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Timothée Pinon

Timothée Pinon
En 1785, le capitaine Surcouf, corsaire connu pour ses exploits militaires, fait la rencontre d'Oscar, un orphelin de Port au Prince, au moment où, trahi par ses hommes, il perd son navire dans les Caraïbes.

Il retourne à Paris où le Roi Louis lui confie la mission secrète de retrouver le trésor caché des Bénédictines.
Formant un nouvel équipage il embarque à bord du Renard, un petit cotre rapide, écumant les mers du globe afin de retrouver les pièces du fameux trésor.

Cependant, il doit compter sur la menace constante de Calloway, amiral britannique et ennemi juré de Surcouf, qui a fait le serment de retrouver l'enfant...
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Timothée Pinon
À 26 ans, Victor est au début du reste de sa vie. Enfant gâté, il n'a jamais été confronté aux problèmes de la vie.
Badaud le jour, écrivain la nuit, il profite de ses privilèges sans en avoir conscience.
Lorsque Jo fait irruption dans sa monotonie, sa vie bascule. Aux côtés de la pétillante architecte, il comprend à quel point il est difficile d'être une femme en ce monde.
Dégoûté par cette injustice, Victor va se battre pour que les forces s'équilibrent...
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Défi
Timothée Pinon
"L'amour, c'est comme un voyage en train"
Et quand une guerre fratricide déchire un pays, les soldats suivent les voies ferrées qui veinent le pays pour se déverser en un flot ininterrompu sur le champ de bataille...
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Défi
Timothée Pinon
Aujourd'hui dans l'entretien du Samedi, nous recevons Timothée PINON, auteur de la saga non-évènement "un été en mer de Jade". Il a accepté de répondre à nos questions sur son roman, et comment il en est venu à le partager au monde entier.
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Timothée Pinon
Avant de mourir, le roi Louis a donné pour mission à son ami d'enfance, le corsaire Surcouf, de retrouver le trésor des Bénédictines. Sa femme, la reine Elizabeth, fille du Roi d'Angleterre, a pris les rênes du royaume. Elle a demandé à l'amiral Calloway de traquer le corsaire et de lui ramener Oscar, le fils illégitime du roi Louis. Surcouf, de son côté, a pris Oscar sous son aile, et, après avoir monté un équipage de pirates aussi disparate qu'attachant sur l'île de la Tortue, il sillonne désormais les mers du globe à bord du Renard, à la recherche des sept pièces du trésor...
Après avoir récupéré les amulettes sur l'île Bourbon et l'île de France et fait réparé la boussole du Chalais à Djibouti, l'équipage du Renard s'est séparé, Surcouf continuant vers l'Est et Pondichéry, tandis que Zélia prenait la tête d'un petit groupe, escaladant les collines Ethiopiennes à la recherche du Nil...
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Défi
Timothée Pinon

Galilée n’était pas beau. On pouvait dire qu’il était laid, le gars. Gay, il l’est. En Gaule aussi, il l’est, mais sans l’avoir, ni la voir, la gaule. Ou du moins il l’était. Pas seulement l’été. Il l’était tout l’été, mais l’était aussi l’hiver. Il était sur son lit vert. Oui, car Galilée avait divers lits verts. Non pas qu’il était plein de vers, ni qu’il lisait Gulliver, simplement que les draps étaient verts. Certains disaient que c’était la couleur de l’espoir, le vert. Mais les poires, Galilée détestait cela, et l’espoir, il l’avait perdu le jour où il s’était brisé sur son plafond de verre.
Un matin donc, alors que Galilée promenait son mâtin le long des champs et lisait, non pardon, le long des Champs-Élysées, l’animal aboya à l’adresse d’un passant. Impatient de passer le dangereux basset, l’inconnu trébucha sur un cône nu et s’étala sur le pavé. Pavé de bonnes intentions, Galilée se porta à pas pressés au secours de l’infortuné passant tandis que son touffu toutou tournait tout autour. « Lâchez-moi » lâcha le lâche Lacanien étalé sur le sol, refusant l’aide de notre héros à l’air hautain et au teint à l’air haut du tintamarre.
La chute du corps du malheureux donna des idées à Galilée. Car tout corps, d’où qu’il choie, obéi à des lois. Et s’il est de bon aloi pour le chuteur de tomber sur un fessier doux qu’il choye, d’où qu’il soit, il tombera selon les mêmes lois que le 58 du jeu de l’oie. Dans cet élan soudain de création (et non dans l’élan sous le daim qui crée l’action, parce que ça ne veut rien dire), notre ami rentra chez lui. Son âme mit autant de temps à le rejoindre, et le basset aussi. La chaleur du foyer réchauffa Galilée qui répara son foie, noyant sa bile dans une tisane de fleurs de noyer. Sa bile, habile, se dilua dans le breuvage. Parvenu jusqu’au brave âge de soixante-dix ans, Galilée, se-disant génie en soi, n’était pas gêné de devoir boire cela. L’ami de De Bussy, assis, but six tasses dans sa clepsydre, telle une hydre à thé, pour s’hydrater, et retourna à sa paillasse. Il saisit son parchemin sans y aller par quatre chemins, et planta le décor de la loi de la chute des corps.
Penché sur le bureau il remonta sa bure, haut sur ses genoux, et je nous épargne l’image de ses frêles cannes qu’Anne frôlait du doigt il y a encore peu.
Il massa ses rotules, apaisant ses maux et écrivit ces mots :
La vitesse d’un corps ne dépend de sa masse
L’air caresse le corps, ralentissant sa chute
La vie teste nos corps se fondant dans la masse,
L’oracle, pris de paresse, râle en tissant sa chute
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Défi
Timothée Pinon

Je profite de ce défi pour proposer un scène du Tome 2 de mon Roman "un été en mer de Jade". Il n'est pas encore publié mais le 1 est déjà disponible en intégralité.
Dans cette scène d'action, j'ai pris le point de vue d'une louve lors d'une partie de chasse au renne.
J'espère que cela vous plaira, n'hésitez pas à me faire vos retours. Bonne lecture !
L’air est sec. Les rennes ne sont pas loin. Vite. Pas de temps à perdre. Claquer des mâchoires pour rassembler la meute. Ne pas penser à Aslan. Mon fils… si j’avais été une meilleure louve, il serait encore parmi nous. Non. Le reste de la meute a besoin de moi. Trois, quatre, cinq Ils sont tous là. En route ! Le soleil tombe et le vent est avec nous. Nous avons besoin de viande. A droite, sur cette colline cachée dans la forêt. Nous aurons une vue dégagée sur la plaine. Les loups suivent ma trace. Ils font peine à voir. Voilà 15j que nous n’avons rien avalé de plus qu’un maigre lièvre. Depuis la mort d’Arkan. Mon aimé… Pourquoi avoir défié cet ours brun pour une maigre carcasse de renne… et maintenant Aslan… non, ne pas y penser… Mon estomac se serre. Mais mes narines hument une odeur particulière… Je bifurque à droite, sortant de la sente et m’enfonçant dans la forêt. La piste me mène jusqu’à un buisson… des restes de membrane et de cordon ombilical. Des nouveau-nés ! Les rennes ont mis bas. Une aubaine pour la meute. Ils ont également repéré les reliefs de placenta. Je les vois s’agiter tout à coup. Une mousse blanchâtre monte sur leurs babines, ils glapissent et gesticulent en tous sens. Non. Stop. Silence. Se regrouper sur la colline. Maintenant.
La faim les tenaille mais ils m’obéissent encore. La colline est toute proche… ça y est, nous y sommes. Les arbres sont de plus en plus clairsemés. Je choisis le couvert d’un frêne couché pour observer la plaine. Les rennes sont là. Par centaines. Et… oui, il y a des petits parmi eux. Malgré la faim, mes sens sont toujours fiables. Dans le ciel, un aigle vole en cercles au-dessus du troupeau. Cette fois-ci, nous n’avons plus le droit à l’erreur. Il faut choisir une cible... Difficile… Le troupeau est avisé, les plus jeunes sont au centre, protégés par les adultes. Mes yeux ne repèrent pas de renne malade non plus… Attendre… Patience… Je vois les loups de plus en plus nerveux… Soudain, une mère émerge de la forêt, à quelques centaines de mètres en contrebas, sur notre gauche. Talonnée par un nouveau-né. Elle vient de mettre bas à l’écart du groupe et tente de rejoindre la sécurité du troupeau. Mais le petit est maladroit, il trébuche. C’est le moment. Doucement, discrètement, je m’avance. Les loups me suivent. Pas un bruit. Attendre le dernier moment pour bondir. Ils sont nerveux. Ils ont faim… pourvu qu’ils se tiennent tranquille et attendent mon ordre. Kayla, ma fille cadette est la plus tendue. Le jeune renne trébuche une nouvelle fois. C’en est trop ! Kayla bondit en avant, à découvert, et fonce sur le renne. Mais il est trop loin, si le troupeau la voit, ils viendront protéger le nouveau-né. Kayla… noooon !
PAN…… PAN !
Des coups de feu. Les hommes ! Les rennes sont à eux. Merde, Kayla ! Ils l’ont vu et vont l’abattre. Reviens !
PAN.
Elle trébuche dans la neige et s’effondre. Noooon ! Pas encore. Les autres loups sont avec moi. Mais… quelque chose ne va pas. Les rennes fuient en tous sens. Pourquoi ? Les rennes domestiques sont habitués aux coups de feu des hommes. Alors… peut-être que… oui ! Des chasseurs ! Je les aperçois de l’autre côté de la plaine. 3 rennes gisent à quelques pieds d’eux. Mais donc… Kayla… oui ! Ouf ! Elle se relève. Elle a simplement trébuché sur une racine. Les rennes foncent droit sur nous, cherchant le couvert de la forêt. C’est notre chance ! Maintenant ! Je m’élance dans la pente à pleine vitesse. Dans la panique les rennes sont dispersés, et les petits sont vulnérables. J’en repère un qui peine à suivre le rythme. Mes fils le voient aussi, ils se dispersent sur mes flancs et harcèlent la mère, afin de l’éloigner. Je garde les yeux fixés sur ma proie. Il se rapproche. La mère le devance mais les loups sont là, elle doit faire un choix. Sauver son petit au risque de perdre la vie ? Elle ralentit pour l’attendre mais les crocs de mon fils se plantent dans sa patte arrière droite… L’instinct de survie est trop fort… Elle fuit. Le petit est juste là, je contracte mes muscles et m’élance… Nous roulons dans la poussière. Mes mâchoires serrées autour de son cou. Le sang. La chaleur du liquide me galvanise. Des jours que nous l’attendions. Finalement, la meute mangera ce soir…
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Défi
Timothée Pinon
"Srećan Bozic" Signifie Joyeux Noël en Serbe.
J'espère que cet acrostiche de derrière les fagots saura faire tinter vos grelots
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Timothée Pinon
Ce texte est une réponse au déjà proposé par Daphne ARRIGNON. j'ai voulu mettre en scène Wardin, un des personnages de mon roman "Un été en mer de Jade" dans le monde du Seigneur des Anneaux.
Le fauconnier Danois se retrouve donc perdu dans les paysages de Tolkien, à la recherche du Warg Blanc...
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Défi
Timothée Pinon


Obéissant, le singe revint auprès de son ami. Oscar lui expliqua ce qu’il attendait de lui, et Cebus disparut en direction des arbres qui bordaient la plage. S’enfonçant dans la végétation luxuriante de la jungle, il naviguait entre les racines des plus grands arbres de la forêt vierge, prenant bien soin d’éviter celles qui ressemblaient de trop à un anaconda ou à toute autre sorte de serpents, qui infestaient les lieux. Plante-Fièvre-Tag-Urgent se disait-il. Même si ce n’était que la fin d’après-midi, il faisait déjà presque nuit, au pied des arbres, tant l’épaisseur de la canopée absorbait la lumière du soleil. Au bout de quelques centaines de mètres, il grimpa dans un ficus, utilisant les nombreux troncs secondaires de l’arbre, issus de racines aériennes, comme autant d’échelles de bois pour rejoindre le feuillage touffu du Moracée.
En haut, il trouva des figues mûres, et se laissa appâter par l’odeur sucrée des fruits. Assis sur une des branches hautes du ficus, Cebus dégusta son goûter en observant les bruits étranges de la forêt. Autour de lui, c’était un flot ininterrompu de bruits en tous genres. Au loin, une femelle singe araignée sautait de liane en liane pour rejoindre ses petits, utilisant sa queue musclée comme un cinquième membre pour se balancer. En dessous de lui, une bande de ouistiti à toupet se disputaient les faveurs d’une femelle. Un toucan survola la cime des arbres, se rendant d’un noyer du Brésil à un autre, de son vol caractéristique.
Soudain, Cebus se rappela les paroles d’Oscar ! Plante-Fièvre-Tag-Urgent. Il glissa deux figues dans les poches de sa veste de velours noire et abandonna son festin pour continuer son ascension vers la canopée, grimpant aux lianes d’un hévéa qui culminait à plus de trente mètres de hauteur. Plante-Fièvre-Tag-Urgent, répétait-il sans cesse dans sa tête. Il fallait qu’il trouve cette plante miracle, et vite, car Oscar comptait sur lui. Plante-Fièvre-Tag-Là ! Il vit soudain l’arbre qu’il cherchait depuis quelques minutes : un carapa. Il était situé à une centaine de mètres de lui, mais les yeux perçant du capucin distinguaient nettement les fruits jaunes de l’arbre dont l’écorce était utilisée par les indiens d’Amazonie comme fébrifuge. Il couvrit la distance en quelques minutes, voltigeant de branche en liane et de liane en branche, parfaitement à son aise dans son milieu naturel.
Cependant, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre l’arbre sauveur, il tomba nez à nez avec un singe hurleur. Le primate au pelage roux mesurait deux fois la taille de Cebus et près de trois fois son poids, et il semblait bien décidé à lui barrer la route. Il retroussa sa lèvre supérieure, dévoilant ses canines acérées, et cria en direction de Cebus. Le capucin, bien qu’impressionné par la taille de son congénère, n’était pas prêt à abandonner pour autant, et il se ramassa sur lui-même, prêt à bondir sur son adversaire, tout en poussant des petits cris de colère. Ce duel verbal dura quelques minutes, et le combat semblait inévitable, aucun des deux primates ne voulant céder de terrain, mais, alors que Cebus simulait une énième attaque en hérissant tous les poils de son dos, le singe hurleur fit demi-tour, disparaissant dans la verdure. Le capucin renonça à poursuivre le couard, savourant bien assez sa victoire, et désormais concentré sur la tâche qui lui incombait : récupérer l’écorce qui sauverait Tag.
Mais son répit ne fut que de courte durée, car, alors qu’il s’apprêtait à descendre le long du carapa, le ciel s’assombrit, et le soleil disparut sous une ombre gigantesque. Relevant la tête, Cebus aperçut ce qui avait causé la fuite du singe hurleur : une harpie féroce. L’oiseau, qui mesurait près de deux mètres d’envergure, était le plus grand rapace de la forêt, et le singe était son plat préféré. Cebus tenta désespérément de fuir, mais il était trop tard, les serres de la harpie se refermèrent sur lui, et l’oiseau l’emporta dans les airs. Il tenta de se débattre, en vain, les serres de près de dix centimètres de longueur le retenant prisonnier. A tire-d’aile, la harpie le ramenait vers son nid, où sa progéniture affamée au duvet blanc comme neige attendait impatiemment son déjeuner.
Mais, alors que la mère battait des ailes pour ralentir l’allure avant d’atterrir dans son aire, un violent choc la propulsa en arrière, et elle lâcha instantanément le singe qui chuta inévitablement vers le sol, cinquante mètres plus bas. Reprenant ses esprits, la harpie tenta d’identifier son mystérieux agresseur.
C’était Leevi, la chouette lapone de Wardin.
L’animal s’était jeté sur la ravisseuse de Cebus, enfonçant dans son poitrail ses serres acérées. Les deux oiseaux engagèrent alors une bataille féroce, tout en perdant de l’altitude et en se rapprochant dangereusement de la cime des arbres. Ils heurtèrent les premières feuilles de plein fouet, la violence du choc séparant les deux rapaces qui continuèrent de filer vers le sol. Cebus, lui, continuait sa chute mortelle vers le rivage désert et asséché d’un affluent de l’Amazone, ne trouvant aucune branche à laquelle se rattraper. Alors, un éclair brun-roux fendit le ciel, le rattrapant à toute vitesse. La silhouette familière de Balaïkhan fondait sur lui, et le rattrapa quelques mètres avant qu’il ne touche le sol. Le capucin atterrit sur le plumage doux et soyeux de l’aigle, qui reprenait déjà de l’altitude. Une fois rétabli au-dessus de la canopée, Balaïkhan prit la direction du Renard, bientôt rattrapé par Leevi qui s’était remis de sa chute, tandis que derrière eux, le cri de la harpie féroce déchirait l’air, le rapace meurtri et privé de dîner reprenant sa chasse crépusculaire.
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Timothée Pinon
Vous trouverez ici pêle-mêle les chansons que j'ai écrites dans le cadre de ma Saga "un été en mer de Jade" dont le premier tome est disponible sur Scribay et dont le second est en cours de rédaction! N'hésitez pas à me faire part de vos remarques et commentaires.
Bonne lecture !
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