30 juin
L'essuie-glace balaie, revers de main placide,
La pluie austère et froide et qui ne m'atteint pas ;
Entre les murs tout gris et sales de la ville,
Je me fraie un chemin qui conduit jusqu'à toi.
Tu descends de ton train, le sourire ruisselant,
Sous ton chignon défait, tes joues de pommes roses ;
On se couchera tard mais qu'importe à présent,
Puisque l'année finie, rien ne pèse ou ne pose.
Nous boirons du thé vert, à l'ombre du pommier,
En causant d'avenir et en riant ensemble,
Et nous te chercherons joli duplex à louer,
Afin que tu aies bien, le nid qui te ressemble.
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