RosaMosquito
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Défi
Hugo est un petit garçon qui voit sa jeune existence bouleversée par deux fois. La première, à sa naissance, il fait la connaissance de son grand-père maternel et lui voue une adoration qui jamais ne se démentira. Ce sera le temps de la grandeur (ou l'art d'avoir un grand-père , allusion au fameux l'art d'être grand-père de Victor Hugo). La deuxième, lorsque son grand-père adoré perdra la femme de sa vie et qu'il sombrera doucement dans les abîmes de l'oubli, c'est alors le temps de la décadence ( allusion à la citation de Chateaubriand : La vieillesse est un naufrage).
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Défi
A-t-on jamais compris pourquoi il était difficile de se souvenir d'un rêve ?
Allez savoir... À peine parti pour un ailleurs transfiguré, qu'on retombe, déçu, sur le quai du réel, plus lourd ou plus léger, c'est selon. Fugitif et agaçant ressenti dont on ne peut parler : en bien, en mal, car tout s'est effacé. Il reste comme un leitmotiv, dans un coin du cerveau, un petit coin têtu, un goût de déjà vu. On se surprend à quémander le soir, dans le silence absolu, ces rêves évanouis. Les yeux fermés, à nouveau embarqué, on file à vive allure, à bord du train de nuit, jusqu'au prochain arrêt.
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Longtemps après notre rencontre,
En tout état de cause,
Bon gré, mal gré,
On a construit à deux
Notre cocon. Et pas besoin de montre,
Horloge du temps cassée,
En s'inspirant de nous, il fallait que l'on ose
Une vie bien remplie, un pacte ingénieux
Routine abolie par des jeux audacieux.
Imperturbablement, nous avançons toujours,
Les mains jointes, l'âme forte et encore de l'amour.
Et, si le bonheur était aussi simple que çà?
Se dire qu'après tout, l'autre est un peu à soi.
Tout risquer pour l'aimer et le vivre sans détour,
Liberté se marie bien avec beaucoup d'amour,
Alors... Vive le bonheur, quand on l'a décroché !
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Entrainement : Exercice suite à une directive ... (Dans l'académie)
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Ensemble de nouvelles, à fantaisie, au gré de mes envies.
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Restons nous à jamais des enfants ? Le passage à la vie d'adulte n'est-il qu'un intermède plus ou moins mouvementé qui nous ramène à notre point de départ lorsque la vieillesse surgit? Avons-nous suffisamment d'amour en nous pour accepter de protéger et d'accompagner nos êtres chers? Avons-nous assez de force pour affronter ce qui nous fait peur : notre propre déclin.
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Le CANNET (06), le 28 mars 2020
Douzième jour de confinement...
Cinq heures du matin, insomnie, je vous rejoins. Quelques mots pour vous dire, vous dire quoi ?
Peux-t'on seulement trouver les mots justes quand tout est désordre, solitude et angoisse ?
Oui, il le faut. Il faut construire un pont d'amour et d'affection qui enjambe le souffle sournois de cette épidémie silencieuse.
Alors, me voilà. Tout simplement et si vous le permettez, je vous envois tout ce qu'il y a de meilleur en moi et des tonnes de bonne énergie pour résister encore et encore. Vous n'êtes pas seuls.
Ouvrez grands vos yeux, vos cœurs : autour de vous du personnel qui se soucie de vous. Votre famille qui vous aime, prise en otage, suspendue avec émotion à la conviction que vous êtes en sécurité. Résistance, encore et encore.
Des larmes pour ceux qui nous ont quittés, pour leurs familles endeuillées, et vous encore, à résister en leur mémoire, pour que la vie gagne.
Dans la grisaille, il y a des dessins d'enfants qui, comme des baisers, vont sur votre peine se poser.
Le temps ne passe pas vite, mais dans le ciel les oiseaux reviennent ramenant le printemps. Et avant l'été, le soleil déposera sa caresse sur vos têtes blanchies, réchauffant vos solitudes individuelles.
Où que vous soyez, on pense à vous. Du chef de la Nation à la femme de service, de vos enfants à l'inconnu(e) qui vous écrit, nous sommes identiques, sensibles et humains. Votre isolement est le nôtre. Votre peur est semblable à la notre, copiée-collée.
Du bureau de mon appartement, je vous adresse tous mes encouragements. J'ai également une pensée solidaire et admirative pour nos guerriers sauveteurs, nos guerriers protecteurs, qui, sans relâche, sont sur le pont de notre navire en perdition. Pour tous ceux qui assurent notre quotidien par leur travail et leur engagement.
La vague nous submerge. Si nous sommes forts, optimistes et confiants, nous aurons bientôt la chance de goûter au bonheur. Au bonheur retrouvé, de serrer dans nos bras, ceux qui nous ont tant manqués.
Olga.
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