Arbre de vie
Dans un coin du jardin, je voudrais un gros chêne,
Un arbre centenaire aux larges frondaisons,
Dont les racines bleues arpenteraient la terre,
Qui m'offrirait le soir l'épaule de son tronc.
Son coeur abriterait le merle et la mésange,
Et quelque oiseau nocturne au triste hululement.
Je lirais sur la peau ridée de son écorce,
Dans ma langue inconnue, tous les signes du temps.
Et sa grande ramure assoiffée de silence,
Et de l'azur du ciel les jours calmes d'été,
Offrirait à tous vents comme une harpe immense,
Bruissant des souvenirs de tous les gens aimés.
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