Quand d'autres font leur petite vie et mènent leur barque ou bon leur semble. Moi je tue ! Je suis la femme qui ne porte pas de nom, mais aux multiples facettes. Le meurtre et le sang ont décidé pour moi...Je suis l’Exécutrice !

Romy est une romantique dans l'âme... Les hommes la mènent par le bout du nez, pourtant dans sa vie professionnelle, c'est une chef qui ne se laisse pas faire...
Jusqu'à sa rencontre avec une personne hors du commun...

Jour 1 - 21h45
Ben : Hé, c'est Clara ? Tu m'as donné ton numéro à la librairie aujourd'hui.
Clara : Hé ! Oui, c'est moi. Je me souviens de toi, Ben. Comment vas-tu ?
Ben : Je vais bien. Honnêtement, je ne pensais pas que tu répondrais, donc c'est une bonne surprise. Qu'est-ce que tu fais ?
Clara : Pas grand-chose, je me repose juste à la maison. Et toi ?
Ben : Pareil. Je viens de finir de dîner. Je pensais prendre un verre et t'envoyer un message.
Clara : Je suis contente que tu l'aies fait. C'est agréable de parler à quelqu'un après une longue journée. Qu'as-tu mangé au dîner ?
Ben : Pizza. Une simple pizza, au pepperoni. Et toi ?
Clara : J'ai mangé des pâtes. C'était délicieux. Tu habites dans le coin ?
Ben : Oui, à environ 10 minutes de la librairie. Et toi ?
Clara : Pareil ! Quelle coïncidence. Nous sommes pratiquement voisins. Que fais-tu pour t'amuser ?
Ben : J'aime lire, d'où la librairie. Et aussi la randonnée et la photographie. Et toi ?
Clara : J'adore les films. L'horreur est mon genre préféré. Et j'adore explorer des lieux anciens et effrayants.
Ben : L'horreur ? Tu es plus courageuse que moi. J'aime ça, mais parfois ça me fait flipper.
Clara : C'est ça qui est amusant, nan ? Le frisson d'avoir peur tout en sachant qu'on est en sécurité.
Jour 2 - 22h15
Ben : Salut Clara, tu es réveillée ? J'ai repensé à notre conversation d'hier.
Clara : Je suis debout. Qu'est-ce que tu penses ?
Ben : Ça va paraître bizarre, mais j'ai fait un cauchemar après avoir parlé de films d'horreur. Je n'arrivais pas à me défaire de l'impression que quelqu'un m'observait.
Clara : Vraiment ? C'est flippant. Que s'est-il passé dans le rêve ?
Ben : C'est flou, mais je me souviens d'avoir entendu des murmures et d'avoir vu des ombres se déplacer dans ma chambre. À un moment donné, j'étais paralysé et je pouvais sentir quelqu'un me souffler dans le cou.
Clara : Ça a l'air intense. Tu as vu quelqu'un ?
Ben : Non, juste la sensation de la présence de quelqu'un. Je me suis réveillé trempé de sueur.
Clara : Je déteste cette sensation. La sensation d'avoir quelque chose là, mais de ne pas pouvoir le voir.
Ben : Exactement. Mais ce n'est qu'un rêve, non ?
Clara : Bien sûr. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
Ben : Je suppose que oui. Quoi qu'il en soit, qu'est-ce que tu fais ?
Clara : Je regarde juste un film. C'est un vieux film d'horreur. « The Unseen ». Tu en as déjà entendu parler ?
Ben : Non, de quoi s'agit-il ?
Clara : C'est l'histoire d'un type qui commence à recevoir des messages mystérieux de quelqu'un qui prétend être à l'intérieur de sa maison. Mais à chaque fois qu'il vérifie, il n'y a personne.
Ben : Cela ressemble à mon rêve…
Clara : C'est juste une coïncidence, Ben. Mais si ça peut te rassurer, tu devrais peut-être ne pas dormir seul ce soir.
Jour 3 - 20h30
Ben : Clara, puis-je te demander quelque chose ?
Clara : Bien sûr, quoi de neuf ?
Ben : As-tu déjà eu l'impression que quelqu'un t'observait ? Pas de manière générale, mais comme si quelqu'un était réellement là, dans ta maison ?
Clara : Parfois, surtout après avoir vu un film d'horreur. Pourquoi ?
Ben : Je l'ai senti toute la journée. Comme si on me regardait. J'ai même vérifié mon appartement, mais rien.
Clara : Tu es probablement paranoïaque à cause du rêve. As-tu bien dormi ?
Ben : Pas vraiment. Je me réveille souvent au milieu de la nuit et je me sens mal à l'aise.
Clara : Ça va passer. Essaie de ne pas trop y penser.
Ben : Oui, tu as raison. Peut-être que je devrais sortir plus souvent de la maison.
Clara : Ça pourrait t'aider. Une petite promenade, ça te viderait peut-être la tête.
Ben : C'est une bonne idée. Je vais aller me promener maintenant.
Jour 4 - 00h05
Ben : Clara… il y a quelque chose qui ne va pas.
Clara : Que s'est-il passé ?
Ben : Je suis en marche, mais je jure avoir vu la même personne trois fois. Un homme avec un sweat à capuche. Il me suit.
Clara : Tu es sûre ? Peut-être que c'est juste quelqu'un qui suit le même itinéraire.
Ben : Non, c'est bien lui. Il me fixe sans arrêt quand je regarde en arrière.
Clara : Ok, ne panique pas. Rends-toi dans un lieu public ou rentre chez toi. Reste quelque part avec des gens.
Ben : Je rentre à la maison maintenant. J'y suis presque.
Clara : Bien. Fais-moi signe quand tu seras de retour à l'intérieur.
Ben : Promis.
Jour 4 - 00h20
Ben : Je suis revenu. J'ai verrouillé toutes les portes et fenêtres. Mais j'ai toujours l'impression qu'il est dehors.
Clara : Tu es en sécurité maintenant. Essaie juste de te détendre.
Ben : J'essaie. Qu'est-ce que tu fais ?
Clara : Je regarde toujours des films. Tu devrais te distraire avec quelque chose. On pourrait peut-être discuter jusqu'à ce que tu te sentes mieux.
Ben : Ce serait sympa. Quel film regardes-tu en ce moment ?
Clara : Quelque chose qui s'appelle « The Following ». Il s'agit d'un homme qui est traqué, mais à chaque fois qu'il essaie d'affronter son harceleur, l'homme disparaît.
Ben : Tu as vraiment un faible pour ce genre de films, hein ?
Clara : Ils me fascinent. La façon dont fonctionne la peur, la façon dont l'esprit peut vous jouer des tours.
Ben : Ouais, c'est intéressant… mais ce soir, ça me touche un peu trop près.
Clara : C'est compréhensible. Parlons d'autre chose. Es-tu déjà allée à la vieille usine abandonnée de la 7e rue ?
Ben : Je la connais. Pourquoi ?
Clara : Je pensais l'explorer. On dit qu'elle est hantée.
Ben : Tu es plus courageuse que moi. Je n'irais jamais là-bas.
Clara : Tu devrais peut-être. Affronter tes peurs, tu sais ? Cela pourrait t'aider à surmonter ta paranoïa.
Ben : Je ne pense que ce soit une bonne idée. Je suis déjà assez paniqué comme ça. 
Clara : Comme tu veux. Mais si tu changes d'avis, j'y vais demain soir.
Jour 5 - 3h00 du matin
Ben : Clara… J’entends quelqu’un devant ma porte. J’ai peur.
Clara : Tu es sûre que ce n'est pas juste le vent ou quelque chose comme ça ?
Ben : Non, j'entends des pas. Ils sont là depuis un moment maintenant.
Clara : Reste calme. As-tu une arme ou quelque chose pour te défendre ?
Ben : J'ai une batte de baseball. Je la tiens en ce moment même.
Clara : Bien. Reste tranquille. Ils pourraient s'en aller.
Ben : Les pas se rapprochent. Je crois qu'ils sont juste devant ma porte.
Clara : Ben, tu dois appeler la police.
Ben : J'ai trop peur de bouger. Je ne sais pas quoi faire.
Clara : Il faut que tu fasses quelque chose. Ils pourraient être dangereux.
Ben : La poignée de porte tourne... Oh mon Dieu, je n'arrive pas à respirer.
Clara : Ben, fais quelque chose ! Ne reste pas assis là !
Ben : Je crois… Je crois qu'il a disparu. La poignée de porte ne bouge plus.
Clara : Tu es sûre ?
Ben : Je n'entends plus rien. Peut-être qu'il est parti.
Clara : Tu dois vérifier, Ben. Tu ne peux pas rester assis là, à avoir peur.
Ben : Je vais ouvrir la porte. J'ai la batte prête.
Clara : Fais attention.
Jour 5 - 3h10
Ben : Il n'y a personne ici. Le couloir est vide. Mais... j'ai trouvé quelque chose.
Clara : Qu'as-tu trouvée ?
Ben : Il y a une note sur le sol. Elle dit : « Je te vois. »
Clara : C'est terrifiant. Quelqu'un est en train d'essayer de te faire flipper. Tu devrais partir de là.
Ben : Je suis en panique. Je ne sais pas quoi faire. Dois-je appeler la police ?
Clara : Oui, tu devrais. Mais avant, je dois te dire quelque chose, Ben.
Ben : Qu'est-ce qu'il y a ?
Clara : Regarde le dernier numéro avec lequel tu as conversé.
Ben : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Clara : Vérifie le numéro auquel tu as envoyé un SMS.
Ben : Je ne comprends pas… C’est ton numéro.
Clara : Vraiment ?
Ben : C'est quoi ce bordel... Le numéro est différent. À qui ai-je envoyé des textos ?
Numéro inconnu : Je te l'ai dit, Ben. Je te vois.
Ben : Mais qu'est-ce qui se passe ?!
Numéro inconnu : Tu aurais dû vérifier le numéro plus tôt, Ben. Mais c'est trop tard maintenant.
Ben : QUI ES-TU ?
Numéro inconnu : Regarde par ta fenêtre, Ben.
Ben : Oh non, je ne tomberais pas dans le panneau.
Jour 5 - 3h15
Ben : Oh mon Dieu… Je te vois. Tu es devant ma fenêtre. Comment es-tu arrivé ici ?
Numéro inconnu : Je suis resté ici tout le temps, Ben. À observer. À attendre.
Ben : Ce n'est pas drôle. Qu'est-ce que tu veux ?
Numéro inconnu : Je veux que tu comprennes.
Ben : Comprendre quoi ?
Numéro inconnu : Cette peur n'est pas seulement dans ton esprit. Elle est réelle.
Au journal le soir même :
Le corps de Benjamin Belliard a été retrouvé chez lui, les médecins pensent qu’il a eu une crise cardiaque. Des recherches sont toujours en cours, l’homme a été retrouvé devant sa fenêtre figée, comme si… Il était mort de peur…
Des investigations sont toujours en cours…