Brule, ciel brule
Les foudres d'un orage se déchainent
Et mon dos courbé ne peut qu'encaisser avec peine,
Le ciel, Mon amour, brule, comme je brule,
La réalité d'une belle histoire tournée au ridicule.
Sous la colère du ciel, mon coeur vacille,
battements qui s'enchainent...
Les gouttes de pluie sont des larmes versées avec haine
Le ciel, Mon amour brule, comme je brule,
Et sous sa colère, ma peine se dissimule
Ô rage céleste, miroir de mes tourments,
Tes éclairs illuminent mes sombres secrets,
Chaque grondement est un cri dans mon cœur,
Révélant l'amour et la douleur mêlés.
Ton éclat blanc m'éblouit, me consume,
Comme cet amour qui me ronge et me tue,
Je suis l'arbre foudroyé, le rocher fissuré,
Par la puissance de tes bras déchaînés.
Le vent hurle emportant mes pensées,
Ces mots que je n'ai pu révéler
Laisses donc, Mon amour, ce coeur en abondon
Sombrer dans le gouffre de ses propres passions.
Laisses donc Mon amour, ces beaux moments
Se dissiper dans le mirage d'un temps,
Ou mon ame s'appretait au vivant,
Et ou l'éclat d'un sourire, faisait naitre un merveilleux sentiment.
Mais plus que la colère de l'orage en furie,
C'est ton regard de trahison qui me meurtrit,
Une blessure plus profonde que toutes les tempêtes,
Qui laisse mon cœur en lambeaux, sans retraite.
Les foudres d'un orage se déchainent
Et mon dos courbé ne peut qu'encaisser avec peine,
Le ciel, Mon amour, brule, comme je brule,
La réalité d'une belle histoire tournée au ridicule.
Dans cette répétition incessante,
L'écho de ton abandon résonne comme une plainte déchirante.
Brule, ciel, brule.
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