tout et sur rien. Sur elle, sur ses angoisses et désirs, ses peurs grandissantes mais aussi son désir. Son désir d’être touchée, caressée d’une main rassurante. Son désir de ressentir le plaisir avec autrui.
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La fille de tous les jours prend le métro comme tous les matins. Elle va à son travail qui ne la convainc pas. Tous les matins, des musiques différentes : électro, alternatives français, musiques qui romantisent la dépression, musiques qui la poussent pour lui donner cette énergie qu’elle ne sait plus où mettre.
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Parce que j’en ai marre de rentrer chaque soir et de craindre de sentir l’angoisse monté. Parce que j’en ai marre de mon esprit qui me joue des tours, qui me fait douter de moi. Parce que j’en ai marre d’avoir peur de tout. D’avoir peur de vivre pleinement, de mourir, peur pour mes parents, pour mon frère. Peur d’être trop seule, trop sensible. Peur de trop souffrir, peur de trop aimer.
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Pour tous ceux qui sont seuls un samedi soir, dont les pensées se bousculent et les mots ne trouvent pas leur chemin:
Elle est toujours là, cette fille du samedi soir. Même schéma que le samedi dernier, même chambre, un verre de vin différent et toujours la cigarette à la main, elle écrit. Elle fait ce que certains font seuls un samedi soir dans leur chambre : ces loups solitaires et autres personnages taciturnes. Elle écrit. Ces personnages qui sont seuls, par choix ou par dépit, et qui tentent de se retrouver à travers leurs mots ou ceux des autres. Ceux qui se permettent un verre ou deux, juste le samedi soir, pour oublier leurs peines et solitudes grandissantes.
Elle est toujours là, cette fille du samedi soir. Même schéma que le samedi dernier, même chambre, un verre de vin différent et toujours la cigarette à la main, elle écrit. Elle fait ce que certains font seuls un samedi soir dans leur chambre : ces loups solitaires et autres personnages taciturnes. Elle écrit. Ces personnages qui sont seuls, par choix ou par dépit, et qui tentent de se retrouver à travers leurs mots ou ceux des autres. Ceux qui se permettent un verre ou deux, juste le samedi soir, pour oublier leurs peines et solitudes grandissantes.
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C’était l’histoire de la fille bloquée dans son travail, dans ses angoisses. Celle qui s’était érigée une forteresse de croyances qui l’empêchait d’agir, qui la brouillait dans l’indécision constante. Sa situation, ses angoisses et croyances l’enfermaient chaque jour un peu plus dans la solitude. Ce qu’elle voulait, c’était s’échapper de sa situation, ses croyances.
Puis, l’histoire de cet homme aveugle, passant souvent par la Défense pour rentrer chez lui. Lui aussi, il était terriblement seul. Il se faisait remarquer, et il se faisait aider. Mais ce qu’il appréciait le plus, c’était le bras d’une jeune fille pour le raccompagner près de chez lui. Tout ce qu’il voulait au fond, c’étaient des discussions simples et agréables avec une jeune fille pour s’évader un peu de sa condition, se nourrir d’une légèreté qui l’aidera dans les jours d’après, dans l’espoir qu’un tel échange recommence.
Puis, l’histoire de cet homme aveugle, passant souvent par la Défense pour rentrer chez lui. Lui aussi, il était terriblement seul. Il se faisait remarquer, et il se faisait aider. Mais ce qu’il appréciait le plus, c’était le bras d’une jeune fille pour le raccompagner près de chez lui. Tout ce qu’il voulait au fond, c’étaient des discussions simples et agréables avec une jeune fille pour s’évader un peu de sa condition, se nourrir d’une légèreté qui l’aidera dans les jours d’après, dans l’espoir qu’un tel échange recommence.
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Est-ce que vous avez déjà connu la solitude ? On la dépeint comme profondément triste, tantôt lugubre, tantôt romantisée. On cherche à la fuir, quitte à se perdre. On tente de l’exprimer, de la peindre, de la nuancer, mais comme un enfant nous écouté, elle nous rattrape lorsqu’on cherche à la réprimer. Pourtant, elle est légitime. Elle est souvent plus véritable que la plupart de nos relations.
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