Paix du soir
Quelques pas ma main dans la tienne,
À l'heure affable où le soir tombe ;
Des chauves-souris battent l'air
De leurs rapides ailes sombres.
Dans la cour, les belles de nuit
Lancent leurs cris muets de couleurs
À l'adresse du ciel tout gris
Qui a éteint les autres fleurs.
L'oiseau nocturne se tait encore
Au creux de l'arbre où il se terre ;
Et l'oiseau diurne déjà dort,
Dans les feuilles, tête sous l'aile.
Le silence entier se repose
Au rivage affranchi du soir ;
Les cendres du jour se déposent
Sur nos deux âmes en miroir.
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