Le voyage dans le temps
S’il est un rêve qui a toujours marqué les hommes, c’est bien le voyage dans le temps.
Il rejoint la liste des ambitions inaccessibles au commun des mortels, tel que l’invulnérabilité ou l’invisibilité…
Il relève de la science-fiction, de l’imaginaire des hommes qui veulent défier et dominer les lois du temps pour des projets scientifiques, historiques ou futuristes.
Le voyage dans le temps, ou comment décider que l’on visiterait bien les salons de Louis XVI, où qu’il serait jouissif d’observer la naissance du feu et/ou de l’imprimerie, ou encore de voir si dans le futur des villes amphibies offriront de nouvelles perspectives de vie à notre terre surpeuplée et surexploitée.
Chacun y rêve ou a pu y penser un jour.
Voyager dans le temps implique de voyager dans un temps différent du présent, que ce soit dans le passé ou le futur et ce essentiellement sans déplacement dans l’espace.
Le voyage dans le temps est un concept reconnu en philosophie et en sciences, mais dont la portée est très controversée, ce qui a engendré de nombreux paradoxes tant en philosophie qu’en sciences.
L’homme a tenté d’accéder à ce rêve, il a créé des machines, étudié la physique et les particules, le temps et la relativité de celui-ci, mais beaucoup admettent que les technologies actuelles ne sont pas encore au niveau d’évolution nécessaire.
Il existe deux formes de voyage dans le temps : le voyage « Rétrograde » et le voyage « Antérograde »
Le voyage rétrograde dans le temps semble a priori hautement improbable. Il faudrait pour cela abandonner le postulat de causalité qui veut que l'effet ait obligatoirement lieu après la cause. Il faudrait alors admettre que le passé existe encore, et qu'il n'est donc pas réellement passé.
La violation du postulat de causalité induirait donc des paradoxes. Par exemple : le créateur de la machine à voyager dans le temps voyage dans le passé ; dans ce passé, il tue malencontreusement son lui-même du passé ; cet événement annulerait donc la création de la machine ; donc il serait impossible qu'il ait voyagé dans le passé et donc qu'il se soit tué lui-même ; ceci rendant alors de nouveau l'existence de la machine possible... Il en résulte donc une boucle sans fin, un paradoxe temporel.
Le voyage antérograde est lui soumis à la théorie de la relativité restreinte d’Albert Einstein et, par extension à celle de la relativité générale, qui autorisent explicitement certaines dilatations du temps, ce qui peut ressembler à un voyage dans le temps. Par exemple, un voyageur se déplaçant dans l'espace à une vitesse proche de celle de la lumière ne verrait s’écouler que quelques heures, dont la durée, sur Terre, correspondrait en fait à plusieurs années, le temps s’écoulant plus lentement (vu de la Terre) que dans le vaisseau spatial à grande vitesse.
Cependant, cet effet permet le « voyage dans le temps » seulement vers le futur, en outre il sera irréversible ; on peut donc le qualifier seulement de « bond » ou de « saut » dans le temps. De plus, les moyens actuels en termes de technologie aérospatiale ne permettent pas de voyager à une vitesse proche de celle de la lumière et rendent cet effet négligeable en pratique
Enfin, La possibilité du voyage dans le temps détruit une forme forte du principe de causalité en rompant le lien entre ce qui fut et ce qui sera, avec un impact métaphysique dont les conséquences sont à la mesure de la plus ou moins grande facilité de ce type de voyage.
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