Retraite
J'aurai dissimulé sous une écorce amère
Mes rancœurs étouffées comme avec un coussin
Et j'aurai inventé autant d'affreux Cerbère
Que j'aurai eu de rêves soldés d'espoirs vains.
J'aurai caché mes pleurs au velours de la nuit
J'aurai tenu serrée la rampe chaque jour
Je me serai méfiée des hasards de la vie
Jusqu'à en oublier la candeur et l'amour.
Je veux laisser couler désormais les eaux vives
Quels que soient les écueils et quels que soient les ponts ;
Je veux me reposer aux herbes de la rive
Je veux d'un cœur tranquille observer l'horizon.
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