Sieste de Romarin

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Eveillé de mes pas dans la maison trop calme,

Il étend une patte et pousse un bâillement,

Mais referme aussitôt ses grands yeux vert agate,

Et repose sa tête, au bord du coussin blanc.

Son oreille frémit d'une mouche qui passe,

Son doux rêve palpite au bout de sa moustache ;

Sous ses pieds de velours aux coussinets tout roses,

Dans la fourrure enfouie, la griffe se repose.

De sa langue râpeuse, il se lèche une épaule,

Qu'une puce fâcheuse, aura dû taquiner,

Puis il fait le gros dos, se soulève, se hausse,

Et se rendort bien mieux, mais de l'autre côté.

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