Six heures trente-trois
J'écris pour noyer ma haine qui nourri ma rage ;
La noirceur de l'encre qui coule dans mes veines, remplace le rouge que contient mon âme.
Nocturne sont mes cauchemars, remplis de sombre vision, je ne souhaite que le mal.
J'écris pour noyer ma haine qui nourri ma rage ;
Mes nuits silencieuses, sont comme un vacarme qui dicte mes pas.
Les bruits du quotidien sont comme une berceuse à mes oreilles, elle me calme.
J'écris pour noyer ma haine qui nourri ma rage ;
Je maudis ces pensées macabres qui m'enferment et m'accablent.
Je ne suis plus qu'un chiffon, les yeux d'une poupée de cire, dont nous ne voyons jamais le fond.
J'écris pour noyer ma haine qui nourri ma rage ;
Tout à une fin, comme une chanson et son refrain.
Jusqu'à que tout recommence, être de nouveau visité par le diable, pour un balle infernal, une nouvelle danse.
J'écris pour noyer ma haine qui nourri ma rage ;
J'écris pour noyer ma haine qui nourri ma rage...
AB
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