
rose lunaire
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L'été s'était installé avec une douceur que la petite ville de Saint-Rémy n'avait pas connue depuis des années. Les rues pavées étaient baignées de lumière dorée et les rires des enfants jouaient en écho sur les murs des vieilles maisons en pierre. C'est dans ce cadre idyllique que Camille, une jeune femme de 28 ans, avait décidé de revenir passer ses vacances, loin de l'agitation parisienne.
Camille avait des cheveux châtains clairs, avec des reflets dorés qui captait la lumière du soleil. Des yeux d'un vert lumineux et expressifs, reflétant sa détermination et sa passion.
Camille travaillait comme architecte dans un grand cabinet parisien. Elle aimait son travail, mais la pression et le rythme effréné de la ville avaient fini par l'épuiser. Chaque été, elle revenait à Saint-Rémy, là où elle avait grandi, pour se ressourcer auprès de sa famille et retrouver un peu de sérénité. Cette été, serait tout de même quelque peu différent des autres, car elle s'y rendait surtout pour veiller sur sa grand-mère qui n'était pas au meilleur de sa forme. Sa grand-mère, quant à elle, l'attendait avec impatience, dans la maison familiale.
Ce matin-là, après un petit-déjeuner copieux à base de confiture maison et de pain frais, Camille décida de se rendre au marché local. Elle adorait flâner entre les étals colorés, respirer les senteurs des herbes aromatiques et discuter avec les producteurs locaux. Alors qu'elle choisissait quelques pêches juteuses, son regard fut attiré par un stand de fleurs très colorés qu'un homme d'une trentaine d'années arrangeait avec soin des bouquets. Il avait des cheveux bruns foncés légèrement ondulés, des yeux bleus qui lui évoquait de la sérénité et de la douceur un visage marqué par le soleil et un sourire désarmant.
Intriguée, Camille s'approcha. Elle ne se souvenait pas l'avoir déjà vu auparavant quand elle venait les étés. L'homme leva les yeux et leurs regards se croisèrent brièvement. Un instant suspendu dans le temps.
"Bonjour, je peux vous aider ?" demanda-t-il d'une voix chaleureuse.
Camille se sentit légèrement embarrassée d'avoir été surprise en train de le regarder, mais elle se ressaisit rapidement.
"Oui, bonjour. Vos fleurs sont magnifiques. Vous êtes nouveau ici, n'est-ce pas ? Je ne me souviens pas vous avoir vu les années précédentes."
L'homme sourit, révélant des fossettes charmantes. "En effet, je m'appelle Julien. Je suis arrivé il y a quelques mois. J'ai repris la boutique de fleurs de ma tante. Et vous ? Vous êtes d'ici ?"
Camille hocha la tête. "Oui, enfin, je viens ici chaque été, dans une maison familiale un peu plus loin. Je suis Camille."
Ils échangèrent quelques banalités, mais Camille se sentit troublée par Julien. Il avait une manière de parler, de sourire, qui la mettait à l'aise. Elle acheta un bouquet de roses blanches ainsi que d'un autre de lys, et avant de partir, Julien glissa une fleur supplémentaire dans son panier en disant : "Pour vous remercier de votre gentillesse."
Camille repartit avec un léger sourire aux lèvres, ses bouquets dans les bras, et le cœur léger. Elle ne savait pas encore que la rencontre de cette homme allait changer sa vie.
A suivre..
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Le soleil se levait lentement sur le village de Briselande, répandant une lumière dorée sur les toits de chaume et les ruelles pavées. Les habitants s'éveillaient, se préparant pour une nouvelle journée de labeur. Les enfants riaient et jouaient dans les rues, tandis que les marchands installaient leurs étals au marché
Au centre du village se dressait une grande auberge, le Coeur de Briselande, réputée pour son hospitalité et ses repas copieux. Ce matin-là, un groupe hétéroclite s'y était réuni. Il y avait là des fermiers, des artisans, et même quelques voyageurs venus de contrées lointaines.
Parmi eux, se tenait un jeune homme nommé Armand. Ses yeux brillaient d'une lueur de curiosité et d'excitation. Il n'était pas comme les autres villageois, toujours en quête de quelque chose de plus grand, de plus extraordinaire. Depuis son enfance, il rêvait d'aventures et de terres inconnues.
- Armand, encore perdu dans tes pensées ? demanda une voix familière. C'était Lucille, sa meilleure amie, une jeune femme au regard vif et au sourire espiègle.
- Oui, Lucille, répondit Armand en souriant. Je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'il y a au-delà des collines.
Lucille soupira.
- Tu sais bien que c'est dangereux. Les bois sont remplis de créatures et d'ombres mystérieuses.
Lucille secoua la tête mais ne put s'empêcher de sourire. - Tu n'as jamais changé, Armand. Toujours le rêveur.
Pendant ce temps, à l'autre bout de la salle, une femme encapuchonnée observait la scène. Ses yeux perçants ne perdaient pas une miette de la conversation. Elle s'appelait Elyana, une mystérieuse voyageuse venue de l'est, portant avec elle des secrets et des connaissances anciennes.
Elyana savait que quelque chose de grand se préparait. Les étoiles l'avaient prédit, et les signes étaient clairs. Le destin d'Armand était lié à une prophétie ancienne, une destinée qui pourrait changer le cours de l'histoire.
A suivre....
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Nous allons étudierun extrait du texte Germinal écrit par Emile Zola en 1885 qu'il a basé sur un mouvement naturaliste. Il s'agit d'une description sur les travaux forcés basée sur deux chevaux représentés de manière humaine. Nous allons voir comment Zola, en personnifiant deux chevaux, parvient-il à susciter l'empathie du lecteur et à dénoncer plus largement le travail dans les mines à son époque.
Nous allons parlés dans un premier temps, des chevaux et pourquoi ils sont présentés comme deux personnages bouleversants. Tout d'abord, nous allons voir que les deux chevaux sont présentés comme des personnages, c'est-à-dire qu'ils ont été humanisés selon l'auteur. Cette extrait nous montre la vie de deux chevaux qui y sont présentés comme des personnages humains dans l'histoire. On peut voir dans un premier lieu que les chevaux portent chacun un nom, en commençant par Bataille, on nous décrit dans le texte, son nom, son âge, sa profession ainsi que où il menait sa vie avant d'arriver à la mine. On nous indique donc que Bataille était alors âgé de 10 ans : "Depuis dix ans, il vivait dans ce trou", on nous indique que dans la mine, il était comme le doyen dû aux années qu'il avait passé dedans : "C'était Bataille, le doyen de la mine". Il est décrit comme intelligent, car à force il est devenu capable de compter les tours afin de savoir quand s'arrêter, il a aussi la capacité de savoir quand on se moque de lui : "grande malignité", "il comptait ses tours, car lorsqu'il avait fait le nombre réglementaire de voyages, il refusait d'en recommencer un autre", "Bataille s'animait, sourd aux moqueries". Il est dit qu'il était capable d'avoir un air rêveur voire nostalgique en essayant de se souvenir de sa vie d'avant, qui est connu comme étant un attribut humain : "ses yeux de chat se voilaient parfois d'une mélancolie", "le moulin où il était né, près de Marchiennes, un moulin planté sur le bord de la Scrape, entouré de larges verdures, toujours éventé par le vent". Pour ce qui est du deuxième cheval, il portait lui aussi un nom ; Trompette, il avait à peine trois ans, on nous dit qu'il était entre le brun et le roux : "C'était un cheval bai, de trois ans à peine, nommé Trompette".
Nous allons montrer à présent en quoi ses deux personnages sont bouleversants que ce soit mentalement ou physiquement. Du côté de Bataille, il s'agirait plus d'une souffrance physique à cause de son vieil âge, il avait les pieds qui tremblaient : "tremblant sur ses vieux pieds", il souffrait aussi psychologiquement car en passant devant une lampe, il eut un vague souvenir mais n'arrivait pas à savoir de quoi il s'agissait exactement et ça lui faisait du mal : "une lampe énorme, dont le souvenir exact échappait à sa mémoire de bête". Quant à Trompette, il était brutalisé, lié dans un filet pour ne pas qu'il ne s'échappe ou se débatte : "En haut, lié dans un filet", "en l'accrochant au-dessous de la cage, lui rabattre et lui attacher la tête sur le flanc". On y retrouve un champ lexical de la terreur : "dilaté de terreur", "il restait comme pétrifié", "il arrivait parfois que la bête, saisie d'une telle épouvante, débarquait morte". On voit que pour les hommes ce n'est pas la première fois que cela arrive, car ils prennent des précautions : "on ralentissait la machine par précaution", "Attention ! criait le père Mouque, chargé de le recevoir. Amenez-le, ne le détachez pas encore". On voit aussi qu'il y a une certaine fraternité de Bataille envers Trompette : "un instant, s'approcha, allongea le cou pour flairer ce compagnon, qui tombait ainsi de terre.
Puis dans un second temps, nous allons parlés d'une description progressive, d'une descenteen enfer.
Nous allons d'abord voir une description réaliste d'un procédé avec des indicateurs de temps progressifs et abondants : "cependant", "enfin", "bientôt". Nous avons une description avec un vocabulaire de la mine : "cages", "la machine", "les manoeuvres", il y a l'utilisation de l'imparfait pour montrer que la manipulation est habituelle : "continuaient", "descendait", "arrivait", "débarquait", "disparaissait" etc... On nous montre les différentes étapes du proccessus : "les manoeuvres continuaient dans le puit, le marteau des signaux avait tapé quatre coups.
On nous dit aussi qu'il s'agit d'une description symbolique figurant l'enfer présenté comme un univers sombre qui évoque la mort : "pendu dans le noir", "dans les ténèbres", "galeries noires", "débarquait morte", "qui ne remonterait que mort". Nous avons aussi une opposition qui dit que le monde d'en haut équivaut à un paradis : "bonne odeur du grand air", "larges verdures", "brûlait en air", "se rappeler du Soleil". Et du monde d'en bas comme un véritable enfer qui est considéré comme sombre, lugubres et bruyant : "retentissante de vacarme".
Zola parvient à susciter l'empathie du lecteur en représentant donc les chevaux comme de véritables personnes en dénonçant le travail forcé à la fois pour les chevaux que pour les ouvriers en général.
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