Un jour après l'autre
Une impression,
Une simple impression.
Celle de plonger dans un océan de gris,
Celle d’être privé de son souffle,
Celle de retomber au plus bas.
On se sent comme dans une prison,
Une prison sans lumière
Une prison sans soleil.
Les jours y passent,
Le temps s’écoule,
On sent le vent s’engouffrer dans les fissures,
Celles des murs
Comme celles des cœurs.
On baisse un peu plus la tête,
Chaque jour,
Un peu plus.
Et puis il fait froid.
On a l’impression que son corps est gelé
Que son cœur s’est arrêté
Que ses yeux vont se fermer.
Une vague de solitude,
De gris épais et opaque…
Une odeur de cendre,
Toujours étouffante…
Mais qu’est-ce qu’on y peut ?
On continue d’avancer,
D’espérer un peu plus.
Et même si demain est plus sombre qu’aujourd’hui
On continue de penser que ça s’arrangera.
Et même si le chemin est de plus en plus abrupt,
On continue de penser qu’on peut aller plus haut ;
Un jour après l'autre
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