Vif étang
La cane se repose, en bibelot sans pattes
Près de son compagnon au col vert rutilant ;
L'hirondelle pressée que les mouches appâtent
De ses plumes bleutées, frôle l'eau de l'étang.
Les alevins sont nés qui par milliers frétillent,
Sous la surface lisse où se mirent les joncs ;
Le chant clair des mésanges dans la haie pétille,
Tandis que le vieux saule, affable, de son tronc,
Soutient le dos lassé du flâneur solitaire
Qui contemple apaisé le paysage ami,
En peintre satisfait et fidèle à sa terre,
Balayant du regard sa toile réussie.
Vous aimez lire Ninib ?
Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.
En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.
Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion
Annotations
Versions