[Une baleine] Sang pour sang coton
[Aussi beau soit-il, le monde sera le même à l’auparavant.]
La bise asséchait les larmes.
Nonobstant l’antre dans l’écorce, l’écrin boisé reforma ses nœuds ; la ferraille encarminée quittait la bogue sylvestre, l’air fendu de part en part, unique mire à l’amorce que le tunnel encéphalosé. L’obstacle étroué oubliait la balle resplendissante, joyeuse et filante en toute hâte rejoindre sa chambre afin de se coucher auprès de ses soeurs esseulées. Propre d’un opprobre jamais consumé. Sûr de son impact. Pleine du flegme des puissants.
L’écho brutal rédondissait de carnages en nuages. Si bien que l'onde n’en ébauchait plus que la dérésonne... Loin... loin loin ; loin loin loin, loin loin loin loin dans l’azuréen. De loin ?, les oiseaux brusquèrent leurs ailes en retour à la cime du bosquet ; les becs s’aphonèrent subito de piailles peurs ; la vie paisible des moineaux sur les branches jubila de plus belle.
Et là-bas, à l’horizon du canon maîtrisant sa tremblotte, le doigt s'évada de la gâchette. L’ébène animale se régalait de la blanche colombe et la colère fondit sur le visage du propriétaire.
La bouche engoulinante d’abricot, le serf se camouflait à l’ombre des galbes fardés. Les rires et les silences effaçaient les soubresauts de l’osée, les cahots de ses pattes impures sur la virginiale peau, caresses du duvet frémissant de la pêche frôlée à l’habillage de la dentelle filée. Mûres, appétissantes, les prunelles se dévoraient.
À l’orée des plantations, sous un soleil de plomb, les pieds dans l'eau caracoulante d’un ruisseau rafraîchi, les amoureux s’extirpaient du carcan des lois et des droits.
La bise égayait les champs.
[[[[[Aussi servile soit-il, le monde sera le même à l'aprés.]]]]]
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