Chapitre 8 : Pris au piège
Alors que le petit groupe d’hommes était en pleine discussion dans le grand salon du manoir, les hurlements à l’extérieur des lycans et autres animaux en fuite arrivais aux oreilles du comte vampire. Tendant alors l’oreille, il se détaché de la discussion qui se déroulé entre l’ancien chasseur, les deux paysans et la jeune femme. Celle-ci remarquant que son amant semblait soucieux, elle s’approchait alors de lui et attrapé sa main.
- Tout va bien ?
- Je ne sais pas… on dirais que quelque chose est en train d’arrivée…
- Quelque chose ?
L’ancien chasseur fixant le vampire croisait alors les bras.
- Hey ! On vous parle !
C’est alors que devant l’une des grandes fenêtres un lycan apparut soudain, le corps enflammé, il venait s’écroulé contre cette dernière. La vision d’horreur que procuré cette scène faisait instantanément lâché un crie a la jeune femme qui porté ses mains a sa bouche.
- Oh mon dieu…. Mais… que ce passe-t-il ?
Le comte rapidement sortait alors du manoir et put apercevoir les flammes ravageant la forêt, celle-ci se rapprochant de sa demeure. Aussi il retourné à l’intérieur et pris sa douce par la main.
- Il faut partir d’ici ! La forêt est en feu !
- Quoi ?! En feu ?!
Les paysans et l’ancien chasseur fixait le vampire d’un air surpris. Sans avoir le temps de réfléchir a ce qu’il se passé dehors, le comte les conduisait à l’entrée des sous-sols. Sous terre ils seraient surement bien plus a l’abri qu’en restant là. Quant à lui, qui se refusé d’y entrer depuis 500 ans, il ne se résoudrais pas à le faire maintenant. Il poussé délicatement la jeune femme vers l’ancien chasseur et le fixait.
- Veillez sur elle …
- Quoi ?! Mais et vous ?!
S’insurgé la jeune Lola. Plongeant son regard dans le siens, il posé sa main glacée sur sa joue et lui souriais.
- N’ayez crainte, je m’en sortirais.
- Non attendez, je veux vous accompagner ! …
N’écoutant pas les supplications de Lola, qui était retenue par son protecteur, il refermait la porte en fer, et allait à l’extérieur pour essayer de trouvais un moyen de stoppé les flammes. Il ne savait pas comment ce feu avait pris, mais il se devait de faire se que sa famille avais toujours fait… protégé ces terres. Malheureusement il se vu rapidement impuissant face au ravage des flammes. Levant les yeux au ciel, il fixait l'épaisse fumée noire qui se dégageait du carnage, quand il aperçut un pot d'huile filet dans les airs. Ce dernier venait se briser près de lui, répandant par la même occasion le liquide qu’il contenait. Sentant l’odeur, le vampire posait un genou à terre, et vint tremper deux de ses doigts dans la substance afin de l’examiner.
- De l’huile ?
Comprenant alors d'où provenait ce feu, qu’il n’avait rien de naturel, il serrait les poings en reculant. Une flèche enflammée venait soudain ce planter dans le liquide huileux, déclenchant ainsi un autre départ de feu qui s’étendait rapidement sur le chemin qui menait à sa demeure. Comme une barrière de flamme, il se voyait maintenant écarté de la bâtisse sous laquelle se trouvais Lola. Il essayait bien sûr de passer ce mur, mais sans succès, les vampires étant sensible à cet élément. Plus le temps passait plus les flammes engloutissaient la forêt. Très vite la demeure du comte se voyait pris au piège par cette prison de feu. Bien que protéger des flammes dans les sous-sols la chaleur commencer à augmenter petit à petit, la porte en fer étant devenu brûlante. Alors que la jeune femme la fixée inquiète pour son amant, elle entendit une femme crier le nom d'un garçon.
- Jean ?! Jean où es-tu ?!
- Qui cherchez-vous Madame ?
- Jean, c'est un jeune garçon d'à peine 12 ans. Il sait que normalement il ne doit pas sortir.
- Mais cela lui arrive de le faire ?
- Malheureusement oui. Je n'ose imaginer ce qui pourrait lui arriver s'il…. S’il était à l'extérieur.
La jeune femme fixait alors la porte, serrant sa robe entre ses doigts et se précipitait soudainement vers cette dernière. Utilisant le tissu de sa robe pour lui permettre d'ouvrir la porte brûlante, elle la repoussait aussi fort qu'elle pouvait. Ce créant ainsi un passage étroit. L’ancien chasseur la voyant ainsi sortir lui courut après, cependant alors qu’il allait pour ouvrir la porte davantage, la chaleur de celle-ci lui brûlait la main. Poussant un léger cri de douleur, il l'a frappé alors du pied aussi fort qu'il pouvait pour agrandir l'ouverture en criant à la jeune femme de revenir.
- Mademoiselle ! Ne sortez pas c’est dangereux ! Revenez !
À l'extérieur les flammes avaient atteint les murs de la demeure. Étrangement celle-ci ne brûlait pas, comme si la malédiction l'avait rendu indestructible. Malgré cela la fumée dégagé par les flammes, elle, s'introduisait sans problème dans le manoir. L’air était épais et brulant. La jeune femme, ne voyant quasiment rien dans cette purée de pois, et ayant du mal à respirer, arraché alors un morceau de sa robe pour se le poser sur le nez. Toussant tout de même légèrement, elle appelait le jeune garçon.
- Jean !? Jean, tu m'entends !? Si tu m'entends fais un bruit !
Une voix semblant lointaine lui parvenait, une petite voix d'enfant. Ce dernier comme à son habitude, était sortie des sous-sols et s’était promener dans le manoir. Il aimait beaucoup aller jouer dans le grenier, là où était entreposé les vieux jouets du comte, ceux qu’il possédait lorsqu'il était enfant. Ce guidant au son de la voix du jeune garçon, Lola arrivait finalement devant la porte du grenier. Elle l'ouvrait alors et aperçut le jeune garçon au milieu de la pièce, apeuré et en pleure, tenant contre lui une petite bourse en cuir contenant des soldats de plomb.
- Jean, tu es là. Tout le monde s’inquiète pour toi, allé viens. Retournons nous mettre à l’abris…
Le jeune garçon fixait la jeune femme, il ne l’avait jamais vue mais savait qui elle était pour le comte. Les rumeurs de son arrivé avaient vite circulé dans les sous-sols. Voyant qu’il ne bougé pas, pétrifié par la peur, elle s’avançait alors vers lui et lui pris la main. La fumée qui avait envahis l’espace était de plus en plus brulante, et alors que l’enfant se mettait à tousser, elle lui placé sur la bouche le tissu qu’elle avait en main.
- Tiens, garde cela sur ta bouche et sortons de la…
Il la fixait et acquiescé se mettant a avancé vers la sortie. Au moment où il allait l’atteindre un fracas se fit entendre sur le toit, suivis de plusieurs autres. Bien que la demeure résistée aux flammes, les projectiles envoyés maintenant par les soldats du comte Loïs, de gros boulet de pierre, atterrissait soudain sur la toiture ancienne. L’un d’eux parvenant à y créer une brèche dans laquelle s’introduisait soudain la branche d’un arbre enflammé. Brisant sous son poids une poutre, celle-ci venait s’abattre entre la jeune Lola et le garçon. Elle poussait alors un cri et tombait à terre. Son cri parvenait a la fois a l’ancien chasseur, qui avait presque réussi a ouvrir la porte, et le comte qui en entendant sa voix se mit à hurler.
- Lola !
N’écoutant plus que son amour, il retirait sa veste et la mit sur sa tête pour se protéger au mieux des flammes. Ainsi il sautait dans ses dernières et les traversé rapidement. Une fois ce mur passé, il se retrouvait au sol, les mains brulées et haletant.
Dans le grenier de la demeure, le jeune garçon étant lui aussi tombé sur les fesses, se tenait dans l’embrasure de la porte, essayant d’apercevoir la jeune femme a travers la fumée. La branche enflammée avait répandu ainsi des braises brulantes qui au contact des affaires se trouvant éparpillé aux quatre coins de la pièce, venait de déclenchait un incendie dans ce dernier.
- Mademoiselle !? … Mademoiselle est ce que tout va bien !?
La jeune femme un peu sonnée, se redressait alors en toussant. Son corps, était plein de suie et de sueurs, il y avait tellement de fumée qu’elle haleté légèrement.
- Oui je… je vais bien. Va… retourne aux sous-sols je… je te rejoindrais …
- Mais mademoiselle ! …
- Fais-le ! … va te mettre en sécurité !
Le jeune garçon voyant qu’il ne pouvait rien faire seul, écoutait alors la jeune femme et courrait pour rejoindre les sous-sols. Mais la visibilité quasiment nulle, le fit tomber dans les escaliers. Se relevant lentement, en s’aidant de la rampe en bois et en fer forgé de l'escalier, il entendait provenir du grenier de nouvelles poutres cédées. Le bois craquait autour de la jeune femme, qui se retrouvait bloqué. La poutre devant elle étant si lourde, qu'il lui était impossible de la bouger à mains nue. Plus les minutes passaient, et plus l'incendie grandissait autour d'elle. La poutre qui lui bloquait le passage commençant elle aussi à s'enflammer. Elle manquer d'oxygène, sa vue se troubler peu à peu et elle finissait lentement par perdre connaissance. Jean qui essayait de descendre les escaliers, appeler à l'aide comme il pouvait. Toussant lui aussi, pris dans l’épaisse fumée, il était sur le point de chuter de nouveau. Au même moment, son petit corps frêle fut retenu par le bras du comte.
- Maitre…, Mademoiselle, elle est bloquée !
- Où ça !?
- Au grenier maître !
Ne perdant pas un instant de plus, le comte se précipitait alors. Arrivant sur place, il l'a trouvé inconsciente au sol, au milieu des flammes. De toute sa puissance, il soulevait la poutre et la balancée à travers la pièce. Il accourait alors près de sa jeune amante, et la prit dans ses bras. Celle-ci ne respirait déjà plus. N’ayant pas de souffle pour la ramener, et trop peu de temps pour la conduire auprès de son protecteur, il paniquait un instant, l'espace d'une seconde et la mordait alors. Ainsi il buvait son sang, avant de lui faire boire le sien.
- Lola, ma tendre Lola, … ne me quitte pas, je t’en prie…
Fixant la jeune femme, toujours inconsciente, il espérait plus que tout la voir s’éveillé. Cependant elle resté inerte. La serrant contre lui il pouvait percevoir les faibles battements de son cœur. Sa peau devenait blanchâtre et aussi froide que la sienne. Même sa chevelure commencée a changé très lentement, prenant une couleur argentée. La voir changé ainsi sous ses yeux le rendait triste. La transformer n’était pas ce qu’il désiré. Lui qui voulait la sauvé, lui offrir la meilleure vie possible, il venait de faire d’elle une créature de l’ombre. Un vampire. Il ne savait pas combien de temps cela prendrais, ni même si elle allait rester la même. « Peut-être que je viens de faire une erreur… mais j’assumerais cet acte. » pensait-il alors qu’il l’a porté pour retourner vers les sous-sols. Jean qui se trouvait toujours au bas des escaliers attendait leurs retours. Lorsqu’il voyait le comte avec elle, il souriait en s’approchant de lui. Mais se dernier avais un air grave sur le visage, et lorsqu’il passait à côté de lui il ne le regardait même pas. L’enfant le suivait donc sans dire un mot. La porte en fer, assez entrouverte permettait maintenant de laisser le chasseur passé. Mais lorsqu’il mit un pied dehors il tombait face au comte qui le fixait visiblement furieux.
- Je vous avais demander de vous occuper d’elle !
- Que s’est-il passé !?
Voyant le changement opéré sur le corps de la jeune femme, l’ancien chasseur pris alors son épée et la pointé sur le comte.
- Sale monstre ! vous avez osé la faire muter !?
- Si je ne l’avais pas fait, elle serait morte !
L’enfant voyant le comte entré pour la première fois dans les sous-sols le suivait. L’ancien chasseur fixant le dos du vampire serrait son épée dans sa main droite avant de frapper un meuble en bois se trouvant près de lui.
Le comte, venait se mettre dans un coin isolé du sous-sol. Il y déposait la jeune femme et passé un doigt sur sa joue glacée. Ne sachant pas quant elle s’éveillerais, ni même l’attitude qu’elle pourrait avoir, il décidé alors de l’enchainer au mur. Après tout, lorsque lui-même avais muté il avait été pris d’une telle soif qu’il avait tué toute sa famille.
L’ancien chasseur les ayant rejoints le fixait.
- Vous pensez l’avoir sauvé ? mais à quel prix ? Vous venez de faire d’elle un monstre, vous l’avais privé de toute chaleur, de tout ce qu’elle aimait de sa vie humaine !
- Fermez-la ! Si vous l’aviez protégé comme vous auriez dû… je n’aurais jamais eu à faire cela !
Alors que les deux hommes semblaient se déchirer, le jeune garçon entrait alors dans la pièce.
- Ce… c’est ma faute. Maitre…
Le vampire le fixait sans comprendre ce qu’il disait.
- De quoi parle tu ?
- Je… j’ai désobéi… encore. C’est pour venir me chercher que… qu’elle est sortie d’ici… je suis désolé maitre….
Soupirant, venant plaquer sa main à son visage, il fixait l’enfant qui semblait plein de remord.
- Es-tu conscient de ce que tu as fait ?
- Oui maitre… Je suis désolé… Je ne voulais pas causer de problème à votre mademoiselle…
- Jean, il y a des règles ! Elles ne sont pas faites pour rien. Ces terres sont déjà dangereuses. Mais maintenant elles sont attaquées !
L’ancien chasseur fixait le vampire.
- Comment ça, attaqué ?
- Les humains… ce sont eux qui ont mit le feu à la forêt.
- Pourquoi aurait-il fait ça ?
- Vos amis qui ont fuis ont du décidé de nous éliminer…
Les deux paysans entrant dans la pièce au même moment s’approchaient alors d’eux.
- Non. Ce ne sont pas les nôtres qui ont fait ça. Notre village est un petit village de paysans. Nous n’avons pas d’aussi grande capacité pour enflammer si rapidement une forêt entière…
- Alors qui est le responsable d’après vous ?
- Le comte Loïs. Je ne vois que lui capable d’en arriver là.
Prononcer l’ancien chasseur. Croisant les bras il tournait le regard vers le vampire.
- Les fuyards ont dû le prévenir, que la demoiselle qu’il devait épouser était ici. Aussi, comme vous avez clairement affichais, votre intention de la gardé a vos côtés, … Il a dû décider de vous réduire en cendre.
- Mais il a risqué la vie de Lola également en faisant cela !
- A partir du moment ou vous l’avez fait votre, il a estimé qu’elle-même mérité ce sort… c’est un homme tyrannique et sans cœur. Il est totalement apte à faire ce genre de choix.
Le vampire, fixant la jeune femme inconsciente, qui poursuivais sa transformation, resté pensif. Cet homme qui avait ainsi attaqué ses terres et failli tuer celle qu’il aimé aller devoir le payer. Cependant bien que son désir de prendre sa vengeance était fort, il ne pouvais pas quitté son domaine. Il se doutais bien que ce comte ne mettrait pas lui-même les pieds sur le territoire. Il lui fallait donc réfléchir à comment réussir à éliminer cet homme.
Alors que le groupe s’entretenais a la raison de cet incendie, à l’extérieur, un violent orage finissait par éclater. La pluie battante venant par la même occasion, éteindre les flammes qui ravagé encore la forêt. l’embrasement du grenier de la demeure fut également éteint et le vent balayé la fumée ne laissant derrière elle qu'une forte odeur de bois et de corps calciné. Lorsque les survivant pouvaient enfin sortir de leurs abris, il n’avez sous les yeux qu’une vision apocalyptique de ce qui était autrefois une terre abondante et verdoyante. La malédiction qui s’était abattu sur eux avait déjà blessé le cœur du comte alors qu’il avait vu la mort prendre possession de ses terres, mais cette vision était pire encore a ses yeux. S’avançant à l’extérieur, de nombreux corps encore fumant de lycans, cerfs et autres créatures, jonché le sol sur des kilomètres autour de la grande demeure.
- Comment ont-ils pu ? Aucun de nous ne pouvait sortir d’ici … Nous n’étions pas une menace directe pour eux …
Il s’approchais alors près du cadavre d’un louveteau, dont le corps calciné et fumant dégager une odeur nauséabonde. Tombant à genoux face à ce dernier une vague de colère et de tristesse s’emparé de lui.
- C’est cruel … inhumain ! ils me le paieront !!!
Hurlant en fixant le ciel, la pluie couvrant les larmes qui coulé le long de ses joues, sa plainte douloureuse arrivait rapidement aux oreilles des soldats et du comte Loïs. Tous se turent alors et fixait les bois tout en restant immobile. Ce cri déchirant et glaçant faisait monter la peur en eux. Le comte lui-même ressentait des frissons face à ce son. Il fixait alors le général et lui faisait signe d’envoyé ses hommes à la recherche de la jeune femme.
- Mon seigneur !? vous n’y pensez pas ! N’avez-vous donc pas entendu ce cri ?
- Je l’ai entendu et je vous ordonne d’aller chercher ma fiancée !
- Vous ne m’aviez jamais dit que c’était pour récupérer une femme tout ça … Et si elle n’avait pas survécu ? C’était risqué comme approche pour un sauvetage !
- Si elle n’a pas survécu alors ce seras ce monstre le responsable ! Ici c’est moi qui donne les ordres ! envoyez vos hommes et ramenez-la ! morte ou vive peu importe ! Et si jamais ce monstre est encore en vie … Éliminez-le ! Je veux sa tête sur un plateau !
Le général fixait le comte, une goutte de sueur perlant sur sa tempe. Ses hommes le fixaient, espérant qu’il n’obéirait pas à cet ordre suicidaire. Cependant, le général ne pouvait se permettre le moindre écart.
- Soldats … nous avons, éliminé une bonne partie de ces créatures. Les survivantes ont dû fuir au plus profond des terres. De ce fait. Ce coin sera donc sur. Allons chercher cette demoiselle…
Même lui n’était pas convaincue par ses paroles. Il avait entendu bien trop de chose au sujet de ce domaine maudit, le roi lui-même ne s’en approchais jamais. Depuis des siècles, la famille royale craignez ces terres et les créatures qu’elle contenait, si bien qu’elle avait fait déplacer la capitale du royaume à plusieurs kilomètre de là.
Prenant leurs courages à deux mains, les soldats d’Alamar, entré dans les bois, du moins ce qu’il en resté. En formation serrait, ils vérifier minutieusement que chaque créature au sol était belle et bien morte. Le général regardant tous ces corps sans vie, posé un genou à terre et recouvrait d’un large morceau d’écorce calciné, le corps sans vie d’un lycan. Ce dernier avait la gueule ouverte et les yeux rempli d’une terreur encore visible. Un sergent s’approchait alors de l’homme et le fixait, non pas sans peur de se trouver ici.
- General, … avons-nous bien fait de suivre ces ordres ?
- Nous n’avions pas vraiment le choix. Le comte est proche du roi. Lui désobéir serait comme désobéir à notre souverain …
- Je le comprends mais, … tout de même … Le danger n’était pas si, … réel. La meilleure chose à faire n’aurait-elle pas était de bâtir un mur tout autour de ce lieu maudit ?
- Tu as entendu le comte, son seul but était de reprendre cette femme. Il n’a pensé à rien d’autre…
- Je déteste les hommes comme lui …
Le général restait silencieux alors que la troupe s’enfoncé d’avantage dans ce triste cimetière. La pluie tombante encore, leurs visibilité était réduite et les lieux sombre. Il leurs était difficile de bien s’orienté dans de tel conditions. Pourtant, des voix venant d’une zone plus à droite de leurs positions intriguais le grand général. Aussi il s’aider de celles-ci pour guider ses hommes vers la demeure du comte. Ce dernier se tenait debout devant cette dernière, entouré de l’ancien chasseur, des deux paysans et de quelques habitant des sous-sols. Se faisant discret, la petite armée se dissimulé derrière quelques tronc, roché ou tout ce qui pouvait leur servir de cache. Leurs respiration presque coupé ils fixait ainsi les personnes se trouvant la jusqu’à ce que finalement le comte s’écarte du groupe. Sur le point de rentrait à l’intérieur de son manoir, il s’arrêtait alors et tournais le regard vers les soldats, ceux-là le voyant les fixait, essayaient de se caché davantage. Le sergent, fixait son général attendant un signe de replis de sa part. pourtant ce dernier ne le donnais pas. Il semblait comme hypnotisé par le visage du comte vampire. Ce dernier affichant un air de souffrance. Il resté là, sachant bien qu’il était observé, le général et lui semblant voir leurs regards se croisé l’espace d’une seconde. Les deux hommes se retrouvant l’un comme l’autre absorbé par cet instant.
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