Chapitre Six :« Homoloncus moteur de Penfield » écrite par ArtemMissArtiss

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Chapitre Six :« Homoloncus moteur de Penfield » écrite par ArtemMissArtiss

Arrêtez maintenant s’écria Joël en s’interposant, ou bien entretuez-vous, on terminera plus vite sans vos disputes à deux balles.

On peut très bien les laisser crever, le maître a dit : il y aura dans cette partie deux personnes mortes, ou sacrifiés, dit Joël.

Ils s’arrêtèrent comme des enfants après avoir reçu une friandise, et s’éloignèrent l’un de l’autre. La pièce était moyennement grande, la suite d’une salle à manger, une table pour festoyer, des chaises, encore des tableaux, des ornements aux murs, de la vaisselle, deux plats ou trois. L’énigme devrait apparaître comme les deux dernières fois, et un rectangle lumineux avec des chiffres comme compte à rebours, ils s’étaient habitués à ces parties frustrantes, manigancé par un malade mental, c’était sans se douter qu’il était peut-être atteint d’une pareille maladie qu’eux, mais lui fou.

Du sel, je n’en crois pas mes yeux, ils ont mis combien de kilo de sel dans ce récipient, dit Léa, une centaine dit Jean Claude en émettant un rire, il n’y a rien de drôle lui cria t’elle, ça suffit on ne va pas vous laissez continuez avec vos âneries dit Océane en s’impatientant et c’est quand qu’ils nous envoient l’énigme ça commence à me souler. Peut-être pas dit Simon, bon on ne va pas rester les bras croisés, cherchons sur les plats posés à table. Je ne crois pas que ça soit une bonne idée s’exclama Jessica, si on touche on ne sait pas ce qu’il va encore nous arriver, pas tort répondit Jean Claude, à moins que Léa veuille éliminer l’un d’entre nous. Ne me cherche pas, je risque de te plaquer au sol et tu ne vas jamais te relever, s’écria Léa, un rire provoquant pris Jean Claude, avant que Léa ne réagisse, le centre de la table s’ouvrit et laissa place à un tableau, l’énigme :

« Homonculus moteur de Penfield »

Ils adorent nous faire sentir débiles, s’énerva Léa, je crois savoir de quoi s’agit cette énigme dit Océane avec enthousiasme.

Tu t’y connais en véhicule répondit Jessica, et bien non figure toi que cela correspond aux corps humains mademoiselle dit Océane.

Ah !

Alors s’exclama Joël !

Une petite lueur dans le bas du tableau clignotait, voilà notre super minuteur avant explosion de la bombe, tempêta Jean Claude.

L’Homoncule moteur se situe à la surface du cerveau, il est l’organisation du système de commande motrice des muscles de notre corps. Oulala mais c’est compliqué ça, répliqua Jessica, Non pas vraiment répondit Océane, en quelques mots il y a à la surface de notre cerveau des parties correspondant à chacun des muscles de notre corps et si on stimule électriquement un point de cette surface, dans une zone exemple celle de la main, la main effectue un mouvement.

Et cela nous avance en quoi dit Léa, je ne sais pas répondit Océane.

Mais tu ne nous as pas parlé « de Penfield » lui dit Simon.

C’est vrai, Penfield est la personne qui as cartographié la répartition de ces zones, il est neurochirurgien. Selon toi est-ce qu’il y a un rapport avec nous et la sortie répondit Simon. Certainement, ce chercheur a étudié tout particulièrement le cortex cérébral, et nous avons tous un problème mental, il y a un lien mais nous devons encore chercher des indices dans la pièce, je vais essayer de me souvenir avec plus de précision en même temps.

Les plats, il y a sûrement une indication, une chose dedans ou à coté, Léa s’approcha d’une assiette en porcelaine, il y avait des dessins tout autour, elle s’en était approché comme par attirement, elle connaissait cette vaisselle, elle en était sûr, n’y touche pas s’écria Océane, vas-y doucement et vérifie qu’il n’y a rien d‘étrange, tu m’entends répéta Océane de l’autre bout de la pièce, Léa était concentré sur ce bout de céramique. Elle était entrée dans sa mémoire, dans des souvenirs d’enfance, sa grand-mère, un accident, du noir, du feu, des cris, elle reprenait conscience d’une histoire oubliée, d’un fait enfoui.

Jean Claude savait, en la voyant qu’une chose ne fonctionnait pas, ils l’ont hypnotisé se disait-il, persuadé qu’un évènement allait survenir juste après qu’elle aura touché ce fameux bibelot. Stop cria t’il !

Trop tard elle promenait ces doigts sur l’assiette, elle cherchait quoi à la fin, Océane pendant ce temps réfléchissait activement, pourquoi Penfield, il a réalisé des études sur quoi en particulier, il faut que je m’en rappel. Simon, la réveilla de ses pensées, regarde sur cette peinture, là, il est inscrit une date 1954. Je connais cette date, j’en suis certaine, 11 minutes aux compte à rebours, je m’en souviens, j’ai lu cette étude, de quelle étude tu parles dit Joël en la regardant s’affairer mentalement, c’est à propose d’une maladie et du cerveau humain, je ne sais plus très bien, je ne suis pas sûr mais ça me fait penser à l’épilepsie.

Léa ! Léa ! Simon la regardait bien en face, qu’est-ce que tu as, tu ne parles plus !

Elle est morte, lui répondit-elle.

De quoi ? De qui ? dit-il.

C’est ma faute, je m’en souviens !

Mais qu’est-ce que tu racontes ?

Le feu chez mamie.

Léa tu dis n’importe quoi, Simon allait lui donner une tape dans le dos pour qu’elle se concentre, il se disait que c’était peut-être une forme de maladie mentale qu’elle avait. Océane l’arrêta, elle n’est plus avec nous, elle est plongée dans son subconscient, en ce moment, l’objet devant elle, l’a emmené très loin, elle va mourir lui demanda Simon, non pas à mon sens, mais elle ne peut plus répondre à son corps, c’est de ça que parlait l’énigme, la mémoire, Léa à sûrement des troubles de mémoire, dû à des chocs et des traumatismes dont elle n’en avait plus conscience et une autre maladie mentale qui altère ses capacités à réagir. Jean Claude pressentait encore une chose d’horrible, il se retourna et vit Joël, ils se regardèrent et il lut dans son regard de la terreur, de la peur, qu’avait-il. 4 minutes aux compteurs. Il ne faut pas laisser Léa sans surveillance leur dit Océane, elle rencontra le regard de Jean Claude, trouble, qu’est-ce qu’il y a lui dit-elle, retourne-toi regarde Joël, il se plaquait les mains sur les oreilles, et il tremblait. Crise d’épilepsie, il allait faire une crise, elle chercha des yeux, ce qui aurait pu la générer, le clignotement continu du compte à rebours, la fatigue, le stress, l’anxiété, il y avait de tout pour le faire basculer.

Jessica se rapprocha d’Océane, on fait quoi maintenant, il reste 3 minutes et 43 secondes.

Léa était loin, elle tomba inconsciente, Joël la suivit, ils respiraient faiblement.

On a plus beaucoup de temps, et on n’a encore rien pour nous sortir de là, Jean Claude s’impatientait, un ornement sur le mur attira l’attention de Jessica, regardez, une médaille, il y a des initiales W.P, c’est lui s’écria Océane, Wilder Penfield, elle l’enleva, un trou béant apparut dans le mur entre deux tableaux.

Joël était mort son cœur ne battait plus, Jessica laissa tomber une larme, elle chuchota vite sortons, elle alla voir Léa son cœur ne battait plus aussi, elle versa d’autre larmes, en se demandant pourquoi cela lui arrivait à elle, c’était peut-être juste une hallucination ou un cauchemar comme ceux de son quotidien.

20 secondes, ils étaient enfin dehors.

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