Mathilde Guastavino
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Qu'arrive-t-il quand on mélange du lait, de la crème et un ingrédient secret ? On obtient une glace très spéciale.
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Défi
Une bulle, deux bulles, trois bulles... Rien. C’en est fini de moi, je meurs. Aspirée par les profondeurs marine que je redoutais tant. Ces trois bulles dans un halo blanc sont les dernières choses que je verrai. J’avais pourtant tout pour être heureuse. 17 ans de grands yeux bleus, des lèvres charnues, de belles joues. Je ressemblais à une poupée un peu potelée, et j’assumais mon corps, je l’aimais bien même. Ce corps enfantin qui faisait craquer certains garçons. Ils voulaient me protéger qu’ils disaient, contre quoi personne ne le sait, mais ils me protègeraient. Le complexe du prince charmant sans doute. En tout cas, ils ne me protègent pas de la noyade apparemment.
Je venais d’avoir mon BAC avec un an d’avance et j’allais partir à Toulouse pour entrer en prépa et ainsi pouvoir aller dans une école vétérinaire, mon rêve. Mais avant ça je voulais profiter d’un dernier été avec mes amis. On allait tous se disperser pour suivre nos rêves ou nos envies et on ne savait pas quand on pourrait se revoir. Après de longs débats, ma petite bande a décidé de partir à la mer. Pour moi c’était le pire choix possible. Je souffre d’ablutophobie depuis toujours. L’idée même d’aller dans l’eau au-dessus du genou me mettait dans un état de peur panique, et voilà où je finis, j’avais raison finalement.
Mais voilà comme j’ai honte et surtout que je ne voulais pas passer pour la chieuse de service je n’ai rien dit et accepté en souriant. Seule Maya était au courant de ma phobie, elle m’avait promis de veiller sur moi, qu’elle ne me lâcherait pas des yeux... C’est sûr que ça m’aurait bien plu qu’elle ne me lâche pas des yeux, qu’elle me dévore avec même. JE pars avec ce secret là aussi, qu’elle conne ! Maya je ne pourrais même pas te dire au revoir, te dire combien je t’aimais.
Juste avant le départ elle est tombée malade, elle voulait nous rejoindre quand ça irait mieux, en attendant elle m’avait dit d’essayer de profiter quand même. Elle m’a offert la bouée qu’elle avait choisi exprès pour moi. Pour que je puisse aller à la plage au bord de l’eau. Un gros siège gonflable bleu avec des fleurs blanches : “Comme ça je ne pourrais pas te perdre de vue et toi tu pourras quand même mettre les pieds dans l’eau.”
Mais voilà tu n’es pas là Maya, et en à peine un jour je réussis à gâcher les vacances de tout le monde. Je me suis laissée influencer. Dès l’arrivée à l’appartement de location tous n’ont voulu qu’une chose : aller à la plage ! Je voulais rester avec eux, profiter avant mon départ pour Toulouse. Mais rester sur la plage sous le cagnard ce n’est pas la joie. J’ai réussi à affronter la première sortie. Mais dès le lendemain 10 heures on était déjà tous de retour sur la plage. Alors j’ai fait comme tu pensais Maya, j’ai gonflé ma bouée, je l’ai mise au bord et mis mes pieds dans l’eau. Ça faisait du bien ! Je suis restée là deux heures rien ne bougeait le vent était calme, la plage aussi. Marcus est venu m’apporter un verre, puis un autre. J’ai fini par me détendre trop, je me suis assoupi. Le vent s’est levé, j’ai dérivé, je suis tombée. Une bulle, deux bulles, trois bulles... rien.
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Après plusieurs essais, voici le moment tant attendu. La veille, j’ai mis au congélateur un Carolina Reaper entier avec une partie de sa tige pour altérer au minimum son goût. Dès les premiers rayons du soleil, je m’entoure de mes ingrédients phare : du lait entier venu de la ferme d’un ami du couple Currie, un peu de crème fraîche liquide entière et du sucre de canne en poudre. Je mélange le tout à feu doux pour que le sucre fonde tranquillement. Quand des petites bulles se forment autour des bords de la casserole, je coupe le feu. Je verse le tout dans un bol flottant dans l’eau glacée, et j’attends que trois heures passent. Au bout de 3 heures et 5 minutes, je lance le mixeur avec le piment congelé. Je réduis le petit fruit en une purée rouge, la plus fine possible, et passe la mixture au tamis. Dans la sorbetière, je mets le jus du piment et le lait sucré. Je lance la machine...
Ça y est c’est fini. En ouvrant la sorbetière, je découvre une glace légèrement rosée, onctueuse à souhait. Je façonne une boule parfaite que je dépose dans un ramequin pour Ed. Des étoiles dans les yeux, je lui tends la cuillère. Il porte la glace à ses lèvres, mon cœur accélère... Il laisse fondre la glace dans sa bouche et mon cœur s’arrête.
“Pas mal...”
Je sens mon cœur exploser en mille morceaux, anéanti. Pas mal... Pas mal ! Complètement pourri, ça veut dire !
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