Juilletistes, Juilletistes

Sans froufrouter du croupion, laissons la place au sujet de ce 5e défi estilval :

 Paradis artificiels

À prendre dans le sens beaudelairien ou non, c’est comme vous voulez. Vous pouvez en profiter pour vous frotter aux alternatives bidons, autrement appelées voies non empruntées et qui se présentent sous la forme :

 • d’une liste d’interrogations qui ne mènent à rien soit parce qu’elles sont rhétoriques, soit parce que le personnage n’a aucun moyen d’y répondre sur le moment, avec de grandes chances que ces questions s’avèrent vite caduques ;

 • d’une énumération détaillée des actions potentielles par un personnage qui finit par se dire après un paragraphe entier « bref, je vais plutôt faire autre chose. » On se rapproche ici d’un faux dilemme, parce que dès le départ, le personnage n’a qu’une action en vue.

C’est un moyen de délayer des enjeux en donnant l’illusion d’avancer alors que, pendant tout ce temps, rien ne se passe, aucun développement n’est posé. Au premier degré, c’est un défaut plus qu’autre chose, à éviter absolument.

 Option figure de style : jouez avec l’oxymore.

Figure de style honnie de tout collégien qui se respecte, l’oxymore (n.m.) joue les intrigants en rapprochant deux termes (le plus souvent nom + adjectif) opposés, comme un clair obscur, une sérénité oppressante, une simplicité confuse, etc.

 Option mots à placer : au moins 3 des mots ou locutions suivants :

triche, vaticiner, pimpant(e), vertige, manette, garnir, gibet, primodélinquant(e)

 Comme d'habitude, les options sont optionnelles. Vous pouvez choisir de ne pas oxymorer, d'ignorer la liste de mots et de vous contenter du sujet principal, ou de tenter le grand chelem en lui montrant vos belles chevilles.

Longueur : aucune obligation.

Genre : un mauvais, de préférence.

Citrouillsation du défi : mardi 1er août aux alentours de 22h, heure de Chavanatte.

Bonne inspiration !