Hugo Poirot
Haruto ( 陽 翔 ) : Je vis dans un monde où les rêves se mêlent à la réalité, où chaque nuit est un voyage à travers les brumes diaphanes de l'existence. Mon cœur est habité par une passion intense, une quête incessante pour retrouver l'hirondelle stellaire qui a jadis illuminé mes nuits.
Dans les dédales de mes poèmes, je peins l'image de cet oiseau mythique, dont le vol rapide traversait les cieux et semait des étoiles dans son sillage. Son éclat merveilleux illuminait les ténèbres de mon âme, peignait des nébuleuses irisées de feu et d'émeraude sur le grand manteau bleu de la nuit.
Mais un jour, l'hirondelle a disparu, laissant derrière elle un vide que même les plus brillantes étoiles ne peuvent combler. Depuis lors, mes vers sont devenus des prières silencieuses, des méditations nocturnes où je cherche à comprendre cette perte déchirante.
Chaque poème que j'écris est une tentative désespérée de raviver la flamme éteinte, de retrouver cette majesté évanouie. Mes mots deviennent des feux follets dans l'obscurité, des appels désespérés à l'oiseau céleste qui hante mes pensées.
À travers mes vers enflammés, je lutte pour exprimer la douleur de l'absence et l'espoir constant de son retour. Chaque mot est une étincelle de vérité, une tentative courageuse de naviguer à travers les tempêtes de l'amour et les éclairs de la passion, dans l'attente du jour où mon âme sœur céleste reviendra.
Mon histoire est celle d'une quête infinie, d'une danse entre la douleur et l'espoir, où chaque poème est une épopée en soi, explorant les profondeurs de mon âme et la puissance inépuisable de l'amour. C'est ainsi que je chemine à travers les mystères célestes et terrestres, guidé par la lumière vacillante de mes poèmes, dans l'espoir de retrouver un jour l'éclat perdu de mon hirondelle stellaire.
Parmi tous mes poèmes, il en est un qui résonne particulièrement en moi, celui du samouraï éploré devant la terre brûlée par une vouivre. Dans ces vers, je dépeins le désespoir d'un guerrier déchu, ses pieds mutilés et son sabre esseulé, tandis qu'il s'entraîne inlassablement à trouver la force dans la douleur, la résilience dans l'adversité. Chaque matin, ses méditations sont des prières trop pieuses dédiées à celle qu'il chérit, dans l'espoir que son retour soit marqué par la rédemption et la libération de l'âme.
Ce poème révèle ma propre lutte intérieure, mes pieds également meurtris par la quête incessante de sens et de réconfort dans l'ombre de mon chagrin. Comme le samouraï, j'essaie de fortifier mon esprit fatigué, d'apprendre à fermer les yeux sur la douleur pour mieux l'apprivoiser. Mes poèmes deviennent des prières nocturnes, des chants d'adoration à l'oiseau qui a enchanté mes jours et mes nuits.
Chaque ligne écrite est une épée dégainée contre l'oubli, une promesse de rester fidèle à mon engagement envers l'hirondelle étoilée. Car dans mon récit personnel, cet oiseau incandescent représente bien plus qu'une simple muse ; il incarne l'espoir de transcender la souffrance et de trouver la paix dans la contemplation de sa beauté éphémère.
Œuvres
S'éteigne, et souffre mille fois
Pour que sur Terre une fois
La Mort tue la laideur
Lune sacrificielle haute déjà dans les cieux dégagés de notre amour. Ce naufrage sans retour au confins des méandres de celui qui nous guide. Lumineux, il s'approche. Sinueux il nous porte. Futile il nous grandit. Le temps cet ami au fond de cet océan, n'est plus qu'une vulgaire frivolité qui tantôt nous guérit tantôt se sacrifie.
Une vie, c'est le sanctifier. On l'adore, on le protège et le prolonge. Mais ce rituel n'a de but que si son récepteur nous est divin.
Sur cette plage oubliée, le dieu ne s’écoule pas; nous le côtoyons. Il est riche de conseils comme sa fille la nuit. Cette fille qui une fois notre esprit à notre esprit, ne nous quitte pas. Cette nuit où tout est clair, où tout se perçoit. Mais où rien n'a de sens. Les formes deviennent alors l'apothéose de l'abstraction et la matière d l'imagination. Cette nuit qui nous encercle et réveille ce mort; notre intérieur.
Dans ce nouveau paysage, l'imaginaire n'est rien. Je poursuis ma route sur le sable de givre. J'entre dans les saveurs, je traverse les sons. J'atteins la source du toucher.
Elle ouvre sur l'inconnu. Le tabou de tous. La joie de chacun. Ces expériences sans sens qui nous habitent pour la vie. Ces souvenirs merveilles qui nous réjouissent à la mort. A grand fracas, les battants tombent. La mer spirituelle me rattrape.
Je me suis rejeté.
Et si on s'arrêtait. Le temps d'un instant, Le temps d'un regard.
Combien de fois vous dit-on que le temps est précieux. S'il est si précieux profitons en. Aller arrêtez têtes pensantes, individus efficaces. Un instant ne soyez plus de cette cohue.
Le temps d'un regard. Un regard amoureux? Oui après tout, comment trouve-t-on le temps d'être amoureux? Oh mais vous êtes amoureux standardisés peut-être..... Non prenez le temps. Retournez vous, observez le, la, les, vous, et pourquoi pas je. Éprenez vous. De quoi? De qui? Comment?
Et si on regardait. Les détails minuscules, les détails essentiels.
A-t-on déjà entendu simpliste, banal, et imposé? Oh mais vous, vous voyez! Avez vous observé? Avez vous oublié? Oui cette société, cette mondialisation, et l’émigration. Ah oui, tous ces petits riens qui passent pour l'unique tout.
Regardez, regardez tous les petits détails qui forment l' essence de chaque choses. Qui sommes la société? Vous comprenez. Tous ce qui ne se sont pas arrêtés, tous ce qui ne l'ont pas aimée. Mais que faire quand ce grand malade de monde n'a plus une maladie mais des milliards?
Et si on s'écoutait. Les idées réalistes, les idées fantaisistes.
Ne les avez vous jamais vu? Ces fous qui hurlent leur désespoir, ces politiques qui profèrent leurs menaces, ces écolos qui divaguent d’utopies en idéals. S'ils sont là profitons, profitons de notre bêtise pour la combler par une nouvelle. Y a t'il plus beau que de se vider l'esprit et repartir avec les idées claires?
Écoutez. Écoutez un monde qui hurle, des Hommes muets, le silence dérangé. Qui sont les connaisseurs? Sont-ils ceux qu'on ne peut tromper? Sont ils ceux qui en parlent le plus? Oui vous savants venez, hurlez, brayez! Mais lâchez, vous, nous, tout. Enfin vous parlez. Oui continuez, faîtes taire vos ego vous verrez.
Vous verrez un monde en paix. Vous l'entendrez, le sentirez. Vous y serez arrêtez. Rejetons notre haine. haine de quoi? Haine de nous. Éprenons nous. Ainsi nous nous entendrons. Ainsi notre regard nous verra. Il percera la grande responsable et nous pointera tous coupable.
Arrêtons nous, s'arrêter n'est pas mourir. S'arrêter c'est apprécier. Apprécier ce qui nous est donné, ce que l'on peut offrir. S'arrêter c'est aimer.
Le temps d'un regard suffi à voir les détails minuscules et entendre les idées fantaisistes.