Voilà ce qu’est l’Amour. Un pari absurde, une entreprise laborieuse, une foi inexplicable, un travail acharné. Il est une confiance qui se construit et se préserve, une conversation qui se tisse et se nourrit, un lien qui se chérit et se renforce.

Il n’a rien d’une chance, il est le fruit d’un méticuleux ouvrage, que l’épreuve du temps peut abîmer si l’on n’y prend pas garde. Pièce d’orfèvrerie, il se conjugue à deux, demandant des efforts, de l’envie, des remises en question. Point de perfection ou de fluidité, l’Amour se veut rigueur et équilibre. Changement et constance. Force et légèreté. Il ne se ressemble en rien à ce que j’ai décrit dans mes livres, il est mieux et moins bien que ça. Plus compliqué et plus simple. Plus passionnant et plus contraignant.

L’Amour ne se cherche pas, il se trouve. Mais une fois qu’on le tient entre ses mains — flammes fragiles ou brasier ardent — seuls nos choix le maintiennent en vie.

Lea Collins dans son quatrière livre à paraître : Write, sex or love ?