Partie 1
Plongée dans le blanc infini, une âme solitaire errait tristement. Abandonnée, traînée dans ses propres larmes, elle sentait en elle un vide incomparable qui la rongeait inexorablement. Quelque chose manquait. Quelle était donc la différence entre le noir et le blanc, si rien n’était différent ? Aucune once de couleur n’égayait e ciel de nacre surplombant le manteau de neige immaculée. Une brume légère dégringolait des nuages blanchâtres des nuages blanchâtres, plongeant les environs dans un cocon humide.
L’âme cherchait. Existait-il, quelque part, quelque chose qui comblerait l’incommensurable vide de son être ? Quelque chose qui répondrait à ce désir inexpliqué ?
L’esprit tourmenté déambulait dans ce monde sans nuance. Il se sentait seul et délaissé. Comment les autres pouvaient-ils vivre ainsi, en se contentant de ce quotidien ? Dans ce monde plat et monotone où la différence n’existait pas ?
L’âme, elle, ne pouvait accepter cette existence sans saveur. Elle souhaitait plus, sans réellement savoir ce qu’elle désirait. Seules témoins de sa tristesse, des larmes nacrées striaient ses joues.
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