Son nom : « Inconnu ». Tu l’as peut-être déjà aperçu, Mais tu ne l’a pas encore rencontré, Car il se fait souvent désirer. Cet « Inconnu » bouleversera ta vie, Sans le moindre préavis. Même après les douze coups de minuit, C’est toi qu’il aura choisie. Plus fort que la gravité, Vous étiez destinés à vous aimer. Abandonne toutes tes peurs, Il saura apprivoiser ton cœur. Vous pensez que je vis dans un monde parallèle, Que je manque de clairvoyance, Qu’il ne suffit pas d’aimer avec véhémence, Et que je finirai par me brûler les ailes… Je suis peut-être naïve d’y croire. De toujours donner tout l’amour que j’ai, Au risque de finir dans le désespoir... Mais pour rien au monde, je ne changerai.

Emmitouflée dans cette couverture, Je ne pense qu’à l’instant présent. Un bonheur simple sans aucune démesure, Savourant chaque seconde de ce moment. Des jardins de Babylone au temple d’Artémis, En passant par la plus secrète des oasis, Me voilà transportée par ton regard, Prenons encore un peu de retard… Dans ce cocon pleins de douceurs, Le temps semble s’arrêter. Suivant les battements de nos cœurs, Nous tombons dans les bras de Morphée. Notre histoire est telle une nébuleuse, Sublime et hors d’atteinte. Elle fait naître des étoiles si précieuses, Nous éclairant par son étreinte.

Le doute est-il un poison ? Ou un instrument d’évolution ? On se questionne souvent sur notre vie. Suis-je sur la bonne voie? Dois-je continuer ou m’arrêter là ? La nuit à venir sera-t-elle mon ennemi ? Dans la chaleur de ma couverture, Mon esprit divague davantage. S’offre à moi différents futurs. Mais je ne suis finalement que de passage. Le plus important est d’éviter d’avoir des regrets, De profiter de chaque seconde, On rêve parfois à certains projets, Mais la vie nous rappelle que rien n’est éternel en ce monde. Le futur est si fugace, si fragile, Qu’on hésite à créer des liens. Pour ne pas blesser, on s’éloigne des siens, Quitte à finir en exil. Mais n’est-ce pas la beauté de la vie, De construire de belles choses dans le temps qui nous est imparti ? De nous battre pour nos rêves, nos idéaux, Jusqu’à transmettre ce flambeau. Le doute permet de comprendre nos besoins. Pour obtenir ce que que l’on veut, On devra peut être changer notre quotidien, Quitte à sacrifier sur l’instant ce qui nous rend heureux. Mais cette évolution sera-t-elle récompensée ? Le sacrifice n’est-il pas trop élevé? Abandonner un bonheur pour une incertitude. De notre vie, nous n'en sommes pourtant qu’au

Une nuit d’hiver, Un téléphone oublié, Nos vies chamboulées.

Où es-tu ? Je suis perdue… Prisonnière de ces pensées, Dont j’aimerais me délester. Au milieu de la foule, Seul ton visage m’apparaît, Mes larmes coulent, Nos coeurs auront su garder le secret... Le temps d’une seconde, Tes bras m’étreignent. La terre n’est plus ronde, Et je suis à nouveau tienne. Jusqu’où te serais-tu envolé, Pour protéger ta liberté ?

Quel est ce sentiment, Qui grandit en moi ? Impétueux et puissant, Je ne le contrôle pas. Il s’épanouira, Telle la fleur du jardin d’Eden. Jamais il ne s’abîmera, Comme l’Olympiéion d’Athènes. Une bague au doigt, Nous liant toi et moi. Une mère donnant le sein. Quel beau dessein !

A la recherche de la lumière, Malgré la ferveur de nos prières, Il arrive que l’on s’égare, Happé par le désespoir. Si nous doutons de notre destin, L’aube éclaircira nos pas incertains. Nous devrons garder la foi, Malgré la dangerosité de certains détroits. Certaines rencontres auront un impact. À nous de décider de leur importance, De faire preuve de clairvoyance, Avant la fin du premier Acte.

Cette année était-elle un songe ? La réalité va-t-elle me rattraper ? Et notre rencontre, l’aurais-je rêvée ? Tout n’était-il que mensonge ? Je me sens tellement différente, En décalage avec le monde qui m’entoure. En m’abandonnant à ce cocon d’amour, J’aimerais à nouveau que pour moi, tu chantes. Je te promets de rester forte, Malgré ce cri puissant, Qui me pousse fortement, À fermer cette porte. Si tout ceci s’avérait n’être qu’un rêve, Même si ta chanson était brève, J’aurai eu la chance d’entendre ta voix, Celle qui m’a bercée tant de fois.

Il était là, Juste devant moi, M’accueillant dans ses bras, Une scène qu’on oublie pas. A cet instant, Il n’existait plus aucune pudeur. A travers l’autre versant, On y voyait plutôt de la candeur. De la douceur de ta peau, A la tendresse de tes baisers. De l'éloquence de tes mots, Touchant mon cœur comblé. Non. Je ne peux plus imaginer, Une vie sans toi à mes côtés.

Perdue dans le noir, Je cherche ton beau regard, Me donnant espoir.

Mon coeur est comblé, Depuis que je t’ai rencontré. Tu es apparu telle une étincelle, Dangereuse et pourtant si belle. Il est difficile d’imaginer une fin, Après tant de bonheurs partagés. Mais je veux croire que c’était le destin, Et que l’on devait s’aimer. Merci d’avoir été là pour moi, D’avoir été une source de joie, Une parenthèse de douceur, Où j’ai pu t’offrir mon coeur.

Le temps défile, Ou nous rend prisonnier. Tandis qu’il s’écoule dans le sablier, En un clignement de cil. Dans les bras de l’être aimé, On aimerait l’arrêter. Et loin de ce dernier, On voudrait l’accélérer. Le moment viendra, Où l’on ne se quittera plus. Lorsque le temps nous rattrapera, Nous pourrons dire que nous avons vécu.