Parodie trash de super héros en moins de 100 mots.

Oubliez ces histoires de super-héros bridés et formatés.
"...blablabla... je fais le bien...blablabla... de grandes responsabilités...blablabla...je fais respecter la justice et j'ai de gros abdos...blablabla..."
Lapin n'est pas de ceux là.
Lâche, égoïste, aucune dignité, si si aucune je vous assure, terriblement violent mais surtout très drôle.
Une simple patrouille nocturne routinière va bouleverser sa vie.
Au mauvais endroit, au mauvais moment...
Et tout va partir en couille.

Troisième et dernier volets de Lapin. Après avoir foutu le bordel à Meat River, Lapin et ses potes reviennent en ville pour une virée d'enfer. Ça commence cash et ça se termine cash. Encore plus barge et plus rythmé. Une histoire à 200 km qui termine en beauté la trilogie de Lapin.

Ceci est la suite de Lapin, si vous n'avez pas lu le premier, c'est dommage car il est sympa...
L’histoire se déroule quelques semaines après la fin de l'épisode précédent.

Petites histoires qui me passent par la tête.

Marie se réveille en sursaut. Quelqu’un s’est introduit dans la maison.
Discrètement, elle se cache dans sa cuisine et observe la silhouette.
Elle attrape un couteau « Non… je ne peux pas faire ça. », se calme, réfléchit…
Marie chope une orange dans sa corbeille de fruit, la coupe en deux et se fout les rondelles devant les yeux.
Elle bondit devant son agresseur en hurlant. Celui-ci, surprit, glisse, se cogne la tête contre la table et s’écroule par terre. Marie observe son agresseur désormais inconscient. Elle sourit, s’approche du gars, se passe la langue sur les lèvres, fouille à nouveau dans sa corbeille et attrape une banane….

« Houlà, le jolie petit morceau »
Gérald met son cligno et s’arrête pour prendre la petite autostoppeuse.
Elle est comme il les aime. Très jeune, très fraîche et très seule…
La fille s’installe sous le regard insistant et salace de Gérald.
Mais comment peut-on savoir que l’on se trouve à côté d’un serial killer ?
Surement quand c’est trop tard…
Lorsqu’on se fait trancher la gorge par une jolie brune.

On n’est pas bien là ?!
Tranquille dans mon Van, personne qui vient me casser les couilles.
C’est pas très grand mais ça me suffit. Je fais ce que je veux quand je veux. Quand je pense qu’on se fait chier avec un crédit sur trente ans, à trimer toute notre vie, à banquer pour un mariage où tout le monde va se faire chier alors que la liberté est juste à portée de mains.
On tape à la fenêtre…
Merde, c’est ma femme.
« Putain Jean-Claude, me dis pas que t’es bourré et que t’as encore paumé les clés de la maison ?! »

“ Putain Michel, on est dans la merde! Je t’avais dit de le laisser tranquille“
Gérard le corbeau est furax. Il n’aime pas réprimander son compère mais Michel a vraiment fait le con en volant ce pendentif.
Avec tous ces vikings, il a fallu qu’il choure le plus costaud. La victime a les boules. Il se lève et s’approche dangereusement des deux corbeaux.
- Bon… Je crois qu’on est foutu.
Michel un peu sceptique et surtout très con lui répond.
- Ah ? Tu croaaaa ?

« Merde, elle est là ! »
Je pousse la blonde hors du lit et tire le drap vers moi.
« Ecoute, c’est un malentendu. Je ne connais pas cette femme nue. Je suis aussi surpris que toi, je ne sais pas comment elle est arrivé là »
Je ne suis pas sûr mais je pense qu’elle ne me croit pas…
- Bon, ok… j’ai merdé mais tu ne dis rien à Sylvie, hein ?
- Miaou.

Max l’avait prévenu. « C’est puissant mais ça ne dure pas longtemps ».
Theo avale la pilule. Le ciel est traversé par de multiples rayons multicolores, le sol devient mou, la chaleur intense. Un énorme nounours en guimauve lui sourit.
Theo veut le prendre dans ses bras et part à sa rencontre.
Puis l’effet s’estompe, les couleurs disparaissent.
Le nounours lui fonçant dessus redevient un bus…

- Cher Angélino, que représente concrètement votre dernière œuvre ?
L’artiste répond fièrement.
- Tout simplement le fantasme de l’homme protégeant la nature.
La foule applaudit, l’image est très forte. Angélino les interrompt et rajoute modestement.
- Vous savez, c’est Simon mon assistant qui a eu cette magnifique idée, moi je n’ai fait que couler le béton.
- Mais où est Simon, demande le journaliste.
Angélino se racle la gorge.
- Sous le béton…