Péripétie de Noël et Émois magiques
Belle cendres des cieux !
La neige cicatrise mon cœur d'Homme;
Car même les dieux, et autres divinités,
Désirent ce bonheur après l'Automne .
Oh ! Flots dansant irrécusables,
Ton exaltation pareil soleil,
M'abreuve par ta diaphanéité;
Accablé de merveilles chuteuses,
C'est à ta beauté que je suis boosté,
Tout cela en t'aimant;
Beauté étouffante, tes yeux venimeux,
Que humbles pages, donne ta charité.
C'est ton esprit avide qui m'a comblé,
Ayant criblé, mon cœur amoureux ;
Toi seul est l'artiste de ma vie .
Tu en es un édifice, une rime .
C'est avec toi, que je pars aux nuages;
C'est à toi, que mon âme voyage .
Me rongeant d'espoir et de mes scrupules,
À me faire éclairer tes pires rêves,
Que le manque m'ai pourvu de torture !
Que de blâmes raisons suaves
Que de souffrances qui m'étouffent,
Mais que ton amour transi qui m'altère;
T'aimer aux plus royales tentations,
Me rongeant de passion et de ton cynisme.
Dans ta canitie et ta déchéance,
Ton âme immaculée de jeunesse;
Ange du maléfice ou démons,
Me font déplorer ma résistance .
Rien ne pourrait m'éloigner de toi-même;
Je t'aime et je ne m'arrêterai guère.
Et dans la passionelle du paysage,
Du givre à la grande malédiction,
Je serai toujours ici avec toi .
L'espoir, j'en déborde aux jolies coeurs,
Ton âme, elle, me tressaille de bonheurs .
Rien ne changera, ni même l'après,
Car mauvaises passes ou manque ultime,
Je ravirai tes oublies aux calanques .
Et dans la passion, vie du nouveau monde,
De l'amertume à la malédiction,
Dans la neige, je te valserai au vent,
Je te prendrai, dans mes bras, sans fin.
Et pour en succomber en un mot,
Je te prends, réchauffant nos ligatures,
Là où l'oublie me forme l'impossible .
Je t'aimerai sans limite possible .
M'abreuvant de ton corps et émois,
Tremblant ton odeur encore et encore,
Je repousserai les cieux de nouveaux,
Et t'en ferai des lumières sublimes,
Juste pour toi au coin du beau feu,
Tu pourras frémir de ce bonheur,
Là, la vie sera plus ambitieuse,
Ton doux bonheur vivra de jouissance,
Là où l'amour est comme l'infini,
Je serrai, avec toi, pour la vie .
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