Chapitre 15

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 — Aïe !

 — Si tu arrêtais de gigoter dans tous les sens ça irait déjà mieux ! répliqua Drya face à un Hemrik pas très volontaire pour se laisser recoudre.

 — Ça fait mal je te signale ! objecta l’Erdrelien.

 — Sans blague ? Comme si je ne le savais pas ! Maintenant tais-toi et tiens-toi tranquille, j’ai presque fini.

  En ronchonnant, Hemrik s’immobilisa le plus possible et essaya de penser à autre chose qu’à l’aiguille d’os qui lui piquait la chair.

 Installés devant chez Berge, ils ne voyaient que part intermittence les villageois ranger le désordre des maisons et transporter les corps des Protecteurs près du lac, où un grand bûcher allait être allumé. Qu’importe pour les âmes que les dépouilles mortelles soient inhumées ou incinérées, elles les avaient déjà quittés depuis longtemps. Et après leurs crimes, ces hommes ne méritaient sûrement pas un enterrement en grande pompe de toute manière.

 En regardant les cadavres entassés, Drya se dit qu’il était très probable qu’elle finisse ainsi aussi, morte ignorée des vivants. Elle n’en avait cure, mais préférait éviter cette triste fin à Hemrik. Ce dernier avait justement enfin cessé de gesticuler, et elle allait l’en féliciter lorsqu’elle le vit totalement captivé par une jeune fille. Jeune, les cheveux châtain clair lui tombant sur les reins, elle allait puiser de l’eau dans le lac. Ce n’était pas la première fois qu’elle la voyait. Dans un aussi petit village, il ne fallait pas plus de deux jours pour connaître toutes les têtes. Creusant sa mémoire, Drya se souvint de son nom, Elana.

 C’était la première fois qu’Hemrik la regardait ainsi. Qu’il regardait quelqu’un ainsi en fait. La jeune fille tourna la tête dans leur direction, mais la détourna aussitôt, rouge comme une pivoine.

 — J’ai fini, informa Drya.

 Hemrik ne réagit pas. Elle appuya son doigt sur la suture et il sursauta.

 — Eh !

 — J’ai fini, répéta-t-elle. Va l’aider.

  La villageoise repartait vers les habitations, portant péniblement son seau rempli à ras bord. L’Erdrelien ne réagit pas de suite, mais une seconde poussée sur sa blessure le raviva, et il s’élança sans demander son reste.

 — Je te l’avais dit qu’il finirait par succomber à une de ces gamines, railla Louve.

 — Peut-être, mais cela ne signifie pas qu’il ne nous accompagnera pas plus loin.

 Assise contre le mur de la maison, Drya tentait de trouver le soleil derrière les nuages. Elle n’aimait pas l’automne et son ciel gris, déprimant. Elle s’étira avant de se lever. Il lui fallait se changer les idées, sinon les questions auxquelles elle n’avait toujours aucune réponse allaient revenir tourbillonner dans sa tête.

  Face au lac, elle se grandit sur la pointe des pieds, tirant ses bras vers le haut. Lentement, elle recula un pied et stabilisa sa pose en fléchissant les genoux, ses mains fermées à présent à hauteur des yeux. Toujours sans se brusquer, tendant son corps vers l’avant, elle lança un direct du droit dans le vide. Elle sauta alors sur le côté, évitant une attaque invisible. Elle répliqua par un crochet du gauche puis pivota, assénant à l’air un coup de pied retourné qui, si ce n’était sa lenteur, était d’une puissance redoutable. Progressivement, la cadence s’accéléra. La guerrière avait limité la vitesse de son entraînement en apprenant à Hemrik, mais, cette fois, seule, elle se lâchait et virevoltait sur la terre meuble, simplement heureuse d’être en vie. Appréciant ce moment où son esprit se calmait, uniquement concentré sur son corps et ses gestes toujours rapides, toujours précis.

 — J’aurais vraiment aimé que tu m’apprennes ça.

 Drya s’arrêta brusquement, manquant perdre l’équilibre. Maïly se tenait devant elle, dans son éternelle tenue de servante, un petit sourire triste aux lèvres. La jeune femme cligna des yeux, abasourdie. L’instant suivant, la gamine avait disparu. Elle soupira en fermant les paupières et en reprenant sa position. Tout n’était qu’hallucination. Sa culpabilité de ne pas l’avoir sauvée s’était simplement manifestée alors qu’elle profitait de la vie, c’était tout. Elle rouvrit les yeux, prête à reprendre sa chorégraphie, et se retrouva nez-à-nez avec Erik, donc le sourire charmeur restait étalé sur son visage.

 — Tu te souviens de nos entraînements ? Gard n’arrêtait pas de nous casser les oreilles en nous appelant les Danseurs. Il affirmait tout le temps qu’après la guerre contre Erdrel, on aurait gagné suffisamment en tant que mercenaire pour ouvrir un cabaret dans une grande ville du sud ! Quel gamin idiot quand même.

 — Et tu m’as tué, enchaîna Gard à côté de lui.

 Il tenait son ventre, dont le sang s’écoulait entre ses doigts, cascade vermeille.

  Drya recula, horrifiée. Ce n’était peut-être qu’illusions, mais tout avait l’air si réel. Elle cogna quelqu’un et se retourna. Le fol espoir que ce ne soit qu’Hemrik disparu lorsqu’elle posa les yeux sur un soldat erdrelien dont la tête menaçait de se détacher. Un soldat qu’elle savait avoir tué. Tout autour d’elle alors apparurent les morts, surgissant du néant. Toutes les victimes de ses innombrables batailles. Nombreux avaient péri de sa main, mais d’autres n’avaient même pas croisé le fer avec elle. Des hennissements effrayés accentuaient la cacophonie des voix. Elle se tournait dans tous les sens, cherchant une échappatoire à ce cauchemar, mais les morts se rapprochaient, encore et encore, au point qu’elle ne put plus bouger sans risquer d’en toucher un, ce qu’elle n’osait faire. Sa terreur grandissait en même temps qu’ils s’avançaient.

 C’en était trop. Elle hurla en tombant à genou, se protégeant la tête de ses mains. Louve, spectatrice de toute la scène et qui ne comprenait pas plus que Drya ce qu’il se passait, démolit les maigres défenses mentales qui l’empêchait de prendre le contrôle. Contrairement à Drya, Louve ne connaissait pas la peur. Littéralement. Et comme elle ne ressentait aucune pitié ni aucune culpabilité pour les morts, elle se fichait éperdument de se retrouver au milieu d’eux. L’occasion était de toute manière beaucoup trop belle.

 Une fois Drya bien enfouie loin de la possession de leur corps, Louvre se releva. Plus rien. Plus un seul défunt, et bien sûr aucune trace de leur passage.

 — Et bien ma vieille, pensa-t-elle, je ne sais pas ce qui tourne pas rond dans notre tête, mais c’est pas rien.

  La guerrière chassa vite cette histoire de son esprit. Elle ne voulait pas perdre son temps à y réfléchir. Pour ça, elle attendra qu’elle soit à nouveau enfermée.

 En ce moment, elle avait surtout faim. La dernière fois qu’elle avait mangé d’elle-même était un de ses premiers souvenirs. Elle venait de prendre le corps de Drya après leur arrivée chez les Loups Ardents. Autant dire que cela datait. À grande enjambée, elle se dirigea vers la maison de Berge, certaine d’y trouver de quoi se nourrir. Elle ouvrait à peine la porte lorsqu’elle entendit des cris.

 — Village paisible, tu parles ! ricana-t-telle. Ça n’arrête pas depuis ce matin.

 Soudain, un Protecteur passa en courant à côté de la maison, filant loin du village, plusieurs habitants à ses trousses. Un sourire carnassier s’étala sur les lèvres de la jeune femme lorsqu’elle repéra sa proie et la prit en chasse. Bien mieux entraînée que les pêcheurs, elle les dépassa sans problèmes, de même qu’elle rattrapa le fuyard. D’un bond agile, elle sauta dessus, le plaquant à terre.

 S’engagea alors un combat perdu d’avance pour le protecteur. D’une ruade, il éjecta de son dos la guerrière, qui restait légère. L’homme tenta de se relever. Déjà remise debout, Louve lui asséna un puissant coup de pied dans le flanc. Le Protecteur retomba sur le dos, le souffle coupé. Jubilant face à ce combat inespéré, Louve lui laissa le temps de se relever. Elle voulait tout, sauf l’achever de suite. Un villageois posa la main sur l’épaule de la jeune femme et lui demanda ce qu’elle attendait pour en finir. Il n’eut pour toute réponse qu’un coup de coude en plein visage. Elle jeta un coup d’œil derrière elle.

 — Ceux qui s’interposeront n’auront pas le temps de le regretter.

 Elle se remit ensuite face à son piètre adversaire. Ce dernier s’était relevé, mais n’avait pas repris la fuite. Sans doute avait-il compris que cela aurait été futile.

 — Tu as ton épée bâtarde en main, Protecteur, l’interpella Louve. Je n’ai moi-même pas besoin de dégainer pour t’envoyer rejoindre tes camarades. Regarde, j’enlève même mon ceinturon.

 D’un geste habitué, elle défit la boucle et posa ses armes à terre. Orgueilleuse, elle s’avança, mains écartées. Le Protecteur n’y réfléchit pas à deux fois et s’élança. Sans ce départir de son sourire, la guerrière évita facilement l’attaque et riposta avec une claque sur l’oreille, avant de sauter en arrière. Le Protecteur n’avait aucune technique. Il avait sans doute appris sur le tas. Néanmoins, l’imprévisibilité des attaques ne pénalisait pas outre mesure une guerrière-née telle que Louve, et elle parvint sans peine à lui porter plusieurs coups à la tête. Son équilibre perturbé par les chocs répétés, l’homme titubait. Il était temps à présent de l’achever.

 — Dommage, j’aurait aimé m’amuser un peu plus longtemps.

  — Drya ! Qu’est-ce que tu fais ? s’écria Hemrik.

 — Si tu as besoin d’un dessin, gamin, c’est que Drya ne t’a pas bien enseigné.

 Sur ces mots, Louve sauta sur le Protecteur. Ils tombèrent tous les deux à la renverse. L’homme voulu ruer à nouveau pour dégager la jeune femme, mais elle ne lui en laissa pas le temps. Bien calée sur son torse, ses poings s’abattirent. Gauche. Droite. Encore et encore. En rythme. Bientôt, les traits du Protecteurs disparurent sous le sang. Son visage tuméfié était devenu méconnaissable.

 Hemrik tenta de la stopper, mais elle le repoussa violemment, continuant à frapper et à frapper. Elle ne se sentait vivre que lorsqu’elle se battait, que lorsqu’elle tuait. Elle ne laisserait personne l’empêcher de se défouler. Elle en avait trop besoin.

 — Louve ! s’écria Drya, revenue à ses esprits. Arrête !

 — Parce que tu penses avoir plus de chance de m’arrêter que le gamin, ma jolie ?

 — Il est mort, Louve, c’est terminé.

 — Ah, tiens, c’est vrai. N’aura pas été très résistant celui-là.

  Soupirant, Louve se redressa sans adresser un regard à sa victime au visage défoncé. Les villageois, abasourdis, l’observaient sans piper mot. Elle ramassa ses armes et rattacha sa ceinture. Elle pesta. Ses mains pleines de sang étaient engourdies et douloureuses, rendant la manœuvre difficile.

 — Drya ? Tu te sens bien ? demanda Hemrik, inquiet du comportement de sa compagne de route.

 — Ah ! Gamin ! Tu tombes bien, j’ai encore plein d’énergie à revendre ! Viens, un petit entraînement avec moi te fera du bien. Oh, et si tu pouvais arrêter de m’appeler Drya, ce serait mieux, ça me rend nerveuse.

 Energique, Louve se dirigea hors du cercle des villageois qui s’écartèrent pour la laisser passer.

 — Non ! s’exclama l’Erdrelien. J’attends des explications, je ne comprends pas !

 — Heureusement que tu l’avais averti, Drya, songea Louve. Tu veux comprendre ? continua-t-elle tout haut en se tournant vers lui. Alors bats-toi. Si je considère que tu te défends bien – ne te leurre pas, tu ne gagneras pas – je te réexplique tout. Si tu perds, vu que je ne peux pas te tuer, et bien, disons que je la tuerais elle, conclut-t-elle en désignant Elana, la jeune fille qui avait jeté son dévolu sur Hemrik.

 — Pardon ?

 — Tu as bien entendu, gamin. En garde !

 Malgré ses mains blessées, Louve dégaina et s’élança sur lui. Hemrik n’eut que le temps de se jeter sur le côté pour éviter la charge et sortir son épée à son tour.

  Le bruit du fer claqua dans l’air. Cherchant son équilibre, Hemrik parvint à contrer deux attaques, mais finit tout de même au sol sans comprendre comment.

  — Debout gamin ! Et concentre-toi, je ne te ferai aucun cadeau.

 L’Erdrelien se releva et trancha. Plus vive que l’éclair, Louve détourna la lame et Hemrik la dépassa, emporté par son élan. Profitant de l’occasion, elle lui asséna un puissant coup de pommeau entre les omoplates. Hemrik gémit sous le choc. Il se repositionna face à son adversaire, déterminé.

 Foncé tête baissée ne lui servirait à rien. Il fallait qu’il reste calme, et ne pas réagir à ses provocations. Il ignorait ce qu’il se passait, mais ce n’était pas Drya qu’il combattait. Il en était certain. Un vague souvenir lui revint en mémoire. Une discussion, un soir près du feu avec sa compagne de route. Louve ne lui laissa cependant pas le temps d’y réfléchir et frappa en estoc. D’un moulinet du poignet, il dévia la lame et sauta sur le côté, évitant la deuxième qui s’était fortement rapprochée de son ventre. La suture au dessus de sa hanche le tiraillait. Toutefois, pris dans le duel, il la sentait à peine. Il s’accroupit et riposta en taille, visant le nombril. Dans un mouvement vif et souple, la guerrière se retrouva derrière lui. Une main lui empoignait les cheveux, tirant la tête de l’Erdrelien vers l’arrière. L’autre tenait sa courte épée contre la gorge. Le sang perla.

 — Tu es mort, siffla Louve à son oreille. J’aurais cru que tu tiendrais un peu plus longtemps. J’ai eu de l’estime pour toi, quand je t’ai vu tuer sans hésitation les Protecteurs. Tu viens de la perdre, et en même temps tu condamnes ce joli cœur. Dommage.

 D’un mouvement puissant, elle jeta Hemrik sur le côté, son rictus ne décollant pas de ses lèvres. Tranquillement, elle se dirigea alors vers la jeune fille qui se pelotonnait contre son père. Le froid de l’acier lui mordit soudain la peau. L’épée d’Hemrik frôlait la chair de sa nuque.

 — Ne fait pas un pas de plus, lui intima-t-il.

 Soupirant, elle se retourna. L’Erdrelien la fixait, près à en découdre.

 — Ton opiniâtreté est toute à ton honneur gamin, fit-elle, cependant, tu as perdu.

 — Je n’aurais perdu que lorsque je serais incapable de me lever, Louve.

 — Miracle ! Il s’est souvenu ! le railla-t-elle en levant les mains au ciel. Et maintenant, que fait-on ? Tu ne vas pas me tuer, parce que tu tuerais Drya du même coup, et moi je ne peux pas te tuer, ni te blesser trop gravement, car je me refuse à être parjure. La seule sortie de cette impasse est que je la tue, et puis on n’en parle plus.

 — Il y a une autre solution. On continue ce combat jusqu’à l’épuisement.

 — Soit, si tu y tiens tant. L'issue ne changera pas.

 Et le duel se poursuivit. Le fracas des épées résonnait dans l’air du soir. Le soleil se couchait derrière les nuages, et la luminosité baissait. Aucun villageois ne fit mine de rentrer chez lui. C’était la vie d’une des leurs qui se jouait devant leurs yeux, et chacun savait que si Hemrik ne vainquait pas, personne ne pouvait la sauver de la furie de la Louve.

 Or, Hemrik fatiguait. Ses gestes étaient plus lents, plus imprécis. La guerrière ne lui laissait aucun répit. Même à terre il devait se défendre contre les asseaux acharnés de son adversaire.

 L’Erdrelien se défendait comme il pouvait, sans jamais pouvoir tenter la moindre attaque. Louve se battait de la même manière que Drya, avec les mêmes types d’attaques, les mêmes mouvements, mais avec une ardeur et une imprévisibilité qui le prenait totalement au dépourvu. Dans une feinte, elle lui arracha l’arme des mains. Déséquilibré, Hemrik ne put rester debout après un dernier coup à l’arrière du genou. Il se retrouva encore une fois face contre terre. Il en avait perdu le compte. Les bras tremblant, il voulut se relever, mais Louve le cloua au sol, le pied dans son dos. Il n’avait plus la force de lutter.

 — Je t’avais prévenu gamin, sourit Louve, tu ne lui as gagné qu’un répit.

 Elle se détourna de lui. Le temps s'emblat s'étirer pour Hemrick.

 Dansun sursaut protecteur, le père d'Elana la poussa derrière lui et se dressa devant la guerrière. Il vit à peine l'épée monter vers son cou que la tête volait à terre. Les villageois crièrent, mais le hurlement d'Elana les couvrit tous.

 Louve enjamba le corps sans vie du père pour rejoindre la fille. Elana recula, tremblante, et trébucha. Louve s'accroupit à côté de sa proie tétanisée. Elle passa le fil de sa lame sur la joue et le sang perla.

 — Si belle, si jeune...

 Un choc à l'arrière de sa tête, Louve s'affala sur le sol, assomée. Malgré ses capacités, la jeune femme restait humaine.

 Hemrik se laissa choir sur les genoux, exténué. Sa tête lui tournait. Si elle n’avait pas baissé sa garde en le croyant à terre pour de bon, captivée par la mise à mort d'Elana, jamais il n’aurait pu la vaincre. Il se tourna vers la jeune fille dont la mort était passée si près. Blanche, elle s'avançait vers le corps sans tête de son père. Hemrik se sentit si impuissant.

 Sélin, le chef du village, s'approcha de la Louve inconsciente, l'épée bâtarde du protecteur à la main.

 — Vous ne lui ferez rien.

 — Es-tu aveugle, Hemrick ? Elle vient de décapiter Rowen !

 L'Erdrelien se redressa.

 — Vous ne lui ferez rien. Vous n'avez aucune idée de ce qui vient de se passer. Si vous la tuer, vous tuer une innocente. Je sais que je ne vous convaicrais pas, alors je vais être clair : il faudra me passer sur le corps, et j'ose espérer que vous vous rappelerez les événements de tout à l'heure avant de le faire. Nous serons partis dès l'aube, vous ne nous reverrez plus.

 Les villageois hésitèrent, mais peu à peu le groupe se dispersa. Les proches d'Elana l'emmenèrent après avoir recouvert le corps de Rowen. Ne resta bientôt plus qu'Hemrik, debout aux côtés de cette femme aux deux visages.


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