Jules Gump
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Défi
Jeudi 2 juillet 2015, Paris. 117ème jour d'enquête sur Utopia.
Individu interviewé : Johnathan Grasset
_ Vous avez interviewé beaucoup de personnes avant moi ? Parce que vous savez, parler d'Utopia ... je ne sais pas. Paraitrait que ça peut entrainer des ennuis.
Ne vous inquiétez pas, le rapport de l'enquête ne citera aucun nom. Donc vous me disiez au téléphone que vous êtes prêt à me révéler où se trouvait Utopia ?
_ Eh bien ... si cela reste anonyme, après tout pourquoi pas ! D'ailleurs, c'est marrant de vous apprendre ça aujourd'hui.
Pourquoi cela ?
_ La chaleur ! Il fait une température pas possible ici. Il parait même qu'on est en train de battre des records. Pour en revenir à Utopia, il fallait trouver un lieu ... improbable pour qu'elle puisse rester secrète. Pendant longtemps, Le Créateur de la cité et son porte-feuille, l'excentrique monsieur Grahm, milliardaire complètement barré, cherchaient l'endroit idéal pour bâtir une telle cité, sensée fuir tout ce que le Créateur détestait. Il fallait qu'elle soit loin de tout et sur aucune carte. Dans aucun pays. Et je vais vous le dire, monsieur Grant, il n'existe pas des milliers d'endroits de ce genre sur la Terre.
Où était-ce dont ?
_ L'Antarctique bien sûr ! À bien y réfléchir, cela parait logique. Imaginez ... une immense terre apolitique, loin de tout, habitée par une centaine de scientifiques tout au plus. C'est l'endroit le plus isolé de la planète. Caractéristique incontournable selon le Créateur pour élaborer une Utopie.
Les ouvriers de la cité ont donc travaillé dans ce froid polaire durant trois années ?
_ Je vois que vous avez déjà quelques informations sur les travaux d'Utopia. Oui, ils ont duré trois longues années, et j'en ai moi même fait partie. Un chantier titanesque. Tous les ouvriers allaient être de futurs habitants de la cité et se relayaient de façon à ce que jamais les travaux ne cessent. Mais le froid est assassin. J'ai perdu plusieurs amis dans ces travaux vous savez ... (John reste silencieux quelques secondes, le regard dans le vide. Les souvenirs remontent ...).
Il a fallu attendre les tous derniers mois de travaux pour voir les grandes sphères de verre recouvrir la cité. Ces sphères allaient permettre de réguler la température à Utopia. Enfin cela, j'imagine que vous le savez déjà... . Prêt de moins quarante degrés à l'extérieur, et soixante degrés de plus sous les grands dômes. Une prouesse technologique titanesque !
Oui, je suis au courant de pas mal de choses sur Utopia. Pourquoi elle a été conçue et comment sont des informations que je possède déjà ...
_ Et êtes-vous au courant pour ... les opposants ?
Les opposants ?
_ Oui, les opposants au projet. Sans que l'on sache comment, des milliers de personnes avaient eu vent de ce qui se tramait en Antarctique. Alors un grand nombre de ces personnes avait tenté de nous rejoindre. Ils voulaient faire partie du projet. Sauf que la phase de recrutement était terminée, et on ne pouvait plus revenir dessus. La cité était faite pour cent mille personnes. En régulant les naissances, on pouvait maintenir plus ou moins ce nombre. Alors il a fallu stopper ces personnes. Rapidement, un immense périmètre de sécurité avait été formé dans un rayon d'un peu plus d'un kilomètre autour des travaux. Voyant qu'ils ne pouvaient nous rejoindre, ils sont devenus ... nos ennemis. Ils avaient parcourus des milliers de kilomètres pour aller en Antarctique, je ne sais même pas comment d'ailleurs ! Et là, alors qu'ils touchaient au but, on leur a dit simplement qu'ils ne pouvaient pas venir. Alors ... ils ont franchi le périmètre de sécurité. Ensuite a eu lieu ce que l'on a appelé entre nous la Bataille de L'Antarctique. Le froid. Vous savez, nous nous trouvions face à des ennemis que nous pouvions repousser par la force. Mais le froid lui, on ne pouvait le repousser. Il était là. Il était partout. Il était lui aussi notre ennemi. Un ennemi qu'il nous était impossible de vaincre. Ce jour là, des milliers de personnes périrent. Beaucoup l'ont été par le froid. L'Utopie n'est pas gratuite. Elle se paye chère.
Et donc, vous les avez repoussé ?
_ Oui, on a fini par les repousser. Nous étions bien plus nombreux qu'eux. Mais ce froid, monsieur Grant. C'est lui qui nous a vaincu ce jour là.
Monsieur Grasset, je vais maintenant en venir à ce qui a entraîné la chute d'Utopia, neuf années après la fin des travaux. Après neuf années de vie idyllique, qu'est ce qu'il s'est passé pour que tout s'arrête ?
_ Eh bien, cela, monsieur Grant, je ne peux pas vous le dire. Jamais je ne prendrais le risque. Et de toute façon, vous ne me croiriez pas. Il s'agit là d'une toute autre histoire que ces travaux interminables dans ce froid qui vous pénétrait par tous les pores de votre peau. La Chute d'Utopia doit rester un secret pour le monde. Seuls les survivants comme moi en connaissent les tenants et les aboutissants. Et je souhaite que cela reste comme ça. Je pense que c'est mieux ainsi. Croyez-moi, les peuples du monde perdraient espoir à connaitre la vérité telle que je la connais ... .
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Défi
Tout avait commencé avec la pilule bleue. Au début, elle était réservée aux riches. Plus de 100 000 dollars la pilule et à vous l'immortalité. Et puis, quand tous les riches se l'étaient procurée, le laboratoire pharmaceutique à l'origine de cette révolution scientifique et philosophique avait décidé de rendre leur trouvaille plus abordable. En quelques mois, sur les 7 milliards d'êtres humains, les trois quarts se l'étaient procurée.
La pire invention de de toute l'histoire de l'humanité. Même la poudre, c'était moins stupide. Voilà tout ce que je pensais de cette pilule bleue. Nous sommes donc nombreux à avoir refusé de la prendre et de tenter de convaincre les indécis de ne pas se la procurer. La naissance, la vie, puis enfin la mort. C'est ainsi que la nature fonctionne. Nous mêmes, nous avons été tentés de nous immuniser contre la mort, contre les maladies ... . Oui, car la pilule bleue ne se contentait pas de vaincre le temps, elle venait également à bout des maladies et des blessures les plus graves.
L'humanité pensait alors avoir enfin trouvé la paix mondiale puisque plus rien ne pouvait renverser les nations.
Plus de guerre. Plus de misère ... au début. Et puis l'enfer.
Si la pilule bleue nous épargnait la mort, elle ne nous épargnait pas les douleurs. Elle ne comblait pas la faim ni la soif, elle ne comblait pas la souffrance d'une plaie béante ... elle nous rendait immortels mais en conservant tous les maux qu'un corps humain pouvait endurer. La définition même de l'enfer.
En 10 ans, l'humanité avait doublé sa démographie. Une catastrophe. Dès lors, plus de la moitié des humains souffraient de faim et de soif, par manque de ressources. Alors, comme une réaction naturelle, l'espèce humaine s'était lancée dans un mécanisme d'auto-régulation de sa démographie ... par les guerres. De véritables boucheries. Très peu de victimes, et de nombreux blessés. Mais les conflits perduraient partout autour du globe.
C'est dans ce contexte que je rencontra Mélicy. Nous avions alors tous les deux 24 ans et nous nous battions tous les deux pour mettre fin à la distribution massive des pilules bleues. Cette année là, 10 années après les débuts de la pilule bleue, Mélicy et moi consommions notre amour dans un sous-sol d'immeuble, cachés pour éviter d'être retrouvés par la police. Nous étions recherchés pour propagande et actes de violence. Il est vrai que nous avions mené plusieurs opérations coup de poing pour nous faire entendre avec notre groupe.
Mais cette nuit là, personne n'allait nous retrouver. Je passais ma main dans sa longue chevelure brune, et mes yeux plongeaient dans les siens. Je m'y suis perdu de longues minutes.
Et puis ... l'Annonce.
La planète n'avait plus assez de vivres pour permettre à tous de supprimer la sensation de faim et de soif. Le bonheur avait disparu, mis à part pour les plus riches qui pouvaient encore se gaver de ce qu'ils voulaient. Et comme la guerre ne tuait pas assez de monde (elle y parvenait toutefois un peu, à condition de se voir infliger une blessure nous tuant sur le coup), il n'y avait qu'une seule autre solution : le contrôle des naissances. Pire, elles furent interdites, mis à part pour nos élites. Ainsi fut créée la pilule rose, rendant toutes les femmes stériles. . Quelle ironie. Une pilule rose, la couleur de l'amour, pour empêcher l'acte d'Amour le plus abouti, la création de la vie.
La pilule rose fut dorénavant obligatoire. Quand nous avons appris l'Annonce avec Mélicy, nous nous sommes regardés et sans nous parler, nous nous étions compris. Il était hors de question que la femme que j'aimais n'avale une de ces satanées pilules. Ils avaient saccagé le monde avec la pilule bleue. Ils voulaient maintenant l'achever avec la pilule rose. La suppression de l'Amour. Du Bonheur. L'enfer sur Terre. Nous étions révoltés parce qu'un petit groupe de personnes, sous prétexte de gagner de l'argent, avaient bouleversés à jamais nos vies. Ils avaient supprimé la possibilité ... d'aimer la vie. Pire encore, la plus grande partie de la population avait accepté son sort. Seule Les Amoureux avaient décidé de résister. Avec Mélicy, nous avions donc décidé de rejoindre le groupe révolutionnaire anarchiste. De ce fait, Mélicy était devenue hors la loi pour non prise de pilule rose, et moi pour complicité.
Le groupuscule Amour organisait plusieurs types d'actions. Nous diffusions des tracts dans les longues files de femmes qui attendaient pour prendre à leur tour la pilule rose. Les actes les plus violents consistaient à perpétrer des attentats contre la Life Corporation, la société qui avait développée les deux pilules destructrices. Avec Mélicy, nous faisions partie des plus violents.
Un jour de forte chaleur d'été, nous étions décidés à attaquer l'un des sièges de la Life Corp. Mais notre opération avait fuité quelque part. La police et l'armée nous attendaient. Quand nous avions compris ce qu'il se passait, que tout était perdu, nous avons couru. Nous avons couru plus vite que jamais auparavant. Notre petit groupe s'était totalement éclaté. Certains avaient été arrêtés et les autres, comme nous, avaient fuis. C'est alors que nous avions trouvé refuge dans un vieil hôtel délabré. Ici vivait une bande de jeunes junkies qui se shootaient tous les jours à l'héro. Là, nous avons passé la nuit la plus étrange de nos vies.
Lovius, un type encore plus dérangé que les autres, nous avait parlé d'Elle. Elle. Le nom d'une ville nouvelle. Une cité au milieu du désert. Une cité secrète où personne n'avait prit la pilule rose et très peu la pilule bleue. La cité prospérait grâce à une grande oasis. On pouvait tout y cultiver, y compris la meilleure herbe de la planète, dixit Lovius.
Mais avec Mélicy, nous n'avions cure des divagations d'un type qui planait mieux que les oiseaux. Toutefois, la curiosité nous avait piqué. Ou plutôt, nous voulions pousser Lovius dans ses retranchements pour lui faire comprendre que ce qu'il disait n'avait pas vraiment de sens. Alors nous lui avons demandé qui lui avait parlé de cette cité secrète. Là-dessus, Lovius éclata d'un rire forcé et presque démoniaque, puis il sorti de la poche arrière de son jean troué une carte. Elle. Au milieu du désert.
Le regard de Mélicy croisât le mien. Tous les deux étions surpris de la réponse.
Elle ...
_ Qui t'as donné cette carte ?
_ Vous me croiriez pas mes amis.
Lovius était plus excité qu'un gosse la veille de Noël.
_ Il n'existe que quelques cartes mes amis. Elles sont transmises qu'entre jeunes anarchistes, qui veulent vivre loin de toutes ces conneries.
_ Et pourquoi est ce que cette ville a été nommée Elle ? demanda Mélicy.
_ Parce qu'Elle est le dernier espoir des femmes.
Lovius nous confia la carte. Il nous faisait confiance pour ne la donner à personne d'autre. Quelques jours durant, nous hésitions à partir à la recherche d'Elle. Au milieu du désert. Fallait-il donner du crédit à un type en plein bad trip ?
Mais la réponse à la question était évidente. Le monde entier était en plein bad trip.
Alors, avec Mélicy, nous marchons dans le désert à sa recherche. Elle.
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Défi
Les cheveux en bataille et qui piquent. La lumière du soleil qui agresse les yeux ouverts qu'à moitié. Le café qui ne suffira pas à faire passer cette mauvaise gueule de bois. Et sur l'ordinateur, logiciel de traitement de texte ouvert, rien. Le blanc. Que du blanc et pas la moindre trace d'une esquisse de peut-être un début d'idée.
Le précédent roman de John n'avait pas trouvé preneur auprès des éditeurs. Trop long. Trop alambiqué. Trop bizarre. Pas vendeur. trop fouillis. Pas assez de sexe et pas assez de morts. Trop ... réel.
"Les gens ne feront pas la différence entre votre roman et la vie réelle. Aujourd'hui les gens veulent des romans courts, avec du sexe, de l'amour, des jeunes fous, du fantastique, de la science-fiction. Pourquoi n'essayeriez vous pas la science-fiction ?".
Alors John avait jeté tous ses manuscrits de son dernier roman à la poubelle. Il fallait ... autre chose. Une autre idée. Mais comment trouver une autre idée alors que l'on était certain que la précédente était bonne ? John avait perdu confiance en lui. Écrire sur une utopie ? Déjà vu mille fois. On va me reprocher mon manque d'originalité. Une histoire sur la machine à remonter le temps ? Les gens en ont assez d'en entendre parler, de cette machine. Au début, ça leur plaisait parce que ça les faisait rêver, mais à force le rêve s'est évanoui. Maintenant, ce qui leur plairait, c'est que la machine existe vraiment ! Non, il fallait trouver autre chose ... .
Comment se mettre en quête d'une nouvelle idée ? John avait donc décidé, cette nuit là, de se saouler. Une fois, son cousin lui avait dit que les substances telles que l'alcool et autres drogues permettaient d'ouvrir des portes du cerveau habituellement fermées. Des portes qui permettaient d'utiliser le cerveau de façon deux fois plus efficace qu'à la normale.
Whisky. Rhum arrangé. Liqueur de poire. John avait essayé un peu de tout et restait devant son ordinateur à attendre que ses doigts filent sur le clavier.
Mais rien.
Alors, le lendemain matin, John avait décidé de prendre son ordinateur portable et de se rendre à ce café situé en face de la gare et ce malgré la méchante gueule de bois. Il avait lu sur internet que certains écrivains célèbres n'écrivaient jamais ailleurs que dans un café, parce qu'observer les gens qui passaient aidait à trouver l'inspiration et à préciser la description de leurs personnages. Jusqu'à présent, John n'avait décrit ses héros qu'en réalisant une pâle copie de lui même. Homme brun aux cheveux mi-longs et toujours mal coiffés, les yeux marrons, souvent vêtu d'une chemise et d'une écharpe sobre. Un écrivain quoi !
D'ailleurs, ce matin, c'est exactement comme ça que John était habillé. C'était un écrivain après tout ! Mais ... un mauvais écrivain.
Nous voilà donc avec John, assis devant son ordinateur dans un café en face de la gare, un mardi matin ensoleillé d'avril. John se dit que la technique d'écrire dans un café n'est pas nécessairement mauvaise, mais qu'il faudra essayer de revenir un peu moins bourré. Il fera peut-être un essai cet après-midi. Ou demain au pire. Il faudra bien avancer car si les mots peuvent attendre, les factures, elles, ne le peuvent pas vraiment.
John ferme alors son ordinateur, paye son café en lâchant quelques pièces sur la table et s'apprête à partir, quand d'un coup, un homme visiblement pressé, sort de la gare, traverse la rue et semble foncer sur John. Ce dernier n'a pas vraiment le temps de réagir pour laisser le passage. Quelle gueule de bois il a ! L'homme pressé fonce pourtant sur John, comme s'il était déterminé à le renverser. Mais en arrivant vers lui, l'homme ralentit légèrement, juste assez pour laisser tomber sur la table un objet, avant de repartir en furie. John regarde cet objet et le prend dans ses mains. Une clé.
Le regard de John se pose alors sur l'homme qui semble toujours prendre la fuite. Pourtant, celui ci s'arrête, se retourne, et lance à John : "Pas le temps de t'expliquer. Je compte sur toi !". L'homme se retourne et reprend alors sa course folle.
John regarde la clé, incrédule. Il ne comprend rien.
"Ça mon garçon, c'est une clé de casier de la gare. Il doit y avoir un numéro dessus. On peut louer ces casiers pour y déposer un peu ce qu'on veut. Souvent, ce sont les gens qui ont de longs transits qui les louent pour ne pas avoir à porter leurs bagages de partout."
John relève la tête pour voir qui lui adresse la parole. Un vieillard qui doit surement prendre son verre de vin blanc tous les matins ici. John remarque que ses dents sont étrangement pointues.
Que faire ? Prévenir la police ? Quel dommage ! John décide d'aller ouvrir le casier dans la gare. Une fois le casier 666 trouvé, il reste devant et reste planté là, un peu tremblant.
Il insère finalement la petite clé dans la serrure et tourne. À l'intérieur, des feuilles de papier. Tout un manuscrit en fait. John rentre chez lui et lit.
Magnifique. Sublime. John a passé la journée entière à lire sans s'arrêter, comme ensorcelé. Et à la fin du texte, une signature de l'oeuvre. John Fitzerald. Comment cela est-il seulement possible ?
John retourne le manuscrit. Un message.
"Tu peux choisir de jeter le manuscrit et de m'oublier. Tu auras ta conscience tranquille, mais pas d'histoire à raconter. Ou tu peux choisir de le publier. Tu seras riche. Tu gagneras tous les prix littéraires. Mais ... tu seras à moi."
Le téléphone sonne. Le propriétaire de l'appartement qui râle. Il faut payer le loyer. C'est drôle comme la succession des évènements influencent directement nos esprits. John rassure madame Rodfrey, le loyer sera payé rapidement. John dort mal, mais il est décidé.
Mercredi. John se lève. Il emmène directement le manuscrit à l'éditeur.
Jeudi. John sera édité.
Deux mois plus tard. John est millionnaire.
Deux mois et un jour plus tard, quelqu'un frappe à la porte de la nouvelle maison de John.
"Bonjour John. Tu ne me connais pas mais moi je te connais très bien. Je suis l'écrivain et j'apparais moi même dans 1000 histoires."
Oh que si, John sait qui est cet homme. Le vieillard du café. Et il sait qu'il devra payer sa dette. Sa dette envers le diable.
"Tu es à moi maintenant John. Pour commencer, tu vas donner la clé du casier 666 à Donovan Climper, un architecte qui a besoin d'aide pour remonter la pente. Fais vite. Il ne devra pas avoir le temps de bien te voir. Demain matin, au café de la gare."
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
J'écris pour libérer une tension, une pulsion. Le style ne m'intéresse pas, le mien est très direct ! Des débuts d'histoires improbables trottent dans ma tête, et si cela ne prend pas forme sur papier, je ne suis pas bien, tout simplement ...