{ Chapitre 2 }
Il y avait ce cri en moi, désespéré, mêlé à des sanglots que personne ne pouvait entendre. C’était comme un appel à l’aide, mais je savais que ce n’était que l’écho de mon impuissance, de mon incapacité à changer quoi que ce soit. Ça me faisait mal, et pourtant je continuais à sourire. c’était comme un appel à l’aide, mais je savais que ce n’était que l’écho de mon impuissance, de mon incapacité à changer quoi que ce soit. J’aurais beau le vouloir de toutes mes forces, je resterais toujours la même. Mais maintenant je n’en peux presque plus. Je pensais qu’il suffisait de sourire… Que ça me permettrait de me convaincre moi-même que j’allais bien. Pourquoi je continue de me mentir ainsi ? Pour garder un peu d’espoir ? Je crois surtout que je ne veux pas voir la réalité en face. Je ne veux pas attendre la goutte qui fera déborder le vase. Mais qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Il n'y a pas de porte de secours !
En ce moment surtout, c’est très dur pour moi. Quand je regarde des rails de train, je ne peux m’empêcher de vouloir m’y jeter, et quand je manipule des outils tranchants, je ne peux retenir mon envie de me taillader les veines. Et puis, dans tout ça, il y a cette voix. “ Fais-le. Ce ne sera pas long. Un saut et tu seras libérée. Un geste vif de cette lame peux t’évader de ce quotidien. Avoue, tu en as envie n’est-ce pas ? Alors, de quoi as-tu peur ?”
Bien sûr que j’en ai envie.
Mais... Et si tout pouvait s'arranger ? Je n'ai pas envie de partir alors qu'il me reste peut-être une chance de m'en sortir. Je m’en irais seulemement si il n’y a plus aucune chance. Et puis… j’ai comme l’impression que j’ai encore quelque chose à faire en restant en vie. Je souffre, c’est vrai. Il y a des fois où c’est trop, mais je les surmonte.
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