Chapitre 24

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Mines d'argent de Taiga Burrado, propriétaire d'Hemrik


Hemrik creuse dans la mine d'argent, furieux sur Drya, sur lui, sur ses foutus cailloux qu'il doit encore casser, à nouveau privé du ciel et du soleil.

  • Eh gamin... (homme d'âge mûr en lui posant la main sur l'épaule)
  • Ne m'appelez pas comme ça ! (Hemrik, se dégageant).
  • Doucement, c'est ton premier jour et t'es pas prêt de sortir, économise tes forces. (l'homme)

Hemrik ne répond pas et se détourne, mais diminue le rythme. Lors de la pause repas, il questionne les mineurs pour trouver la faille qui lui permettra de s'évader. Le moment qui lui paraît le plus propice est le soir, quand on les ré-attache. Il agit, en profite pour libérer les autres esclaves pour semer la pagaille (mais peu décide de le suivre, seulement les plus récents), et sort des mines.

Tous les évadés décident de tenter leurs chance par la montagne, en fuyant les habitations, mais Hemrik décide de se lancer vers elles, en contournant les hommes alertés qui ne s'attendent pas à voir un mineur prendre cette direction.

Hemrik se faufile entre les pièces, les jardins, mais, surpris, s'arrête dans sa progression lorsqu'il tombe sur une représentation du Dragon. Torihime, fille de Taigo, survient à ce moment pour réaliser le rituel du soir.

  • Qui êtes-vous ? (Torihime)

Hemrik se retourne, surpris.

  • Vu ton état, tu étais dans les mines. Que fais-tu ici ? (Torihime)

Hemrik préfère ne pas répondre, rejette un coup d’œil au Dragon, puis essaie de contourner Torihime.

  • C'est le Dragon qui t'intrigue ? Tu penses comme tous ces Nordiens que nous vénérons un Dieu mauvais et béliqueux ? Votre Belall. (Torihime)
  • Non, ce n'est pas Belall, j'ai déjà vu ce Dragon, et on m'en a parlé. Une espèce d'ancienne divinité. Vous la vénérez ? (Hemrik)
  • Nous la vénérons depuis des millénaires. Mon peuple est très attaché à ce Dragon. (Torihime)
  • Vous savez qu'il a vraiment existé ? (Hemrik)
  • C'est un Dieu, bien sûr qu'il existe ! (Torihime)
  • Non, je veux dire, de manière tangible, un vrai dragon qui vole ? (Hemrik)
  • Des textes anciens en parlent, oui, de son incarnation, mais elle a disparu depuis longtemps. Comment peux-tu le connaître ? (Torihime)
  • C'est une longue histoire... (Hemrik).
  • J'aimerais la connaître. (Torihime).

Torihime tourne le dos à Hemrik pour poser son plateau.

  • Vois-tu, mon oncle est un grand prêtre, et je suis sûre que ton histoire ... How ! (Torihime)

Hemrik profite de l'occasion pour assommer la jeune femme et s'enfuir.

  • Désolé ... (Hemrik).


De l'autre côté des habitations, Hemrik fuit la route pour se perdre dans les ténèbres de la nuit, disparaître dans la nature. Les Wonchii le poursuivent avec des oiseaux de proie. Hemrik est attaqué par un et finit encerclé par les poursuivant à cheval. Un homme descend et s'approche, sabre au clair.

  • Non, Ihe-fai, ne le tue pas ! (Torihime, en mettant pied à terre)
  • Tu as blessé ma sœur (Kyotsu, sans répondre à Torihime), je devrais t'écorcher ici même.
  • Arrête, il peut être important pour notre oncle, on a besoin de savoir ce qu'il sait sur le Dragon ! Peut-être qu'après tous ces siècles on aura enfin des réponses ! (Torihime)

Kyotsu rengaine son sabre, excédé, et se détourne. Torihime s'approche d'Hemrik.

  • Ne crois pas une seconde que j'ai arrêté mon frère pour toi. Si tu ne savais pas toutes ces choses, c'est moi qui t'aurais écorché, et cela aurait pris infiniment plus de temps.

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