Situation malaisante

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Le mois de février semblait passer si vite une fois le rendez-vous amoureux terminé. Ce fut vraiment une merveilleuse journée pour moi... Devenir pendant vingt-quatre heures le centre d'intérêt de Masta. Ce fut un vrai fantasme que j'ai réalisé. J'aurais aimé avoir un jour de plus ou je suis celle dont Joy se focalise dessus... J'étais prête à tout pour cela, mais je ne m'attendais pas à ce qui allait m'arriver...

Tout était normal pendant les premiers jours de mars, nous faisons au mieux pour repousser les ténèbres, en multipliant les victoires. Rien de spécial n'arriva... Mais vers le quinzième jour de ce mois ci, je commençais à me sentir mal à l'aise. La température de mon corps augmenta fortement me laissant toute moite. Mon souffle s'accélèra sans raison et je rate la majorité des tâches que je devais effectuer. Je ne voulais pas m'en préoccuper et ce fut mon erreur. Arrivé sur le palier de la maison de la tête blonde je tombe à terre brusquement avant de perdre connaissance.

Quand je me réveilla, la première chose que je vis, fut un plafond à carreaux de couleur bordeaux, pas de doute j'étais dans ma chambre. J'étais allongée dans le lit avec une couverture rouge épaisse sur moi, ce qui m'apporta un peu de chaleur. Tandis que j'avais un morceau de tissu humide sur mon front. Je voulais l'attraper pour le retirer mais aucun de mes bras ne voulait faire le moindre effort, c'était pénible d'en arriver là.

J'entendais une multitude de voix autour de moi, j'arrivais à comprendre la plupart des choses que disaient les clones. "C'est grave ce qu'elle a ?", "On peut l'attraper?" ou encore "Je peux la réchauffer ?". Je savais exactement laquelle sortait chaque phrase. Mais la voix qui attira mon attention fut celle de la blonde aux yeux bleus dont la chevelure était mi-long. Elle attrapa ma main ce qui fit battre mon cœur.

« Lavril est ce que ça ? Je suis bête cela ce voit que tu ne vas pas bien... Mais ne t'inquiète pas, je vais rester ici avec tes clones pour prendre soin de toi.

- Et nous prendrons bien soin de toi pendant ton séjour avec nous. Ajouta la brune avant de se lecher la lèvre inférieure et de lâcher un léger gémissement.

- Non franchement pas besoin...»

Je n'arrivais qu'à montrer un faible sourire à cette situation. Mais l'idée que Dame Joy reste avec moi pendant mon mal être n'était pas déplaisant. Mais je ne savais pas pourquoi je sentais que les clones allaient ajouter leur sauce à leur manière...

Je vis Lusty prendre Joy a part pour lui parler seule à seule. Je ne pouvais pas entendre ce qu’elles disaient, mais je pouvais voir les sourires pervers de la verte. Joy semblait gênée par ses propos, ses joues passèrent rapidement au rouge, par moment elle se tourna vers moi avant d'acquiescer ce que son interlocutrice lui mentionna. Lusty poussa Joy sur le côté puis des vêtements volèrent devant l’ouverture de la porte, c’était ceux de Joy. Attends… Elle la met vraiment à nue? Elles vont faire cela au calme dans le couloir? Pendant que j’étais plongée dans ma réflexion, Joy se rapprocha de moi dans sa nouvelle tenue d’infirmière, la chemise, la petite jupe, le couvre-chef ainsi que les bottes tout de couleurs blanches, le parfait cosplay, enfin pour Lusty. Mais je ne pouvais m’empêcher de regarder le ventre de celle que j’aime…

«Hum… La fille à la chevelure dorée se positionne près de moi tout en posant sa main sur mon front. Oh… c’est encore mauvais tout ça.

Je t’assure… je vais guérir.

Le plus rapidement serait le mieux non?»

La jeune humaine met sa tête juste au-dessus de la mienne en rapprochant son front. Le mien était humide tandis que le sien était encore sec, la sensation était étrange. Mais j’en oublia cette sensation par une autre quand elle se positionna à califourchon sur moi. Je ne sais pas si je devrais avoir honte, mais je ressentais un plaisir, je voulais même lever les bras pour la bloquer contre moi. Cependant, mon clone de l’amour revint avec un chariot rempli de diverses choses comme des biscuits et du thé.

«J’ai apporté de quoi nourrir notre malade. Un vrai breakfast.

J’ai rien compris à la fin, mais vas-y donne lui, hihi.

La violette remplaça son sourire tendre par un plus mesquin. Ah vous savez, dame Joy, Dame Lavril n’est pas apte à se lever et encore moins à mâcher les gâteaux… Il vous faudra le faire pour elle.»

Encore une idée malsaine de sa part. D’un côté je serais stupide de pas en profiter. Joy prit plusieurs biscuits avant d'ouvrir les emballages et de prendre en bouche la nourriture et de les écraser contre ses dents. Une fois fait, elle se rapprocha de moi pour poser ses lèvres contre les miennes pour donner ce qu’elle avait en bouche. Ce fut spécial comme méthode… Je ne sais pas si je voudrais refaire une chose pareille. Puis elle prit une tasse de thé qu’elle emmagasina avant de me le refiler. Je sais que j’ai du mal à avaler mais là c’est un liquide c’est un peu exagéré…

Lovely s’en alla avec un rire moqueur tout en ramenant le chariot, je pouvais aussi entendre rigoler Lusty, vous êtes bien naïve Masta… Je voudrais tellement me lever pour éviter l’inquiétude chez elle, je n’y arrivais pas, il me manque des forces. Il faudrait que je mange quelque chose qui me redonne des forces mais quoi? Dans mon état, je n’arrive pas à y réfléchir. Je réalisa que la blonde avait positionné sa main droite sur son menton et que son regard était levé vers le plafond, puis elle ouvrit les yeux en grand avant de cogner son poing contre sa main. Elle lâcha un “ J’ai trouvé” avant de se lever. À ma grande surprise, elle baissa au maximum la couverture et me retira mes bottes, ma jupe pour finir jusqu’à ma cape. Elle ne se stoppa pas à ça comme elle fit de même avec les sous-vêtements. Je me retrouva nue face à elle, la mage ne s’arrêta pas là, elle fit de même avec ses habits. Ce fut lent et hésitant, mais ce spectacle me donna envie qu’il dure, surtout que ses formes sont magnifiques. Quand on se retrouva dans la même situation, elle me rejoignit dans le lit avant de remonter la couverture. Elle se colla contre moi, ses mains fit le tour de mon corps pour me rapprocher d’elle. Je ne pouvais rêver mieux pour me réchauffer. Pendant plusieurs minutes nous nous regardons droits dans les yeux avant qu’elle ne rompe le silence avec une question.

«Lavril? Je me disais, pour te rétablir tu ne voudrais pas croquer dans mon âme? Après tout, tu es une lame maléfique qui dévore les âmes. Donc cela pourrait t’aider. Et je te rassure encore une fois ma magie me redonnera ce qui me manque.»

Elle n’a pas tort, cela pourrait m’aider. Elle repoussa ses cheveux qui tombaient sur sa nuque puis s'approcha de ma bouche. Je n’avais plus qu’à la saisir de mes mains et à planter mes canines dans sa chair. Ce goût exquis de son âme mélangée à son sang et chair était vraiment paradisiaque pour moi, surtout avec ses gémissements. Je resta ainsi pendant environ une heure avant d’être satisfait, en retirant mes crocs je retira un morceau de sa peau. Il ne me resta plus qu’à lêcher le contour de ma bouche pour récupérer le reste. Je posa ma tête contre la sienne avant de m’endormir confortablement.

En quelques jours je fus rétablis, je voulais annoncer la bonne nouvelle à ma blonde. Cette dernière fut à son tour malade. C’est un vrai sketch mais maintenant je sais comment gérer la situation...

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