Lucie G
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de toujours
J’ai 26 ans, 3 mois et 8 jours. Dans un peu plus d’un an, je passerai donc le cap des 10000 jours et j’avoue que ce nombre m’effraie un peu. C’est assez vertigineux d’imaginer tout ce que la vie peut nous offrir ou nous prendre pendant ce laps de temps. J’ai le sentiment que le présent s’échappe en un instant. Quant au passé, il reparaît sans cesse et m’aveugle souvent sur un futur qui me semble déjà écrit. Je verrai bien demain ce que l’avenir m’a réservé…
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Défi
Je suffoque comme paralysée dans mon aquarium fade
Hypnotisée par la valse de ces chanceux nomades.
L’écho silencieux de leurs pas sur les pavés
Rythme les chocs de mes doigts sur le clavier.
Le ciel est bleu et tente de les charmer en vain,
Leur plaisir solitaire tenant entre leurs mains.
Je jalouse ces funambules inconscients,
Et les plains d’être si nonchalants.
Ils semblent ignorer que le paradis dans lequel ils errent
Ne leur offre qu’une liberté éphémère.
Mon âme cherche une échappatoire
Tandis que mon corps se résout à mon désespoir.
Je n’ai d’autre choix que de fermer les yeux
Priant que mon tour vienne de rejoindre ces doux lieux.
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Je ne sais pas trop quels conseils te donner sur la vie parce que je fais au mieux, comme tout le monde. Mais sache que même si parfois tu regardes le sol parce que le ciel t’effraie, tu croiseras peut-être tout de même la plus belle des étoiles. Essaie malgré tout de ne pas avoir peur du Monde. Apprivoise tes doutes, sers-t’en pour ne pas te reposer sur ce que tu crois acquis. Transforme-les en envies pour partir à la découverte des autres tout en respectant ce que tu es ou souhaites devenir. Ne laisse personne, pas même nous, essayer de te dicter ta vie. Nourris-toi de mots, de mélodies, de coups de pinceaux, de danses et de toutes les formes d’art, pour alimenter ta propre pensée et enrichir ton âme. « Une vie est une œuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement. Echouer, même est enviable, pour avoir tenté. »[1] Et aime ! Aime avec audace, passion et respect.
Je ne vais pas te mentir, la vie va sans doute parfois te mettre au défi de continuer à croire en elle alors qu’elle te fera côtoyer l’enfer. Reste en apnée quelques temps si tu en ressens le besoin, ce n’est pas une faiblesse que d’être fragile. Pleure et je te t’assure que tu riras ensuite, crie et tu pourras de nouveau chuchoter, révolte toi et tu t’apaiseras. N’aie pas peur d’être toi.
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[1] Georges Clémenceau
Extrait de mon roman "La vie commence maintenant"
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"Les dates anniversaires: Ces portes que le temps dispose autour de nous, Pour ouvrir un instant nos coeurs à ses mystères, Et permettre au passé de voyager vers nous. "
Yves Duteil
Yves Duteil
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Défi
Je me lance enfin pour ce défi tellement l'image a fait écho à un poème écrit pour mon deuxième roman...
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Défi
Le 12 juillet 1998 à 22h33 et 28 secondes, Saïd Belqola, arbitre international marocain de 41 ans, porte à sa bouche le sifflet dans lequel l'air soufflé à travers l'embout buccal se propage dans un tube rectangulaire jusqu'à ce qu'il rencontre une fente à son sommet et génère une onde sonore aigue qui clôture la finale de la Coupe du Monde de football.
A la même seconde, Les 80 000 supporters présents dans le stade, dont la moyenne du taux d’alcoolémie pourrait être évaluée à 1,9mg par litre, exultent ou pleurent de désespoir selon qu’ils portent une écharpe bleu blanc rouge autour du cou ou que leur visage est encore marqué par la trace de rayures jaunes et vertes sur les joues.
Au même instant, au 24 rue Titon dans le 11ème arrondissement de Paris, Suzanne Grandin appelle pour la 15ème fois de la soirée le commissariat le plus proche pour dénoncer les nuisances sonores des appartements voisins et s’interroge sur une troisième guerre mondiale que sa mémoire défaillante aurait effacée de son esprit lorsque le Brigadier Serge Mallet lui répond que la France a gagné.
Quelques minutes plus tard, au premier étage de la maternité Port-Royal, à deux pas du jardin du Luxembourg, Pascal Bellard et sa femme Mélanie, qui a accouché du troisième de ses triplés après plus de 22h de contractions, trouvent enfin le prénom idéal pour leur petit blondinet et annoncent la larme à l’œil à l’infirmière que ce dernier s’appellera Emmanuel.
Au même moment, le rideau du photomaton de la salle des pas perdus de la Gare de l’Est s’ouvre et les quatre clichés d’un couple de jeunes mariés qui s’enfuie en riant glissent sur le sol juste à côté d’une boîte en métal rouillée sur laquelle on peut lire l’inscription « Bergamottes de Nancy ». Le premier en haut à gauche a immortalisé une jeune femme brune coiffée d’un voile transparent qui embrasse tendrement l’œil d’un trentenaire au sourire juvénile. A côté, celui-ci a été saisi par le flash après qu’il ait plaqué un masque noir, inspiré d’un célèbre justicier espagnol de Haute-Californie, sur le visage de sa partenaire et s’apprête à en serrer les liens tandis qu’elle détourne le regard vers l’objectif. Le troisième a capturé leurs deux mains gauches entrelacées, dont les anneaux, composés de 75 % d’or, d'argent et de palladium, et recouverts d'une fine couche de rhodium, glissés sur leurs annulaires, semblent ne faire qu’un. La dernière photo dévoile un profil rebondi qui laisse apparaître deux flèches dont la pointe vise le nombril. Deux prénoms sont inscrits au feutre jaune sur la robe blanche en coton biologique et ponctués d’un signe d’interrogation : Framboise et Martin.
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Défi
Participation au défi de nouvelle du jeudi...
Inspiré d'un extrait de mon deuxième roman tant l'image m'y a fait penser.
Inspiré d'un extrait de mon deuxième roman tant l'image m'y a fait penser.
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